ESCORTE DU DESIR
Je m’appelle Prudence Hermine et mon surnom est Shawn.
J’ai 25 ans.
Je suis une jolie beauté scandinave.
Je suis une brune aux yeux verts. J’ai des pieds fins et latins, des jambes longues bronzées, musclées qui inquiètent par leur perfection. Mon pénil est bombé, ouvert, couronné de noir. Ma pilosité brune couvre mon pubis jusqu’à ma chatte. J’ai une superbe croupe. Mes hanches s'incurvent et délimitent le ventre plat, délicieusement renflé autour du nombril, les hanches sont larges et rondes, mais sans lourdeur. La taille est affinée. Les seins parfaits intégralement bronzés sont un peu volumineux mais fermes, et leurs pointes marron clair, toujours dressées, cernées par une large aréole marron attirent le regard. J’ai une peau lisse et patine. Finition parfaite, un seul grain de beauté entre mes superbes seins. De longs cheveux plats blonds flottant comme des algues, battent mes épaules rondes et gracieusement athlétiques. Je suis intégralement bronzée. Mes yeux verts limpides s'allument, ma bouche charnue se fend. J’ai des sourcils bruns bien dessinés et des lèvres pulpeuses. J’ai de longs doigts fins et de belles mains. Je fais du 85B de poitrine, 56 de taille, 90 de hanches, 1,75 m.
ESCORTE DU DESIR
10 octobre
Cela fait cinq ans que je suis secrétaire remplaçante en région Parisienne et sur Paris, pour des hommes d’affaire, des avocats et des hommes influents, qui me font travailler soit dans leurs bureaux d’entreprises ou à leur hôtel, en totale discrétion, sans en parler à leurs chéries. Comme je suis célibataire, je peux travailler selon leurs horaires. Aucun n’a encore à ce jour, fait des avances en mon encontre, comme un déjeuner ou un souper au restaurant, m’offrir à leurs clients ou toute autre plaisir sexuel.
Je suis une reine des plaisirs en solitaire ou avec mes amies que je connais en entreprises.
Ce matin, vers 8 heures, je profite de la piscine intérieure d’un petit hôtel, pour me relaxer avant d’enchaîner mes heures de travail. J’ai choisi un petit bikini blanc, coiffée d’une queue-de-cheval. Je suis seule. Je fais quelques longueurs pour me détendre.
Soudain, je sens des vagues sur l’eau. Un client est entre dans la piscine.
Je ne vais pas l’embêter. Non, c’est lui, qui vient vers moi.
- Vous êtes cliente de passage. Je ne vous ai jamais vu auparavant. Moi, c’est Charles Hubert, le patron d’une agence travaillant pour fournir des superbes beautés pour des missions spéciales. Vous êtes le modèle recherché.
- Désolée, je suis Prudence. Je suis là comme secrétaire…
- Secrétaire, disons mannequin plutôt, la perfection. Votre chéri sait que vous pourrez gagner davantage.
- Je suis célibataire. Je dois vous quitter, je dois me changer, mon patron m’attends dans une demi-heure.
- Même pas une pause petit déjeuner, avant de voir ton patron.
- Non, je vais me doucher.
Je m’éclipse. Quel effet, mes mamelons et mon clitoris sont tendus et bien visibles sous mon bikini blanc trempé. Je me douche, mets mon tailleur bleu avec ma jupe, cachant mes dessous en satin blanc, dénudant en partie mes seins et mon string assorti dévoilant en partie mon pubis velu, mon porte-jarretelles et mes bas blancs, mes sandales à talons de douze centimètres, coiffée d’un chignon, juste maquillée dans le vestiaire, mes lunettes de vue. Je perds mon bracelet fétiche au vestiaire.
Je prends l’ascenseur pour le second étage.
Je rêve. Le séduisant Adonis brun de 35 ans, 1,80 m, dévoilant son torse musclé, en peignoir, me toise, mal rasé.
- Eh bien, si la belle de la piscine, elle est aussi belle habillée qu’en bikini, me dit. Il me tend une carte de visite. Si vous avez des questions, contactez-moi. Je reste à l’hôtel jusqu’à demain midi. On se reverra peut-être.
Je rejoins mon patron, pour ma mission de secrétaire. C’est le séduisant Jean Edouard, un barbu de 50 ans, athlétique, qui m’attend pour les dossiers du jour.
- Ponctuelle, ma belle Prudence, tu es détendue. Un petit déjeuner t’attends. Tu peux ensuite étudier les dossiers. Toujours pas envie de donner le nom de ton petit ami, il sait qu’il a une chance de t’avoir.
- Non, Jean Edouard, ma fiche précise que je suis célibataire et que je suis là, pour remplacer votre secrétaire Albane, qui est en congé. J’assume ma mission.
Soudain, on frappe à la porte de la chambre. Je prends mon petit déjeuner.
- Oui, tiens un bouquet de roses rouges pour la belle de la piscine, signé C H. Merci, mademoiselle.
Tiens, il connaît ma chambre aussi.
- Tu as un amoureux à la piscine.
- Non, c’est une erreur.
- C H est aussi l’identité d’un futur propriétaire de notre entreprise. Tu l’as rencontrée, je présume. Je vais te déranger, finis de déjeuner, traite les dossiers. Dans ce cas, je dois vérifier si ceux concernant C H sont bien là. Une négociation doit avoir lieu prochainement.
- Une négociation…
- Oui, je pense qu’une secrétaire aussi séduisante pourrait faire le compte-rendu de la négociation. Voyons, il est à la chambre 96, au second étage et nous sommes à la chambre 56 au premier étage. Il a déposé le bouquet et la soubrette l’a récupérée.
Je mets les roses dans le vase et je m’attelle à mon travail. C H est connu. Je l’ai croisée à la piscine, sans le connaître.
Vers midi, nous marquons une pause.
- Je te fais monter un plateau ou tu veux prendre l’air dans le jardin.
J’hésite.
- Je vais voir, je finis les dossiers et les documents à signer. Si vous voulez qu’ils soient au courrier.
Jean Edouard les signe. Je les mets sous pli et je descends ensuite à la réception pour l’envoi. Je retire mes lunettes par discrétion.
- Excusez-moi, mademoiselle, je voudrais poster ceci, dit un homme que je vois de dos, à la réception. C’est confidentiel. J’aurais besoin aussi d’une secrétaire rapidement pour la chambre 96, qui va loger dans la chambre 95 pour quelques jours.
- Nous avons, monsieur, le service secrétariat de notre hôtel à votre disposition.
- Non, il me faut une secrétaire qualifiée, très élégante, si possible brune, au physique de mannequin. Si une agence peut la mettre rapidement à ma disposition, elle sera bien payée.
L’homme se retourne. C’est Charles Hubert, en costume, bien rasé.
- Allez-y, mademoiselle, donnez votre courrier à la réceptionniste. J’aurais du vous laissez passer. Je n’ai senti votre parfum.
- Merci, votre recherche est sérieuse.
Charles Hubert remarque dans les plis, un pour sa société E P V.
- Donnez le pli pour E P V, je travaille pour eux. Vous travaillez pour le cabinet Jean Edouard, je reconnais ce logo sur vos plis.
- Vous le connaissez. Il pense que j’ai un petit ami, mais désolé je suis célibataire.
- Que diriez-vous si nous allions prendre un déjeuner au jardin, puis je vous engage. Le temps de réponse de ces agences est trop long.
Je le suis. Jean Edouard me voit avec Charles Hubert. Je suis gênée.
La réceptionniste, Aimée, une grande brune aux cheveux courts, 30 ans, 1,85 m, dans son uniforme, chaussée d’escarpins noirs à talons de dix centimètres nous interpelle :
- Charles, j’ai une personne de la piscine qui vous a vu. Je crois que la demoiselle a perdu son bracelet dans le vestiaire.
Aimée nous rejoint. Je regarde le bracelet, c’est bien le mien.
- Merci, Aimée, j’ai du le perdre en m’habillant.
- Non, il s’est cassé, dit Charles Hubert. Faites le réparer, Aimée. Hermine sera ravie. Faites servir deux menus du jour à la table dans le jardin. Tu n’es pas frileuse, Hermine.
Il connaît mon autre prénom. Je n’ose répondre.
Il me questionne sur divers sujets concernant le cabinet, sans que je ne révèle rien de confidentiel.
Vers 13 heures, je dois retrouver Jean Edouard à la chambre. Je suis embarrassée par le déjeuner que j’ai passé. Charles Hubert m’a même fait un bisou sur la joue.
Arrivée à la chambre, je reprends mes dossiers.
- Tiens, tu as un petit ami que tu retrouves dans cet hôtel. C’est le hasard.
- Non, je suis célibataire. C’est un employé de E P V que j’ai rencontrée à la réception, qui souhaitait de la compagnie pour son déjeuner au jardin, comme vous m’avez proposé le jardin. J’avais besoin de prendre l’air.
- C’est logique. Charles Hubert, il est connu, son physique même bien rasé, aucune femme, même célibataire, serait sous son charme. Il t’a décrit comment.
- Elégante, brune, mannequin et rien de plus, sur moi, si juste que je suis aussi séduisante dans mon tailleur qu’en bikini.
- Donc, tu l’as vu à la piscine. Il t’a remarquée bien sûr. Tu étais seule à la piscine, je présume. J’imagine que si tu ne montres rien depuis ton retour de la piscine et du jardin, un léger filet de mouille sur tes bas se remarque.
Mince, mes bas sont tâchés.
- Avec moi, je ne remarque pas de réactions, mais avec Charles Hubert, ma secrétaire a un comportement naturel avec un soupçon d’excitation. Passons, continue tes dossiers. J’espère qu’il n’a pas vu le pli pour E P V.
- Non…
- Tu es certaine, Prudence.
On frappe à la porte.
Une soubrette remet à Jean Edouard, un écrin de la bijouterie de l’hôtel.
- Prudence, viens c’est pour toi.
Je l’ouvre, un superbe bracelet doré avec gravé P H avec un cœur sans autre inscription.
- C’est pour remplacer mon bracelet qui s’est cassé à la piscine. Je donnerais un pourboire à la personne qui l’a récupérée, Aimée.
- C’est de la part d’E P V, mademoiselle. Vous êtes attendue à la chambre 95, dès que possible.
La chambre 95 c’est celle de l’annonce de Charles Hubert. Je vais devoir me dédoubler.
- P pour Prudence et H pour Hubert, dit Jean Edouard.
- Non, Hermine mon second prénom, comme sur ma fiche, c’est logique. Tu restes jusqu’à 18 heures dans la chambre. Vas changer tes bas, non, reste les jambes et les pieds nus, tu as de superbes jambes à mettre en valeur.
J’accepte la demande. Je retire discrètement mes bas de mon porte-jarretelles, mon slip de satin sent la mouille. C’est Jean Edouard qui m’excite.
De retour, jambes nues et pieds nus dans mes sandales, je ne cesse de croiser et décroiser mes jambes, de regarder mes ongles de mes mains et de mes pieds que j’aurais mettre en valeur avec du vernis.
Vers 16 heures, j’ai droit à un goûter offert par Jean Edouard, pour une pause.
- Bon, récapitulons, tu vois Charles Hubert sans le connaître physiquement, à la piscine, tu casses ton bracelet en te rhabillant, tu le perds. J’imagine que Charles l’a récupéré et la donner à la réception. Quand tu prends l’ascenseur, il te croise, te laisse monter, par galanterie, c’est tout Charles. Tu le retrouves pour envoyer les plis dont celui d’E P V à la réception. Tu déjeunes en sa compagnie, il te fait remplacer ton bracelet. Les roses, c’est pour signaler qu’il t’a vue. Tu portes le nouveau bracelet, tu es sexuellement excitée à chaque cadeau et certainement depuis la piscine. Donc, il est devenu ton petit ami, ton chéri en somme, en moins d’une journée. La négociation va être serrée, car tu es la seule secrétaire disponible dans l’hôtel. Il te choisit.
- J’admets qu’il est séduisant, mais allez assurer son secrétariat, serait contraire au fait que je suis votre secrétaire pour le séjour à l’hôtel et personne ne correspond aux exigences de Charles Hubert.
- Oui, comment vas-tu faire ? Tu vas devoir passer une partie de la journée avec moi et le reste avec Charles Hubert, double travail, avec une négociation à la clé.
- A 18 heures, tu te présentes à la chambre 95 et tu attends les instructions. Je t’attends vers 20 heures au restaurant, table pour trois réservée. Mets une tenue plus élégante, une robe fendue sur les côtés, met en valeur tes seins, avec un discret décolleté, tu dois avoir ceci dans ton armoire.
Il vérifie, je ne possède que des tailleurs avec des jupes, des pantalons et aucune robe même pour une soirée.
- Voyons, tu me donnes tes mensurations, d’ici 20 heures, tu portes une robe réalisée par un grand couturier. Tu n’auras rien à payer.
- C’est juste pour ce soir, ou pour d’autres jours. Ce sont des tenues que je ne peux me payer. Je vous rembourserai.
- Va te doucher, te baigner, parfume-toi, maquille-toi comme si tu es une princesse.
Il les envoie par son téléphone portable. Je n’ai pas de téléphone portable, mais je suis fidèle au téléphone fixe.
Je passe un long moment dans la salle de bains, me douche longuement, me vernis mes ongles, vérifie mon maquillage, nue. Je remplace mon string trempé et puis j’opte les fesses nues sous cette robe. J’irai la chatte nue, que cela plaise ou non et seins nus, pour séduire pour la négociation. Je mets un peignoir et je sèche mes cheveux.
Je sors en peignoir, pieds nus, les cheveux libres.
- Tu es splendide. La robe va arriver par livreur dans un quart d’heure. Val Emmanuel en est une de disponible aux mensurations d’une riche cliente qui te l’offre. Ton carnet d’adresse va s’étoffer. Val Emmanuel qui possède une boutique non loin de l’hôtel. Tu dois être excitée.
Je n’ose répondre. Si Charles Hubert me trouve devant la porte de la chambre 95 dans cette robe, que va-t-il me dire ? Tu es ma chérie.
La robe que j’enfile sur mon corps nu, blanche, moulante, mes seins nus sont mis en valeur par un cœur ouvert, les fentes de la robe vont du mollet jusqu’à la taille, sans slip de fait, je chausse mes sandales blanches à talons de dix centimètres. Je ne mets pas mes lunettes, par souci de détail.
- Tu es parfaite, on pourrait te prendre pour une autre.
- Merci, Charles Hubert ne va pas me reconnaître alors. Je monte.
Vers 18 heures, dans l’ascenseur, j’attire les regards d’un des groom.
- Vous êtes élégante, c’est pour la chambre 96. Charles attend une amie.
Il attend une amie et moi, je suis la secrétaire de la chambre 95.
Charles Hubert attend l’ascenseur pour accueillir une personne à la réception.
- Tiens, quelle beauté, tu viens pour E P V. Tu es Désirée, le mannequin qui fait la une des magazines. Tu portes du V E, la robe te vas à la perfection.
Nous allons à la chambre 96, pas la chambre 95.
- Au fait, votre secrétaire vous a prévenue de ma venue, dis-je.
- Ma secrétaire, celle en tailleur bleu, je l’attends aussi. Nous allons patienter et je te conduis au restaurant. Tu as peu de temps à passer, entre deux vols. Tu es toujours aussi resplendissante. J’oublie, c’est vrai, tu es là aussi pour une galante compagnie. Tes chéris sont aux anges, quand il te voit nue dans leurs lits, offerte à leurs désirs.
- Oui, surtout, s’ils me caressent avant de me faire jouir. J’ai un ami avocat, Jacques Emmanuel, il défend mes intérêts. Il nous a réservé une table au restaurant. Tu aimes ma robe, je suis toute nue dessous. J’ai…
- Ne dis rien, E P V est là pour répondre à ton attente : Escorte Plaisir Vices, le vice du plaisir de l’escorte, notre devise.
- Je vois, je t’escorte. Tu peux m’utiliser comme secrétaire, ta chérie, ton amie voir davantage. J’ai des mensurations de rêve. Tu ne cherchais pas une élégante brune, on m’a dit à la réception, P H elle s’appelle. Je la connais, mais il faudra choisir entre Désirée ou P H.
Charles Hubert reste sans voix surtout quand je dénude une de mes jambes, en faisant quelques pas devant lui, laissant libre court à ses fantasmes. Je mouille sans retenue, mes mamelons tendus trahissent mon excitation.
Il regarde en détail, mes mains, mes pieds, mes seins dévoilés et surtout ma bouche quand je parle. Mes yeux ne l’intéressent pas. Mes paroles l’intéressent uniquement.
Il reste debout à me toiser.
- Alors, Charles, qu’allons nous faire jusqu’au souper avec mon avocat
- V E est le meilleur couturier que je connaisse. Il m’a fait jouir sous sa belle queue, surtout entre les fesses, quel plaisir et ainsi, je ne pourrais pas avoir de bébé avec lui. Si tu veux un bébé avec ta Désirée ou P H, tu devrais la prendre par son écrin velu, qui est de plus en plus rare de nos jours. Je déteste m’épiler, sauf mes jambes et mes aisselles.
- Un bébé…
- Oui, si tu as envie, bien sûr, si tu refuses, j’ai un carnet d’adresses d’amants à satisfaire, hommes d’affaires, avocats et hommes influents qui feront tous pour répondre à mes désirs.
- Non, Désirée, tu n’auras pas de bébé avec moi…
- C’est toi, qui décide. Ta Désirée doit obéir. Bien, tu attends le souper pour me faire jouir. Je suis toute excitée de savoir que le plus bel Adonis, riche, travaillant à E P V, dont je suis une escorte. E P V doit négocier un accord confidentiel avec le soutien d’avocats, dont je connais la confidentialité.
- Désirée, tout ceci ne peut nuire à une collaboration de mon escorte pour séduire P H, ma secrétaire.
- P H n’étant pas là, je ne peux la séduire. Elle n’est pas la chambre 95, donc tu ne peux rien faire sans elle. Au fait, en bikini, elle est comment.
- De superbes petits seins, une pilosité abondante, de superbes pieds comme les tiens, de superbes jambes, mais j’aurai préféré un 95C, la nature de cette beauté n’a rien à envier aux mannequins des magazines.
- Tu es excitée, tu l’aurais bien prise au vestiaire, la faire jouir sous tes coups, nue si possible. Sa chatte velue t’aurait excitée après l’avoir prise. Elle te plait, mais pas ta Désirée.
Charles Hubert n’ose répondre.
Vers 19 heures, nous quittons la chambre 96 pour allez au restaurant à l’intérieur. Il est un peu tôt. Aimée nous aperçoit.
- La table de trois est réservée. Elle est séduisante, votre nouvelle amie, Charles.
- Oui, c’est ma poupée de soie, je lui réserve une nuit dont elle va se rappeler. Elle souhaite un bébé, mais nous verrons. Pas nouvelle de l’autre escorte, qui doit venir par un vol privé, une limousine doit l’amener ici, ni de ma secrétaire, je l’attendais à la chambre 95. Je vais m’en passer. Allez au jardin, j’ai envie de toi.
Il attend une autre escorte et la secrétaire, tu vas être servie.
- Non, allons vers la piscine, raconte-moi tout sur la première fois que l’a vue.
- Cela peut attendre.
- Cela peut attendre, je n’ai pas le droit de fantasmer sur la scène. J’ai besoin d’être excitée. Tu l’as draguée, elle s’est enfuie, caressée sous la douche en pensant à toi, elle est sortie ensuite avant que tu la retrouves, n’est-ce pas ? C’est comme cela, c’est romantique.
- Comment tu le sais, ma chérie ?
- Je le sais, je vous ai vue tous les deux. Aimée m’a tout racontée. Ton autre escorte a un 95C, même physique que moi, peut-être une blonde, aussi séduisante que moi. Quel est son prénom, Diane du Désir ou Natacha ou Svetlana ou Prisca ?
- Tu ne la connais pas. Mais, toi, tu es la nouvelle numéro 1 de E P V, dès demain, je te mets sur la liste de nos clients. Attention P E V veut me concurrencer.
- P E V pour Plaisir Eros Venus, peut-être, des escortes du plaisir plus affinités sexuelles, cela me tente. Embrasse-moi de suite, je veux sentir tes lèvres.
Il obéit. Le baiser est langoureux, mais pas assez torride à mes yeux.
- Mieux, tu me laisse sur ma faim, Charles, je ne suis pas ta Désirée Féline du Sexe.
- Oui…
Enfin, c’est mieux. Jean Edouard nous a vu, cela fonctionne.
- Allons au jardin, il fait un peu frais, mais j’ai l’habitude, les jambes nues. Tu sais, que je mouille depuis tes caresses et ces baisers, mon Charles.
- Ma Féline du Sexe, je le sais.
Puis nous soupons, Charles ne cesse de faire mon jeu de regard sur mes mains, mes seins et ma bouche, sur mes paroles.
- Charles, mon avocat souhaiterai ton avis sur une future union E P V, P E V et moi, ton escorte, ta numéro 1 comme tu me l’as dit. Tu vas me prendre ce jour, mon chéri. Mais ta Diane du Désir sera jalouse, si elle me trouve dans ton lit.
- Non, elle aime les superbes putes comme toi, offrant ses plaisirs à moi, ton amant.
- Elle est une pute, relève Jean Edouard. Quelle méprise, mais elle a des talents cachés, que même un futur époux ne peut connaître, n’est-ce pas ?
- Oui, je gode les hommes, je griffe les testicules de ceux qui ne sont pas à mon goût, j’aime les fessées mais aussi, comme avec V E, le summum, c’est un amant qui me prend par les fesses, en douceur, que sauvagement comme certains.
- Je vais faire attention à toi, ma chérie.
-Tu sais que mon écrin et mon œillet sont assurés, au cas de malheur, disons un bébé ou deux jours douloureux pour mon œillet.
- Je serais doux avec toi.
Nous verrons.
Vers 22 heures, je m’éclipse pour me soulager, après un long baiser langoureux devant les clients.
Aimée me croise :
- Eh bien, avec Charles Hubert, vous êtes la reine de la soirée. Si après cela, Désirée l’apprend. Je sais que tu es Shawn, la secrétaire de notre fidèle client Jean Edouard. Son vol vient d’atterrir. Elle est d’une humeur énervée, la limousine n’est pas encore arrivée à l’aéroport pour la chercher. Occupe-le. Je pense qu’elle va arriver à 2 heures du matin.
- Merci du conseil, Charles Hubert va connaître mes plaisirs et mes sévices. Au fait, je suis doublement vierge, il me prend, bonjour l’assurance.
- Je ne dirais rien à ces messieurs. Je peux informer Désirée si tu veux.
- Oui, elle m’attend à son arrivée à la chambre 96 et qu’elle occupe la 95 ensuite, pour se reposer. La surprise sera fatale.
De retour des toilettes, remise en beauté, je fais un discret clin d’œil à Aimée.
Ces messieurs m’attendent. Allons nous offrir à Charles Hubert.
- Alors, je suis toute chaude, Charles. Tu viens me donner du plaisir. Tu me donnes une belle enveloppe en retour, je suis ton escorte pour la soirée. Disons, vers 2 heures du matin, je peux me reposer ensuite.
- Tu seras libérée à deux heures du matin. Tu dois te reposer après ton vol en jet privé.
- Je suis un peu fatiguée, mais j’ai tellement envie de toi, ton torse musclé, surtout ta belle queue.
Je lui caresse son mandrin qui bande sous son pantalon. Nous ferons avec, je lui griffe doucement les testicules bien gonflés. Tu as envie de moi, on verra.
Arrivée à la chambre, je me déshabille, me douche un peu et m’offre sur le ventre.
- Allez, prends-moi dans mon écrin, profondément, j’ai trop envie. Mon clitoris est déjà durci.
- Suce-moi.
- Pas de préliminaires, je te suce quand j’en ai envie. Je suis ta pute. Tu me filme, vas-y, E P V sera fière de sa nouvelle numéro 1.
Il me baise jusqu’au fond de la chatte en me déflorant, tout en caressant mon clitoris et me prend de face ensuite, les jambes levées et m’encule et éjacule six fois dans mon anus et deux fois dans ma chatte.
- Tu es étroite, mais tu vas t’ouvrir quand j’aurais fini avec toi.
- Je suis étroite, car ma chatte n’a jamais reçu un tel calibre. Tes chéries sont aux anges avec toi. Je vais jouir.
Je l’épuise, mais je tiens la distance.
11 octobre
Vers une heure du matin, je le suce enfin.
- Tu me vides, je suis fière de ma nouvelle pute.
Je lui griffe les testicules en le suçant, et lui doigte l’anus, ce qui augmente le débit de son sperme. J’avale tout, malgré c’est ma première fois.
Il s’effondre sur le lit, les testicules griffés, l’anus entrouvert.
Je l’encule avec un gode caché dans la chambre.
- Non, pas ça…
- Tu m’as prise par les fesses, moi aussi, j’ai droit de prendre du plaisir.
- Tu es étroit, tu ne donnes aux hommes, mais il faudra le faire, si tu veux m’épouser.
Il gémit jusqu’à l’orgasme.
Je laisse. Il est presque deux heures du matin, je me douche, fais ma toilette intime et découvre un bijou d’anus que j’insère dans mon anus. Je me fais jouir avec.
Rhabillée, je sors et je découvre la vraie Désirée, comme l’a décrit Charles Hubert. J’ai remis mes lunettes en sortant.
- Désirée, je suis…
- Je suis au courant, tu es très élégante. Je porte des lunettes, mais Charles ne le sait pas. Alors, Charles…
- Je l’ai enculée pour l’achever, s’il a les testicules douloureux et son œillet aussi, laisse-le tomber. Il souhaite m’épouser et me faire un bébé, d’après ses mots quand il m’a prise. Il fait la même comédie avec toi. Tu es sa pute et moi aussi.
- Oui, c’est comme ça avec lui. Bon, nous sommes face à un dilemme. Tu es la secrétaire de Jean Edouard et Charles a besoin de toi aussi. Ce sera non, je jouerais la secrétaire. Ah moins, tu le trompes en couchant avec moi ou en faisant l’amour.
- Marché conclu, va dormir. Encule-le encore un peu, avant de te doucher. On se voit tout à l’heure, vers 10 heures. J’ai besoin de dormir, mon œillet est douloureux, pour une première sodomie. C’est un vrai sauvage. Il m’a fessée, j’ai mouillée. Ne dis rien sur ma double virginité, il pense que j’ai couché avec Val Emmanuel.
- Toi, aussi, il t’a prise sauvagement. Va te reposer, tu es très belle. Je t’aime, Prudence. Pour Val Emmanuel, il couche qu’avec des hommes, comme Charles Hubert, tu peux lui mentir.
Je rejoins Jean Edouard.
Il m’attend pour le compte-rendu. Je m’effondre sur le lit de la chambre 55, jusqu’à 9 heures. Mes hanches sont douloureuses, si je suis enceinte, ce sera un miracle, obsédé par mes fesses. Oui, à la piscine, tu m’aurais enculée sans préliminaire.
Vers 9 heures, j’émerge nue, me douche. Je vais mettre mon tailleur bleu, sans aucun dessous, pour le séduire, avec mon chignon et une paire de lunettes.
- Shawn, tu pars déjà, dit Jean Edouard.
- J’ai un souci à régler. Je reviens, pour le déjeuner ici. Désirée est très séduisante, il la trompe.
Je monte l’escalier et je fais sensation parmi les clients de l’hôtel.
Je vais pour frapper à la porte de la chambre 95, avec mes lunettes.
- Charles, tu te gênes pas, tu couches avec une autre, alors que tu devais m’attendre. C’est toi, qui a retardé ma venue, pour te faire cette séduisante pute. Tu l’as trouvé à l’hôtel, la totale, piscine, jardin et bien sûr dans ta chambre.
Désirée ouvre, vêtue d’un peignoir court, sur son corps nu, encore un peu endormie.
- Mademoiselle, tu es la secrétaire que j’attends. Charles, nous avons à parler affaire. Tu vas pas que tu gênes cette personne. Il vous faut quels équipements, tout sera installé ici.
- Voyons, un ordinateur, une imprimante, le téléphone de la chambre en ligne directe avec E P V et uniquement E P V. Autre chose, tous les documents réalisés ici sont confidentiels. Je sais qu’une pute peut révéler certaines informations à d’autres concurrents.
- Tu vois, elle n’est pas une pute. C’est une demoiselle sérieuse. Son physique me plait, dit Désirée. Charles, tu me laisses seule avec elle. Charles monte nous un petit déjeuner, mon chaton doit avoir faim, depuis le restaurant, immédiatement.
Charles nous quitte.
- Tu avais raison, mon chaton. Il t’a prise sauvagement. Déshabille-toi que je regarde les marques.
Je m’exécute, en gardant mon chignon et mes lunettes.
- Il t’a bien fessée, tu portes un bijou. Tu dois le retirer un peu si tu dois te soulager. Tu prends plus de plaisir après. J’aime ces poils. Moi, je suis intégralement épilée, ordre de Charles.
- Désirée…
- Ne dit rien, mon chaton, nous sommes des amies. Aimée m’a tout racontée. Il me trompe avec toi. Marché conclu, j’en parle à Jean Edouard. Rhabille-toi.
Je m’exécute.
- Je t’aime, Désirée. Tu es très attentionnée, pas…
Le matériel est installé, vers 11 heures, suite à divers problèmes et un Charles dans mes pattes.
- Charles, si vous voulez un travail sérieux, tu sors de la chambre. J’ai besoin de concentration, les caresses seront pour plus tard. D, peux-tu me passer la direction de E P V ?
- Tu veux Marc Alexandre, le grand patron.
- Oui, il a reçu un pli le concernant, que Charles a du lui remettre en main propre.
- Allô, Marc Alexandre, je suis S, la nouvelle secrétaire, qui a été caressée par Charles… Oui, il m’a fait jouir… Il désire de moi, un bébé… Autre chose, quoi, vous avez des documents de P E V entre votre possession… Il faut sanctionner Charles, qui a du faire l’erreur… L’enculer, mais il aime ça… Surtout que ce sont des documents confidentiels que vous avez entre les mains…. Contactez P E V, il faut régler le problème immédiatement… Je verrez avec P H pour l’envoi des bons documents… P E V vous les a déjà expédier… Bon, vous mettez Charles en interdiction absolue de m’approcher, sa secrétaire, pendant une semaine, la durée de la négociation…. Oui, il est prévu une négociation confidentielle… Je suis la personne pour ce contrat… Merci, Marc Alexandre, on se voit quand… Disons dans trois jours chambre 95, je serais là…
Il raccroche. Désirée a tout entendue, mais Charles ne sait rien. La porte de la chambre 95 et la porte entre les chambres 95 et 96 ont été verrouillées par mes soins.
- Alors, on fait comment, mon chaton.
- Voyons, je suis sa pute, Marc Alexandre veut me rencontrer, Jean Edouard m’attend pour le déjeuner en chambre. Il est déjà midi. Je vais prendre un morceau, un jus de fruits. Je dois me changer.
Je relate les faits à Jean Edouard, accusant Charles de l’erreur du pli, mais en réalité c’est moi, par manque de concentration due à Charles. Mais mon erreur est rectifiée. Marc Alexandre m’a appris que E P V est 30 % supérieur à P E V, sur le même marché, une commission en supplément, pour Charles. Nous verrons.
Je déjeune léger. Il est 14 heures.
Désirée m’attend à 16 heures, pour la rédaction de documents confidentiels. J’ai deux heures à passer en tenue différente.
Je remets ma robe blanche de la soirée, sans mon bijou d’anus et je retire mes lunettes. Voyons si Charles me remarque.
Le salon est bien placé, juste devant le passage des clients.
Tiens, un client me remarque.
- Vous êtes Féline du Sexe. Je suis V E, votre couturier. La robe est séduisante en plein jour. Désolé, je ne couche pas avec mes clientes, Jean Edouard ne vous a rien dit. Mais faire l’amour avec Charles, c’est ma spécialité.
Val Emmanuel est un séduisant blond avec une touche féminine, élégant, 1,80 m, 60 ans.
- Je l’ai appris à mes dépends. Il m’a violée par les fesses et je l’ai enculée en retour. Il a joui et je ne l’ai pas assez puni, Val. S’il te plait, punis-le, il trompe ta mannequin Désirée avec un autre homme, Shawn. Tu sais, ce bel Adonis des magazines, doté d’une queue imposante.
- Je vois, ne sois pas triste, j’aurai bien aimé te prendre aussi. J’ai jamais réussi une telle robe. Allons au jardin, tu vas me raconter ta vie de jeune femme. Tu n’es plus vierge, tu as avoir des amants à m’offrir.
La discussion se fait sous le regard de Désirée.
Charles nous rejoint au bout d’une demi-heure.
- Tu es en train de draguer mon chéri, Désirée. Il déteste les putes comme toi. Tu es juste bien pour Marc Alexandre, comme toutes.
- Je drague ton chéri. Tu es un authentique, malheur, je suis une gouine. Merci du compliment.
- Désirée est gouine, oui, mon chéri, dit Val Emmanuel. Regarde, cette robe est faite pour une femme qui aime une autre. C’est Désir de Vénus pour Pénélope. Elle ne s’appelle ni Pénélope ni Shawn mais Désirée, je l’ai reconnue au premier regard. Elle a le même physique. Laisse-nous, nous avons d’autres ambitions, tu seras ma première gouine à défiler.
Tiens, je suis dans son carnet d’adresse. Jean Edouard va être ravi.
- Val, je dois te quitter, j’ai une journée chargée. Charles va te donner à ton chéri. Tu me fais honte, avoir un bébé avec toi, tu le vois avec deux hommes.
Je quitte le jardin. Je passe par ma chambre, en compagnie de la vraie Désirée.
- Chapeau, mon chaton, quelle classe, pour ridiculiser Charles, j’aurai pas fait mieux. Val est très jaloux de savoir que tu es une pute, mais en réalité tu es deux femmes en une, Désirée et Prudence Hermine comme sur ton bracelet et non pas Prudence Hubert.
- Tu le sais.
- Oui, je sais tout sur toi, mais aucun homme de E P V ni de P E V le savent. Marc m’a rappelé peu après ton départ. Il est furieux de la soirée te concernant. Charles ne devait pas te rencontrer. Il m’attendais moi pour l’après-midi. On ira à la piscine, tout à l’heure, tu as un maillot une pièce sexy à te mettre. J’ai des modèles à ta taille.
- Une pièce, mais je préfère…
- Non, le une pièce couvre et dévoile, les hommes sont sous le charme.
- D’accord, allons à ta chambre. Je me change.
- Non, tu restes ainsi, met tes lunettes, ton chignon et nous allons jouer les secrétaires gouines pour ce couple. Jean Edouard est au courant. Une agence à nous deux, cela te tente.
- Je vais réfléchir.
- Voyons cette belle crinière en chignon sexy.
Arrivée par l’ascenseur, les grooms, les servantes sont au petit soin.
- Messieurs et mesdames, ordre formel, de ne pas nous déranger jusqu’à 18 heures. Nous prendrons une douche et que souhaites un menu tout simple comme moi. Je vais le réserver auprès du chef. Va faire tes comptes-rendus.
Charles trouve les portes verrouillées et entend :
Oui, mon chaton, lèche ma fente.. Tu es une belle gouine… Oui entre mes fesses, il est bien gros… Charles, tu n’as pas la taille requise… Mais regarde, tous les deux, ils sont beaux… Il ouvre bien… Oui, fais-le moi… Je mouille… Regarde, comme il éjacule… Oui, Val prends-la… Elle est une belle gouine… Merci, je suis ta gouine, ma chérie, tu es bien montée…
Je guette les moindres bruits. Charles s’en va.
Le téléphone sonne et confirme que Charles est jaloux de ma liaison avec Désirée.
Vers 18 heures, après une longue douche commune, je revêts un maillot une pièce blanche sexy, dos nu, décolleté en V, dénudant mon corps nu avec mes mules dorées à petits talons, les cheveux libres, mes lunettes et un peignoir court. Désirée porte le même en noir.
A la piscine, il y a personne, nous parlons, les pieds dans l’eau.
Je vois soudain Val bousculé par Charles.
Je secours Val.
Désirée fait expulser Charles de la piscine.
Aimée nous aide. Val est un peu sonné.
Je l’embrasse sur la bouche, il reprend ses esprits.
- Shawn…
- Ne dit rien, Val, elle a rendu jaloux, Charles. Tu comprends.
- Il a eu une bonne leçon. Ce maillot te va à ravir, ma belle déesse.
Nous nageons pour nous relaxer. Nous soupons, rhabillées dans nos chambres, Val et Jean Edouard restent avec nous. Les chambres 95 et 96 sont la propriété de E P V, sur ordre de Désirée, ma nouvelle chérie.
- Tu sais, mon chaton, tu l’as bien punie. Pour le bébé, je vais te trouver un amant exceptionnel, si tu souhaites en avoir un.
- Mais je pourrais le choisir, ma chérie.
- Non, il te faut un homme galant, séduisant, qui connaisse tes désirs. C’est restreint, mais nous allons le trouver. Viens, me caresser, tu jouis si bien avec moi.
Nous faisons l’amour devant ces messieurs, enchaînant les orgasmes.
Cette envie de bébé m’interroge. Je suis un peu jeune, mais j’ai une carrière assurée. Jean Edouard va me trouver tout le nécessaire.
26 octobre
Je suis encore à l’hôtel, la négociation entre E P V et P E V est très longue. Marc Alexandre n’est pas venu le 14, je suis déçue de son absence, sans raison.
A la réception, vers 9 heures, après mon bain quotidien avec Désirée, je passe à la réception :
- Prudence, un message est arrivé pour toi. Tu es resplendissante. L’hôtel te plait, je vais te faire un tarif adapté. Jean Edouard doit te laisser pour quelques jours, mais tu as ton amie Désirée.
Je lis le mystérieux message :
A ma secrétaire dévouée, Charles a monté une histoire de relations amoureuses avec Val pour te rendre jalouse. Val souhaite te revoir. Charles a divorcer de sa chérie Prisca, l’Australienne, pour sa nouvelle chérie, une certaine Natacha, la nouvelle mannequin Scandinave, qui te ressemble, mais avec un 92D. Natacha est une ancienne de P E V aussi. Au fait, si tu croises un bel Adonis, renseigne-toi. Un séjour à la mer t’attends, dès la fin de la négociation.
Ton J E, qui penses avoir trouver ton futur papa.
Que de mystères ?
- Alors, Prudence, tu es rêveuse, dit Désirée, encore en maillot une pièce.
Je me suis vêtue d’une robe mi-longue dos nu noire, avec des sandales noires à petits talons, coiffée de mon chignon et de mes lunettes.
- Oui…
- Tu rêves, ma chérie. Marc…
- Marc, il est ici.
- Non, il a envoyé des plis hier. Je les ai survolés, il y a des moyens de conciliation.
- Survol… Monaco, Polynésie, Hawaii…
- Eh bien, tu fais de superbes rêves. Tu me prends au mot.
- Non, conciliation, tu m’as dit, donc Marc va venir, si nous arrivons à nos fins.
- Au fait, tu as oublié ton petit déjeuner. Mon chaton, doit se nourrir. Aimée, monte un plateau dans la chambre 96.
La conciliation connaît des soucis. Je fais de mon mieux, si Jean Edouard pouvait me donner quelques conseils.
Vers 14 heures, je demande une pause.
Je m’effondre en larmes sur le lit, en retirant mes lunettes.
- Il manque… Oui, j’ai trouvée…
- Essuie tes larmes, mon chaton.
- Voyons, un peu, mes dossiers. Merci, Jean Edouard, j’ai la solution.
- Quelle solution, mon chaton ?
Je passe quatre heures à tout arranger. Je téléphone à E P V puis à P E V. Il me faut encore trois bonnes heures.
Il est 21 heures, quand Marc Alexandre me prend en ligne :
- Enfin, la secrétaire S a achevé la négociation. Henri souhaite te rencontrer à l’hôtel dans l’instant. Il est en vol depuis Maurice. Il sera là très tard, disons 3 heures du matin voir peut-être cinq heures.
- Marc, je peux l’attendre tant qu’il faudra. Je te veux toi aussi. Je te tutoie, mais cela mérite que je te tutoie.
- Je préviens Henri de ton accueil. Chambre…
- Chambre 56, s’il te plait, disons Désirée pour l’accueil. Nue, s’il veut. Cela fait si longtemps que j’ai pas pris de plaisir…
- Tu me sembles très coquine sous tes airs de secrétaire sérieuse. Je t’ai vu en secrétaire…
- Tu m’as vue et tu m’as pas dit bonjour… Quelle politesse…
- Tu étais trop occupée. Dans mes rêves, tu poussais un landau, sur une plage tropicale, en bikini blanc.
- Eh, Marc, en bikini blanc, ta secrétaire vaut son excellence en beauté, dit Désirée. Je te la repasse. Tu sais, ce matin, elle rêvait des Tropiques, sauf Monaco, comme Polynésie, Hawaii, bon, l’île Maurice est exotique. Elle me cache quelque chose.
- Marc, oui, j’ai dit ces lieux, sans parler de l’île Maurice. On peut se marier là-bas aussi. C’est trop tôt, je dois te connaître et Henri, me donner à vous. Tu sais que je suis une pute, disons une belle du Désir.
Il raccroche. Cela nous surprend.
- Tu as du le troubler. C’est pas le style de Marc.
- Quoi, tu le connais. Comment il est, mieux que Charles, Val, Jean…
- Tu es très coquine, mon chaton. Tu verras. Tu vas veiller jusqu’à cinq heures…
- Oui, s’il le faut. J’ai peu dormie. Sinon, tu me réveilles, si je m’endors.
- Tu oublies plein de chose, surtout tes repas, tu es amoureuse.
- Non, je te promets, mon amoureuse c’est toi. On se connaît tellement bien.
- Non, tu me caches un secret, mon chaton. Retire ton chignon, fais-toi belle, peut importe l’heure.
On frappe à la porte.
Un bouquet de roses pour P H, signé H O, avec comme mot : la belle du Désir.
J’ouvre, en secouant mes cheveux, je suis toute excitée.
H O, qui est ce mystérieux inconnu.
- Merci, tenez pour le service. Préparez la chambre 56, je descends. Un vase aussi, je vais me doucher, surtout prévenez-moi si un client venant de l’île Maurice passe à la réception. Il faudrait préparer un plat chaud entre deux heures et cinq heures, pour moi et disons deux parts ou trois…
- Ma chérie, tu es parfaite, dit Désirée en me faisant sortir.
Nous allons à la chambre 56. Les chambres 95 et 96 restent disponibles pour d’autres invités.
Je m’endors, allongée sur mon lit, sans me déshabiller. Il est 22 heures.
Mon sommeil est interrompu par une sonnerie de téléphone. Je suis nue sous les draps, seule. Désirée m’a quittée. Il est 23 heures.
- Prudence, tu es dans quelle chambre, la 56. Je suis devant.
- Marc… H O…
- Attends, je dois m’habiller. Je suis nue dans mon lit. Patientes un peu…
- J’ai tout le temps, ma négociatrice… Je t’aime…
Je revêts un kimono court blanc sur mon corps nu, je reste pieds nus, me recoiffe, mets mes lunettes.
J’ouvre. Un séduisant étalon brun de 40 ans, en tee-shirt et pantalon, m’accueille.
- Voyons, tu dois être…
Il m’embrasse langoureusement. Un baiser comme j’aime et mieux que Charles.
- Entre, je me suis endormie, ces journées m’ont épuisée….
- Tu ne devines pas, qui je suis ? C’est vrai, tu n’es pas à l’agence. Tu as un physique de rêve, une superbe voix, J E ne s’est pas trompée pour son choix. Ouvre ton kimono, tu me plais.
- Ton prénom…
Il m’embrasse encore, en caressant ma chatte trempée, avec ses mains expertes.
Un autre étalon plus âgé, 60 ans, brun, barbu, se trouve derrière lui, en costume.
Deux pour le prix d’un, je rêve. Je vois double ou je suis doublement amoureuse. Prudence, fait attention, renseigne-toi, me dis-je sans leur dire.
- Je vois que tu as fait connaissance, la Miss Caresse. Désirée a du goût, dit le second, en combinant ses mains sur mes seins aux mamelons tendus, sous la double excitation.
- Je présume que l’un de vous est le mystérieux H O et Marc. Je dois deviner.
- Tu vois ce corps, mais elle ne peut être une escorte, c’est une authentique secrétaire. Elle est trop séduisante. Tu imagines la beauté de ses futurs enfants. Ses petits seins sont superbes, j’aime trop cette superbe toison, dit le premier. Elle mouille d’excitation.
- Vous donnez vos noms ou…
- Que nous prépares, la négociatrice, un double plaisir…, dit celui qui me conduit vers un orgasme jamais connu auparavant.
- Disons que l’homme en tee-shirt est le mystérieux H O et toi, qui ne cesse de m’appeler la négociatrice est Marc.
- Tu as perdue, ma belle du Désir, dit le plus âgé.
Je jouis très fort, les doigts simultanément dans ma chatte et mon anus.
- Marc, tu me prends par les fesses, continue.. H ma chatte continue…
- Ca y est, dit Désirée, elle a fait connaissance. Ton plat chaud, il est prêt. Ces messieurs vont le déguster avec toi. Tu aimes l’amour avec deux hommes, fais-toi plaisir. Je reste à côté, si vous avez besoin de la séduire à tour de rôle.
- Non, deux pour moi toute seule, un par…
- Je vois, dit Marc. Je présume que ce sera ta première double avec deux hommes. Tu ne vas pas le regretter.
- Je plaisante, prenez-moi où cela vous plait. Charles m’a dépucelée, Désirée m’a fait découvrir mes plaisirs cachés.
- Tiens, Charles t’a prise. D’habitude, il préfère au bout de six mois, s’occuper de sa belle, qui doit se caresser seule, tandis qu’il s’occupe de son ancienne chérie. C’est comme cela qu’il fait, dit H O. Disons quand il s’occupe d’un homme et qu’il a une femme qui l’intéresse.
- Ah bon, Charles m’a fait du charme et a joué la comédie avec moi. Il m’a prise pour une naïve. Bravo, Charles, heureusement que tu n’as fait un bébé avec moi. Car, tu ne sais pas à quoi tu t’attendais, me tromper en plus d’un bébé, avec un gros divorce et toute la procédure que je connais par cœur, depuis des années.
- Oui, c’est la secrétaire de notre ami Jean Edouard, dit Désirée. Elle connaît bien les dossiers, des divorces tu as du en traiter.
- Passons, j’ai mon Marc et H O. Le bébé, ce sera pour plus tard.
- Un bébé, tu cherches un homme pour cette mission. Pourquoi, tu ne me l’as pas dit, même H O, au téléphone, Charles n’est pas l’homme promis, dit Marc. Tu n’as pas besoin d’adopter, ni par une mère porteuse. Tu choisis ton père et tout ce déroule selon tes envies.
Je me montre très active avec les deux, alternant pour me satisfaire. Je suis aux anges.
27 octobre
Nous marquons une pause vers une heure du matin, je suis satisfaite, je pense que je tomberais enceinte enfin.
- Shawn, tu nous laisse les chambres 95 et 96 pour nous reposer. On se voit tout à l’heure dit Marc.
- Non, messieurs, je me douche et on reprend. J’ai trop envie. Charles s’est montré pas romantique et sensuel quand il m’a prise. Messieurs, je suis une ancienne lesbienne, mon corps doit s’habituer à vos plaisirs.
- Oui, tu en veux encore, juste ce qu’il te faut, dit H O. Encore une petite heure et nous te laissons, faire de superbes rêves exotiques.
Vers deux heures du matin, je m’endors.
Vers 8 heures, Marc m’apporte mon petit déjeuner au lit. Je suis encore toute nue sous mes draps. Je remets mes lunettes.
- Bonjour, la belle rêveuse, j’espère que tu auras ton désir exaucé. A ton âge, il faut préparer ton avenir comme négociatrice, maman. Au fait, Prisca souhaite te rencontrer, elle m’a contactée. Elle s’est piégée elle aussi, elle est redevenue lesbienne. Mais tu as tout le temps pour la contacter, elle est aux Bahamas, avec ses deux superbes enfants, un garçon et une fille, qu’elle a eu avec qui tu sais.
- Charles l’a mise enceinte et il me fait le coup, il paye les pensions alimentaires, les frais de justice et les autres ennuis judiciaires causés.
- Du calme, il faut que tu prennes rendez-vous dans une semaine avec Emmanuelle, une gynécologue renommée. Elle suit toutes les clientes de l’hôtel, qui tombent enceinte.
- Emmanuelle… C’est pas Emmanuel, sans e, si c’est un gynécologue homme, je me refuse catégoriquement à lui.
- Tu verras. Aimée l’a déjà contactée. Tu prends rendez-vous, tu verras le résultat de ta soirée.
- Bien, je peux garder la chambre. Cela me change de mon appartement. Il me faudra une villa pour mes enfants, de l’espace, une aide et surtout de l’amour, peut importe qui sont les pères ? Mais pas de qui tu sais ? Je vais rédiger un document engageant ce séducteur sur ses responsabilités et il devra se soumettre aux miennes.
- Patience, tu planifies tout, mais un aléa ne peut arriver. Imaginons, que d’un bébé, tu portes trois bébés.
- Déjà, un bébé, je connais la situation, mais trois, je vais gérer comment ma vie. Il me faudrait beaucoup d’amour, si cela m’arrive.
Le téléphone sonne. Je décroche.
- Shawn, c’est Prisca, avec un léger accent Australien et un excellent Français, tu es avec Marc. Je t’appelle des Bahamas. Je ne pourrais être en France qu’à partir du 15 novembre pour un mois.
- Prisca, je sois claire, pas d’allusion à Charles, si je porte un de ses bébés, il…
- Je suis au courant, dit Prisca. J’ai eu quelques soucis judiciaires, mais cela est presque fini, à part le paiement des pensions alimentaires et des futurs frais d’éducation. Je n’ai rien reçu à ce jour, cela fait quand même trois ans déjà. Dès que tu as les résultats, tu me contactes. Tu n’as pas de téléphone portable. Tu transmets à Marc ou H O, qui me font suivre.
- Tu connais H O, il est charmant. Tu n’as pas épousée Charles, je ne vais pas l’épouser, mais disons Marc et H O si cela est possible.
- Deux maris, rêvons un peu, tu as rendez-vous avec Emmanuel, comme moi. Mes bébés, je les fais au vestiaire de la piscine. Il ne s’est pas gêné, glisser mon slip et je te prends avec puissance. Il m’a laissé pantelante. Quand j’ai vu Emmanuel, je suis tombée des nues, deux bébés dans les semaines qui ont suivi. Bien sûr, il disparaît un temps puis me rappelle, m’annonce que je suis désormais responsable de mes bébés, car il est en liaison avec une autre chérie. Bien sûr, je n’ai pas connue le nom de la chérie. Peut-être, j’ai reçu le 10, une photo d’une brune de dos, en bikini blanc, charmante, sans son nom, comme toujours, avec le message « je pense à toi, ma beauté, voici ma nouvelle pute, nous allons faire connaissance ». Bien sûr, pas de messages depuis le 10, tu imagines si la brune l’apprend qu’elle est considérée comme une pute.
- Tiens, le 10, c’est moi. Il m’a insultée. Tu peux transmettre le message auprès de Jean Edouard, les affaires judiciaires vont se compliquer pour lui. Merci, Prisca, nous allons devenir de grandes amies je l’espère. Tu sais, j’aurais du m’énerver, je me réserve au tribunal ou en conciliation, si cela est possible, la secrétaire de Jean Edouard, une pute à bébé il voulait dire.
- Je te tiens au courant. Je suis entièrement désolée, pour le message.
- Tu n’as pas à l’être, il se joue de nous. Je te repasse Marc.
- Non, à bientôt, Shawn, tu as un autre prénom. Je connais presque tout de toi, je travaille aussi au barreau. Je suis une grande amie de J E, l’avocat. J’ai vue des photos de la séduisante secrétaire que tu es devenue.
- Prudence Hermine, si tu veux.
Je raccroche. Le téléphone sonne :
- C’est Aimée, ton rendez-vous est pour le 3 novembre à 14 heures, avec un autre pour le 15 à 18 heures, pour des examens complémentaires.
- Deux rendez-vous juste pour un bébé, je devrais demander un report du 15, Prisca vient.
- Non, le 15 doit être assuré. Prisca sera avec toi toute la semaine. Tu cherches une villa pour ton bébé, il a besoin d’espaces, une grande villa tout confort…
- A deux heures de mon ancien appartement, que je vais devoir déménager, enceinte, sans mes hommes qui travaillent…
- Non, une villa presque équipée, que tu pourras aménager, selon tes envies à une demi-heure de l’hôtel, la même distance de la maternité et la même distance d’un discret aéroport où a atterri H O…
- Même en rêve, cela est impossible, Aimée. Puis le prix est au-delà mon salaire et de mes économies placées. Il faudrait des années pour…
- En rêve, tu penses, mais si Emmanuel te faisait un prix sur la villa disponible et sur tes rendez-vous, tu dirais oui…
- Emmanuel, si un bel homme, expert en gynécologie, qui connaît une agence pour la villa, je vais réfléchir. Je te rejoins, j’ai besoin de me baigner, de bouger. Surtout, pas un homme autour de moi, sauf Marc et H O, J E, V E et ma Désirée et toi.
- Bien, la locataire de la chambre 56, tout est déjà payé. Un homme riche a tout avancé, devine…
- Si c’est Charles, tu lui retournes l’argent…
On frappe à ma porte. Il est 10 heures. J’ai pas pris ma douche, ni habillée.
- Entrez, tu m’excuses.
- C’est Brice, ton groom que je t’ai attribuée, en cas de soucis lors de ta grossesse. Tu dois connaître les symptômes. S’il me plait…
- C’est H O en plus jeune, bien monté. Il aime tutoyer les clientes. Il est galant, séduisant, le contraire de ton ancien dragueur.
- Je vais raccrocher, Aimée. On se voit tout à l’heure.
Brice est devant moi, athlétique, 30 ans, dans son uniforme.
- Prudence, tu souhaites prendre une douche. Je te prépare tes affaires. Tu as passé une courte nuit. Je peux t’épiler les jambes, refaire ton vernis, te farder.
- Je suis encore valide. Mais si tu veux, je vais voir tes qualités. Tu aimes mon superbe corps, même si d’ici un mois, je serais différente, pas belle, avec mes rondeurs.
- S’il te plait, tu dois être une femme souriante, heureuse de ton futur bébé ou tes futurs bébés, trois peut-être. Viens sous la douche, je te laves aussi les cheveux.
- J’aime ton soutien. En l’absence de Marc et H O, J E, V E, tu seras le seul à m’approcher de jour comme de nuit. Tu seras mon confident ainsi que Désirée et Aimée.
Douchée, propre, fardée, j’hésite sur ma tenue.
Brice me trouve un chemisier léger noir sur mes seins nus, un gilet blanc, une jupe mi-longue blanche sur mes jambes nues.
- Tu ne portes pas de dessous, Prudence…
- Non, je suis libre et si tu veux me caresser, tu as l’accès direct, pas de remparts. Tu sais, aux toilettes, c’est plus facile. J’ai vu que tu es en admiration devant mes trésors intimes.
Brice n’ose répondre, mais il bande.
- Au fait pour ta villa, elle existe et tu vas voir lors de ton rendez-vous du 3. Emmanuel est impatient de te voir.
- Sa secrétaire Emmanuelle est aussi belle que moi, il en a une. Non, Emmanuelle est la gynécologue et il a un bel étalon qui assure le secrétariat, on peut rêver, mon Brice. J’ai connu des hommes lors de mes études de secrétariat.
- Non, il assure tout à son cabinet, en plus d’autres secrets qu’il va te faire découvrir.
- Dès que j’ai accouchée, je deviens sa secrétaire. Il ne sera pas déçue.
- Il devra attendre juin de l’année prochaine. Tu dois te ménager un repos, car au bout d’une date, il te sera difficile de faire certaines activités, tout en restant resplendissante. Tu sais, c’est moi qui a porté le premier jour, le 10, le bouquet de roses et les cadeaux de ton dragueur, que je déteste, il souhaitait secrètement rendre jalouse Prisca et te ridiculiser devant sa Natacha. A chaque cadeau, il me disait, elle va aimer la pute, elle tombe enceinte et je la laisse comme Prisca.
- Il a dit ceci sur moi, tu peux l’écrire sur une feuille de papier, mon dossier va s’épaissir. Allons, dans le jardin, n’importe où. Je vais mettre quelles chaussures ?
- Des sandales blanches à petits talons, pour ne pas fatiguer ton dos.
Je les chausse, pour arriver à la même hauteur que Brice.
Arrivée à la réception, je remercie Aimée.
- Regarde, comme je suis resplendissante. Brice a de nombreux talents.
- C’est pour cela, qu’il est là.
- Attention, je ne suis pas amoureuse de lui.
- Non, tu sais il est…
- Il a une chérie, donc ses talents de mise en beauté. Je sais.
- Non, il a un léger problème, avant de passer à l’acte.
- Brice, quelle voiture tu conduis ? Je suis une admiratrice des belles sportives.
- Une Ferrari F8, avec un permis spécial, pour te conduire, si tu veux sortir de l’hôtel.
- Une Ferrari, elle est louée par un riche client à l’hôtel.
- Non, dit Aimée, elle est la propriété d’une certaine Hermine, c’est-à-dire toi, mais Brice peut la conduire.
- Elle m’appartient et je l’apprends maintenant. C’est un cadeau de C…
- Non, c’est H O, qui a pensé à te faire plaisir pour de grandes promenades à son retour.
- Il est encore parti. Il me manque. Où est Marc ?
- Brice ne te suffit pas.
- Non, depuis la fin des négociations, j’ai besoin de Marc ou de H O.
- Viens, te promener, elle a besoin de respirer, de marcher, dit Aimée. Tu as besoin de manger pour deux ou trois ou quatre.
- Comment tu peux le deviner ? Pour moi, j’attends un bébé et il sera allaité, éduqué, avec un père qui porte son soutien.
Je sens une présence à mes côtés, près de la réception. Je n’ose regarder, les yeux baissés.
- Monsieur Honoré Clément, la chambre 57 est libre. Vous avez la locataire de la chambre 56 à vos côtés. Prudence, je te présente ton nouveau voisin.
- Prudence, superbe prénom, vous êtes très élégante. C’est vous, la belle en bikini blanc dans la piscine, vous seriez la petite amie de Marc.
- On se connaît. Si vous êtes un ami de Charles, passez votre chemin. Ce prénom me provoque des humeurs.
Je le détaille, je rêve, c’est un sosie de Charles.
- Vous êtes un membre de sa famille. Vous venez aux nouvelles. Désolée, je ne vais pas manger avec vous. J’ai assez de soucis à régler. Brice, on va prendre l’air et tu me conduis dans ta Ferrari. Ce midi, je ne mange pas à votre table.
- Vous faites erreur, Charles, je ne connais pas. Je suis un de ses frères, mais cela fait depuis son mariage avec Prisca, que je ne l’ai plus revu.
- Prisca, je l’attends dès le 15 à l’hôtel. Elle s’est mariée et a du divorcée après l’accouchement de ses deux enfants, j’imagine. Charles ne paye les pensions alimentaires, n’assure la visite et la garde, j’imagine. Je connais le monde judiciaire. Donc, je déjeune ce midi, Aimée.
- Excusez-moi de vous avoir embarrassée, je vais faire pression que les différents judiciaires soient réglés au plus vite. Prisca doit être heureuse.
- Si jamais j’ai un bébé de votre frère, je vous préviens. Aimée, tu le fais nécessaire dès le 3. Bon séjour, je vais me détendre dehors.
Brice m’escorte.
- Tu n’es pas allée avec diplomatie. Je te comprends, Prudence.
- Je souhaite le bonheur à Prisca, les complications judiciaires à Charles, sans compter l’éventuel bébé que nous aurions eu lors de ma soirée.
Pendant tout le séjour d’Honoré, je reste discrète, sans m’inviter à sa table.
J’ai des nausées, à sa vue, mon corps se transforme, chaque partie devient sensible. J’ai hâte de mon rendez-vous. Brice conduit avec tact la Ferrari. J’aime, le grand air. Je découvre la région.
3 novembre
Vers 13 heures, vêtue d’un tailleur blanc, sur mesure, avec ma jupe spéciale grossesse d’un mois, sans chemisier, chaussée d’escarpins blancs à petits talons, les cheveux libres, fardée, je contacte Brice :
- Le rendez-vous est à 14 heures. Il faut combien de temps pour s’y rendre chez Emmanuel ?
- Un quart d’heure…
- Tu roules à vive allure, alors. J’ai pas vu de cabinet de gynécologie dans les parages.
- Non, il est dans une villa, on est passé devant, je te l’ai fait remarquer. Tu devais rêver certainement.
- Bon, tu viens me chercher quand tu veux. J’ai hâte. Je dois être une femme heureuse, mais mes amours me manque. Mais toi, dans mon ventre, j’ai hâte de te connaître. Quoi, vous êtes deux à bouger.
- Prudence, tu parles à qui ?
- Rien, je rêve. Tu sais il faut penser à Noël, aux cadeaux pour mes amours.
Arrivée à la villa, je suis subjuguée par la grande villa, à l’écart de la route menant à l’hôtel.
- Elle vaut une fortune, dis-je. Si ma prochaine villa est aussi grande…
- Ma fille Prudence, dit un superbe étalon de 60 ans, barbu, grisonnant, athlétique, quelle élégance. Je suis E…
- Emmanuel, sans E, allons-y. Je crois que j’attends deux…
- Nous verrons. Vous êtes très détendue, pour un premier mois de grossesse.
- J’ai mis du bien, dis-je. Je me sens heureuse avec Brice, mais aussi avec leurs futurs pères.
- Déshabillez-vous, installez-vous. Il chausse ses lunettes reliées à l’ordinateur. 25 ans, encore vierge il y a peu. Je vais vous faire un examen de votre intimité. Si cela est douloureux, je stoppe et je reprends, une fois détendue.
- Ne stresse pas, Prudence, dit Brice. Tu as déjà fait des examens gynécologiques.
- Mais avec une femme, toujours, je suis un peu nerveuse.
- En cas, votre excitation est normale. Votre futur père a fait un excellent travail, la fécondation a bien eu lieu, au bon endroit.
- Pourtant, on m’a dit que j’étais stérile que jamais je ne pourrai avoir un bébé.
- En tout cas, regardez la vidéo en direct. Vous voyez quoi ?
- Un, non deux…
- Attendez, je refais l’opération.
- C’est froid. Mais refaites si vous voulez la confirmation… Un garçon… Une fille…
- Brice, vous confirmez. Brice.
Il est tombé dans les pommes, mon pauvre Brice.
Il revient à lui. La vidéo enregistre les images. Ils sont bien deux. Je suis aux anges.
- Messieurs, je confirme j’ai deux bébés pour mon premier mois. Marc et H O ont fait un excellent travail. Il faut les remercier. Au fait, je suis ta fille, dernière nouvelle, j’ai perdu mes parents à mes cinq ans. J’ai été adoptée par Aimée, selon J E, l’avocat pour qui je travaille.
- Brice, en rentrant, tu fais le nécessaire. Je veux l’un des deux ou les deux au téléphone. Cet après-midi, je vais rester à l’ombre dans le jardin. Ils ont bougé encore. Je les sens. Je connais J E, nous en parlerons au moment venu. Je veux que ma fille soit heureuse de ses jumeaux.
- Bon, je vous prévois la visite du 15 à 18 heures. Nous verrons l’évolution. Tu cherches une grande villa de tes rêves. Une est disponible, le loyer on verra plus tard, avec une chambre pour les jumeaux, une chambre pour ton couple, une chambre d’amis avec chacune une salle de bains, un grand salon, un grand jardin…
- Tu me donnes l’adresse, Emmanuel, on va bien s’entendre. Je peux négocier le loyer, les services divers… J’aime quand on me tutoie, cela fait…
- Désolé, tu devras t’abstenir de toute activité disons dès Noël, pour ton bien et tes jumeaux, mais tu restes en forme. Je vais m’assurer de tout, à ta villa. Il faudra juste ta signature, Prudence. Brice, tu vois la villa « Jardin des Roses », c’est pour elle. Il y a une collection de roses, dont certaines sont fournies pour l’hôtel et ta chambre. Tu ne négocies rien. Tiens, je te donne même la vidéo et quelques photos en plus du compte-rendu d’ici quelques minutes, pour ton docteur, Svetlana, une amie de Prisca, que tu connais.
- Pas physiquement, j’ai hâte de la rencontrer. Tu l’as suivie aussi.
- Elle était comme toi, stressée, mais après…
- Après, tu veux me caresser, si tu veux. Je vais rêver de mes prochaines vacances exotiques.
- Oui, Emmanuel, elle se voit en bikini sur une grande plage, nageant dans les vagues, avec le père de ses enfants et Aimée et toi.
- Non, ces jumeaux ont deux pères. Il faudra le test de paternité de ces messieurs.
- Tu as entièrement raison, Prudence, tu connais le sujet. C’est vrai, tu es la numéro 1 du cabinet de Jean Edouard, la future directrice des avocats de ton barreau.
Une promotion, ma grossesse, j’ai droit à quelques privilèges.
Brice, à la villa, chauffeur, mais en respectant la vitesse.
Arrivés à la villa, je découvre des dessins me représentant nue, dans des poses académiques, signés O.
- J’oubliais, c’est Emmanuel O qui les a dessinés. Il en fait plusieurs pour se relaxer. Regarde, il y a ces sculptures de toi nue, agenouillée, avec les cheveux libres et en chignon et lunettes.
- C’est très ressemblant. Il m’a vue à l’hôtel. Il aurait pu venir me voir.
- Un artiste se fait discret. Surtout quand il a su que tu venais le voir, il est resté très discret. Mais il te connaît bien, depuis tes cinq ans, comme tu l’as dit à son cabinet.
- Je vais lui faire un cadeau pour Noël. Vous deux, pour le prochain Noël, chez Prisca, on jouera ensemble avec vos cadeaux, dis-je en caressant mon ventre arrondi. Il est mon père…
- Mais tu peux le faire avant, pour le Noël, qui vient. Tiens, il neige. Il va falloir passer la nuit ici, c’est trop dangereux. Il est ton père adoptif. Il a voulu que tu sois la meilleure, J E te connaît bien aussi. Demandes-lui ?
- Laisse-moi m’occuper de la cuisine, si le frigo et les placards sont pleins. Ils le sont. Voyons un peu. Préviens Aimée, tu restes ici. Tu vas te blottir contre moi, avec une couverture. J’ai besoin de chaleur.
Aimée accepte.
- Tu me le gardes bien au chaud. Dès que la route est dégagée, vous rentrez. Tu as vu Emmanuel, c’est un charmant père, adoptif.
- Ma chérie, tu seras fière de moi. Nous avons peu parlé avec mon père adoptif, mais je vais le rendre heureux de mes jumeaux, voir de mes triplés. Je sens encore de l’activité dans mon ventre.
La vie dans la villa entièrement aménagée s’organise. Je dessine des plans, prends des mesures avec Brice. Je me renseigne sur des suggestions, sans téléphoner. J’ai besoin de calme.
La neige dure jusqu’au lendemain matin. Si les jumeaux étaient nés, ils seraient déjà dehors. J’imagine leurs rires, leurs fous rires. Moi, je connais un soudain fou rire, en préparant le souper.
- Tu viens de rire. Tu es heureuse.
- Oui, sans Marc et H O, je suis heureuse de mes jumeaux ou triplés. Ils m’ont provoqué mon fou rire. J’en pleure de joie. Viens me réchauffer, allume la cheminée, on va manger près de la cheminée, il faudra aménager un coin avec des coussins. Il faut mettre de superbes couleurs. Il me faut un homme à tout faire ici. Je ne suis pas très habile, juste pour écrire mes courriers.
- Je vais t’apprendre, Prudence. Je vais m’occuper des roses. Il faut les protéger. Non, elles sont sous serre. Il pense à tout, Emmanuel. Tu es amoureuse de lui, Prudence.
- Arrête avec Prudence, ce sera entre nous Miel. Miel est très beau, tu as vu le miel qui a coulé chez Emmanuel. Emmanuel est mon père adoptif, je lui dois une amitié de sa fille vers son père.
- Oui, tu es une drôle de femme. Séduisante, intelligente, qui ne désires pas de bébé, qui en attends deux, avec deux pères différents, tu es souriante quand tu en as envie. En plus la fille d’un gynécologue et de la réceptionniste Aimée, tu es une sacrée chanceuse.
- Rejoins-moi sous la couverture, j’ai un peu froid, malgré le feu de la cheminée.
- Tu es toute nue sous la couverture. Tu n’es pas frileuse, toi, Miel.
Je me colle contre lui, après le dessert. Il a tout rangé dans le lave-vaisselle.
Je m’endors, d’une seule traite, il est 21 heures. Il reste à mes côtés, à veiller au feu.
4 novembre
Vers 6 heures, j’émerge. Je suis seule.
- Je te prépare quelque chose, Miel. Personne n’a appelé, les lignes sont peut-être coupées. Il faudra attendre vers midi, pour partir.
- Je ne suis pas pressée, tu as aimée cette nuit avec moi. Tu as mis les formes, mon Miel a fait le reste. Enceinte, je m’occupe de toi aussi, en plus de mes jumeaux. Pénélope et Brice.
- Non, Pénélope et Ulysse, Miel, c’est comme dans l’Histoire.
- Bon, allons pour Pénélope et Ulysse, ou Octave pour le O. J’attends l’accord de leurs deux pères et le tien et celles de mes amies. Viens m’embrasser, je présume, tu m’as jamais embrassée une superbe femme enceinte sur la bouche. Je savais que tu étais puceau. Tu as beaucoup aimé, je présume. Tu me réponds.
- J’arrive avec un réconfortant, pour nous deux.
- Merci, en effet, on dirait que tu as fait cela toute ta vie.
J’entends du bruit dehors.
On frappe à la porte. C’est Marc, avec son Alpine ancienne génération avec ses pneus neige qui a pu passer.
- Tiens, tu es en galante compagnie. C’est Brice. La neige vous a bloqué.
Je me lève, mets la couverture pour cacher ma nudité et je me rends aux toilettes pour me soulager et me faire belle.
- Marc, j’en ai pour une minute. Tu sais, j’ai des envies de me soulager soudaine. Brice, dit-lui ou je lui dis.
- Quoi, ma belle Prudence, quelque chose que je dois savoir ? Voyons, tu as vu hier Honoré, puis ton gynécologue Emmanuel, dont tu es devenue son amie et il t’a offert la villa où je te retrouve.
- Désolée, j’aurais du te montrer quelque chose, si la neige m’avait pas bloqué. Brice met le lecteur en route. Regarde bien. Je suis encore nue sous ma couverture, je vais me rhabiller. Dis donc, la douche est superbe. J’y passerais des heures. Mais je dois te rejoindre Marc. Emmanuel est mon père adoptif, pas mon chéri. H O est encore en voyage…
Je sors de la douche au bout de la lecture de la vidéo, dans un peignoir un peu grand pour moi, mais qui cache mon corps nu, excité.
- Tu réalises ton rêve, ma belle Prudence, dit Marc, en m’embrassant sur les joues. Je sais qu’Emmanuel est ton père adoptif, je voulais te taquiner.
- Notre rêve, et celui de H O, qui me manque. Je suis heureuse pour nous trois, disons nous cinq, avec Brice. J’ai fait quelque chose pour Brice, c’est un secret entre nous. Mon père a dit à Aimée pour les jumeaux. Mais je veux connaître la vérité sur mes parents, mon bracelet fétiche je ne l’ai plus. Je déteste ce bracelet offert par qui tu sais ?
- Oui, Miel, Marc, je vais vous aider à l’aménagement de la villa.
- Quels sont leurs prénoms, ma chérie ? dit Marc. Quel bracelet tu parles, je vais me renseigner auprès d’Aimée.
- Je te laisse le choix. J’ai fait un choix. Nous verrons plus tard. Je vais me rhabiller, il fait froid dehors, surtout je rentre en Ferrari. J’ai oublié mes bas. Sans ce bracelet, on pourra rien faire…
- Mon Alpine est mieux, si tu es frileuse. Ce bracelet t’occupe beaucoup l’esprit.
- Disons, qu’elle a une chaleur à partager, à protéger, à adorer, dit Brice. Pour le bracelet, je m’en occupe.
Le téléphone sonne. Je décroche :
- Emmanuel, je suis d’accord pour la villa. Elle est chaleureuse. On se voit le 15, merci pour vos œuvres.
- Marc est à vos côtés, il est au courant.
- Bien sûr, il a vu la vidéo. Je peux la montrer à mes amis.
- Oui, suis mes conseils, la grossesse sera menée à terme. Ton bracelet tu ne l’avais pas avec toi. Je t’ai dit qu’il allait te porter chance.
- A bientôt, le 15, j’ai hâte. Ils bougent encore. Non, le bracelet a été remplacé, je le veux entre mes mains, le plus rapidement possible. Je dois me calmer.
Je raccroche.
- Nous rentrons à l’hôtel. Je vais rester près de la cheminée, avec toi, Marc. Brice, tu es libre de nous amener ce que tu veux. Tu as déjà ton cadeau de Noël, avec un peu d’avance, toi, Marc et H O aussi. Il me faut un cadeau pour moi, mes amies.
- Je m’occupe de tout, disent Brice et Marc en cœur.
- Messieurs, vous devrez être à la hauteur de mes désirs, mes coquins.
- Nous sommes coquins, mais toi, tu es une sacrée coquine, Miel, dit Brice, en m’enserrant par derrière, les mains sur mon ventre, rejointes par celles de Marc.
A l’hôtel, j’ai des compliments des clients, même de Honoré, qui est sur le départ.
- Honoré, vous partez, sachant que je suis enceinte. Les tests de paternité vous parler. Si Charles a commis une faute, il paye la note très salée.
- Il paiera. Prisca est furieuse de son attitude à votre égard. Charles lui désormais formellement interdit de se déplacer avec ses enfants, qui restent aux Bahamas.
- Dès que j’ai accouchée, je demanderais la garde et la visite des enfants de Prisca. Ce sont un peu les miens aussi.
Aimée est fière de moi, tout comme Désirée, qui est rentrée d’un vol privé dans la matinée, après une halte improvisée au Canada, en provenance des Bahamas. Elle a du voir Prisca.
J’aide Aimée pour préparer le Noël de l’hôtel.
15 novembre
Marc me dépose peu avant 18 heures chez Emmanuel. Il reste à mes côtés. Brice est resté à l’hôtel.
- Tu es encore plus resplendissante. Donc, nous avons deux jumeaux, selon les confirmations par mes confrères de la maternité, dit Emmanuel.
- Un triplé ne peut être possible, dis-je, curieuse.
- Un troisième bébé caché derrière les deux autres, dit Marc, surpris.
- Vérifions, prenez place.
Une fois installée, je commente la vidéo en direct.
- Regardez, il y a six pieds, je ne vois pas le sexe. Ce bébé se cache.
- Oui, des triplés, c’est rare, surtout pour une femme stérile. La nature vous gâte. C’est encore une fille.
- Oui, c’est une fille comme Pénélope la première
- Pénélope, c’est un beau prénom, ma chérie, dit Marc. Il faut appeler la seconde, Prudence comme toi.
- Non, je préfère Belle, c’est plus coquin, dis-je. Bienvenue Belle, Pénélope et Octave, c’est mon choix, mon chéri. Je sais et le test le prouvera que tu es le père d’un des triplés, les deux autres, c’est ce discret H O.
- Attendons, juin, Prudence, pour les résultats des tests. Marc, H O vous ferez les tests en mai. Tu dois changer ta chambre de jumeaux, un troisième lit à monter. Le reste est pas encore en place.
- Si, il y a deux berceaux, une table à langer que j’ai montée toute seule, deux chaises hautes, et la décoration j’hésite, malgré mes nausées, je m’occupe dans cette villa, avec Brice et des fois mon Marc.
Soudain, j’entends du bruit dehors.
La porte s’ouvre. H O en personne, en costume.
- Tiens, je parlais de toi, mon chéri, dis-je, encore installée. Je peux me doucher, me soulager et me rhabiller, cette robe me va à la perfection. J’ai droit à un baiser ou un bisou, tu m’as manquée.
- Quelles sont les nouvelles de tes jumeaux, dit H O, en me faisant un gros câlin, en faisant attention à mon ventre.
- Des triplés, dont deux de toi certainement, Belle, Pénélope et Octave, ton prénom je présume. Je me refais une beauté.
Les trois hommes parlent entre eux. Je me refais belle.
- Bienvenue, mes chéris, nous allons bien nous entendre, dis-je tout bas.
Rhabillée de ma robe rouge moulante, par mes seins qui ont grossi, je fais du C désormais, mon ventre arrondi mis en valeur, c’est une robe de V E, mon couturier fétiche, je les rejoins.
- H O, tu dois conduire une DS berline bleue, je ne peux t’indiquer l’année. Elle est aussi bien entretenue que l’Alpine de Marc. Bleue comme celle de mes parents.
- Elle l’a vue la DS, dit H O.
- Non, elle l’a juste entendue et depuis sa position, elle ne pouvait voir ta voiture. Elle possède l’oreille d’une passionnée de voitures sportives. Tu sais la Ferrari F8 rouge que tu as vu le fameux soir, elle lui appartient.
- Elle a des goûts de luxe, la villa t’appartient, dit H O.
- Pas encore, je suis la locataire.
- Non, Prudence, tu es la propriétaire, tout est en règle, je ne sais si ce sont tes talents de négociatrice ou ton cabinet d’avocat avec le notaire.
- Une Ferrari, une villa, des triplés, un superbe Noël en vue, mais pas sous les Tropiques, à la villa ou à l’hôtel, en fonction de ta condition, dit H O. Cela mérite un gros baiser.
- Ne m’étouffes pas, non, caresse mon ventre, cela porte chance.
Les mains de mes trois hommes entourent mon ventre arrondi.
A Noël, je suis bien entourée. Prisca n’a pas pu venir le 15 novembre et elle ne peut venir pour Noël. Mais j’ai une nouvelle amie, le docteur Svetlana. Elle est aussi grande que Prisca, élégante, brune aux cheveux courts, 1,90 m sans ses talons, une beauté Slave parlant un excellent Français avec son professeur Prisca. Elle me suit sur ma maternité. Les triplés sont très actifs de jour comme de nuit, malgré mes deux amours.
Au jour de l’An, je dois le passer au lit et les toilettes. Je mange sans trop d’entrain, malgré le yoga, un peu de gymnastique et ma vie à la villa. Les rires de mes triplés vont l’envahir dès leurs naissances.
Peu avant la Saint-Valentin, je reçois un mystérieux cadeau, une superbe montre de collection Ferrari.
Un mystérieux appel téléphonique me surprend le même jour :
- Alors, la belle de la piscine, on se souvient de moi. Tu as fait forte impression à mon frère. Il t’aurait prise, lui aussi. Sache que je ne dois rien, aucun de tes bébés n’est le mien. Je ne ferais pas le test de paternité. Tu seras comme ta chérie Prisca. Ta carrière passe avant tout, tu vas devoir me les confier à la garde et à la visite, tu n’as pas la carrure.
- Charles, je te déteste…
Je me mets à pleurer, comme jamais auparavant.
Marc prend le téléphone.
- Tu es content, elle pleure. Prisca, le même scénario, tu dragues, tu les mets enceinte et tu assures la garde. Non, pas cette fois, ce sera au tribunal que Prudence va régler l’affaire, pas par conciliation.
- Le juge sera d’accord avec moi, elle ne verra jamais son fils Octave. Les filles, je lui les laisse. Dès son accouchement, je récupère Octave et elle devra assumer ses responsabilités. Elle a couché avec toi, donc tu es fière de ta…
- Laisse-moi, Charles. Tu as un mauvais caractère. Je comprends mieux Prisca. Tu nous mets enceinte, tu ignores le sens d’être père. On se voit au tribunal, je te conseille…
- C’est vrai, le cabinet Jean Edouard, j’ai des parts. Je peux bloquer ta promotion dans les 24 heures. Tu fais moins la fière.
Je raccroche.
- Marc, comment il a le numéro de la villa ? Je veux une enquête. Fais le nécessaire, pour que Charles soit évincé de toutes activités dans mes emplois où il a des fonctions, au régime sec. Il me présentera des excuses. Excuse-moi…
Je m’effondre en pleurs sur le canapé, sous ma couverture. Je suis toute pâle, j’ai de violentes nausées. Je dois me réfugier aux toilettes.
- Marc est très inquiet, H O aussi.
- C’est Charles, dit Marc, le responsable. Elle était super en forme et un appel, elle déprime. Nous allons l’aider, à passer une Saint-Valentin qu’elle ne va pas oublier. Préviens Prisca, il lui faut une présence féminine. Elle va venir ici, le droit est du côté des deux.
- Prudence, on va régler ceci rapidement. Tu dois vivre heureuse.
- Quand va cesser ce comportement d’enfant gâté, moi, l’orpheline, je le hais, je vais…
Je repars aux toilettes.
- Tu es une orpheline. On ne savait pas. Tu n’as jamais connu tes parents, dit Marc, en me consolant, j’ai encore les larmes aux yeux, qui coulent. Essuie tes larmes et ta bouche.
- Oui… A cinq ans, suite à un mystérieux accident, un chauffard a percuté la voiture de mes parents, une DS, sur une petite route non loin d’ici. La voiture était selon les experts, qui n’a jamais été retrouvée, une BMW sportive blanche. La DS était bleue. Je m’en souviens, la DS, j’en suis sortie vivante. Je recherche ce chauffard. Je pense que Charles est peut-être le chauffard. Je ne suis pas sûre.
- Je vais me renseigner. Des BMW sportives blanches ce sont des modèles courants. Tu te souviens d’un détail précis, questionne Marc.
- Oui, l’homme a perdu un bracelet qui s’est cassé lors du choc, avant sa fuite. Je l’ai toujours sur moi, mais je l’ai perdu à la piscine, le 10 octobre, à cause de Charles, qui l’a remplacé. Je n’ai plus de preuves, désolée. C’est ma faute.
- Non, le bracelet Aimée l’a garder en un lieu sûr. Charles ne le sait pas. C’est elle qui a permuté les plis. Aimée t’a adoptée et tu as connue aussi Emmanuel, ton père adoptif. Tu t’en souviens, Shawn c’est un prénom pour ta sécurité.
- Oui, on m’appelle Shawn même à l’école jusqu’aux cours de secrétariat. J’étais un garçon manqué, je jouais avec les jeux de garçon.
- Si c’est Charles le chauffard, il risque très gros, meurtre, délit de fuite et autres poursuites judiciaires, surtout s’il touche à tes enfants, dit H O. Mes avocats s’en chargent. L’enquête sera ouverte de façon officielle, avec des témoignages.
- Je crois que la BMW partait vers l’hôtel. Vous avez une carte de la région. Je me sens mieux, maintenant que je connais la vérité sur moi. Je veux que la tombe de mes parents soit fleurie avec les roses du jardin, dès que j’aurai accouchée.
A la Saint-Valentin, je dois aller au tribunal, pour des problèmes à régler et surtout l’enquête, Prisca m’accompagne. Elle me plait, nous passons des heures à parler de tout.
Vêtue de ma robe noire sur des bas noirs, de bottes noires, de lunettes noires, d’escarpins noirs à petits talons et d’une voilette, je passe incognito, devant Charles et ses avocats, Prisca me suit de loin. Prisca est une grande brune aux cheveux longs, très athlétique, ancienne nageuse, surfeuse, pratiquant le yoga, en plus d’être avocate.
- Une superbe veuve, enceinte, son chéri est mort après lui avoir fait l’amour, dit Charles, en plaisantant.
Je manque d’avoir une nausée, je me retiens et j’entre dans la salle d’audience. Tout le monde me regarde.
- Affaire Shawn contre Charles, pour la future garde d’Octave, plus les gardes de Eléonore et Emmanuelle, les pensions alimentaires et l’éducation des filles Eléonore et Emmanuelle, nous attendons Shawn, dit le juge.
- C’est un bel homme, je présume, dit Charles en plaisantant avec ses avocats. Il a couché avec ma Prisca, pour me tromper.
Je me présente à un des membres de la cour.
- Je suis Shawn. N’en déplaise à certains. Voici les documents officiels, j’espère que Prisca sera fière de cette audience. Elle n’a pas pu venir, Charles. Elle sera représentée par une avocate du cabinet de Jean Edouard. Je n’ai pas besoin d’avocat. Cette révélation va jeter un trouble, je le sais. Surtout, si des faits que je connais sont portés à la connaissance des autorités. Je n’en dirais pas plus.
- Donc, Shawn, nous avons en possession une enquête qui est ouverte, suite à de nouveaux éléments, suite à un accident routier, dont vous êtes la seule survivante. En effet, le chauffard ignore à ce jour, que vous êtes la seule survivante. Un bracelet ici présent, nous a fourni de nombreuses traces ADN, qui ont été croisées avec les ADN de Eléonore, Emmanuelle, ainsi que vos futurs bébés. Charles, veuillez nous expliquer à la cour, comment se fait-il que vous réclamer la future garde d’Octave, alors que vous êtes le père de Belle, dont Shawn attends sa naissance.
- Vous faites erreur, Shawn ment. Elle n’a jamais été dans cette DS bleue, j’ai vu deux adultes amoureux. Elle va me le payer.
Prisca arrive à l’improviste.
- Madame, veuillez décliner votre identité.
- Prisca, mère d’Eléonore et de Emmanuelle, amie de Prudence, je suis venue des Bahamas. Mes filles sont en lieu sûr. J’ai su pour Prudence. Charles, tu as des explications à fournir à la cour. La prison t’attends, mon ancien époux. Prudence m’a trompée, est bien, elle est lesbienne. Je l’aime, ainsi que ses triplés. Le bracelet doit être remis à Prudence, pour diverses raisons, dès la délibération. Ma cliente l’exige.
- C’est un coup monté. Prisca, tu avais interdiction formelle de venir avec tes filles dont j’ai la garde depuis Miami. Le bracelet n’appartient pas à Prudence.
- Miami est aux Bahamas, dernière nouvelle, dis-je étonnée. Charles a le pouvoir de me refuser ma promotion à ce barreau, Maître Prisca. Le bracelet ne m’appartient pas, alors à Natacha, ta nouvelle chérie.
- Oui, ma cliente a raison. Le barreau a confirmé la promotion. Charles n’a aucune fonction ici, ni ailleurs en France. La cour va devoir statuer, dit Prisca, qui est aussi avocate reconnue, en plus de son emploi de mannequin.
- Placé ce monsieur Charles, en détention provisoire, saisissez l’ensemble de ses biens et ses comptes bancaires, les droits qui lui sont donnés pour ses filles sont annulés. Il est aussi reconnue coupable de meurtres, disons de crimes avec délit de fuite, la peine sera à la hauteur. La cour délibérera le 5 mai, c’est-à-dire un mois avant l’accouchement de votre cliente, Maître Prisca. Monsieur Charles aura interdiction absolue de quitter son lieu de détention, ni contact avec les personnes impliquées.
- Je proteste, ce sont ces deux qui doivent payer…
Il est embarqué sans ménagement, malgré qu’il soit le père de Belle. Belle sera éduquée comme ma propre fille.
Je rejoins Marc et H O, à la sortie du tribunal, après une courte pause aux toilettes. Je change mes lunettes noires pour des lunettes de vue.
- Alors, elle est heureuse la fausse veuve, dit Marc.
- Tu aurais voir la tête de Charles. La veuve Shawn l’a mis dans de beaux draps.
- Au fait, pour Belle, tu fais comment, dit Prisca. Tu deviens sa mère officielle, sans un père.
- Mais Marc et H O vont l’éduquer avec mes triplés et tes filles, nous formons une grande famille. J’ai une pensée…
- Ne dis rien, tu vas te faire pleurer. Sois heureuse, tu n’as pas encore mes filles. Elles vont t’adorer. Tu seras leur seconde maman, deux papas, le bonheur.
- Oui, prenons un bon repas, j’ai faim. J’ai encore eu des nausées, mais je m’habitue, dans mon ventre, cela bouge.
Sur le chemin du retour, à bord de la DS de H O, Prisca, qui mesure 1,85 sans talons, me fait une mystérieuse remarque :
- Dis donc, les appui-tête sont refaits, c’est du travail d’amateur. J’ai failli marcher avec mes pieds nus sur un morceau de verre. Regarde, Prudence.
- Oui, c’est un morceau de verre d’une monture d’une jeune fille de cinq ans.
- Comment tu le sais, que cette DS appartenait à tes parents, dit H O. Tu me l’as dit le 15 chez Emmanuel.
- Je le sais. Je suis la seule témoin de l’assassinat de mes parents, une autre DS cabriolet bleue nous suivait, puis elle a disparue, son conducteur n’a pas témoigné.
- Une DS cabriolet bleue, J E en possède une.
- J E, il me connaît pas assez, dis-je. Voyons, tiens, l’accès à une trappe. C’est l’œuvre de mon papa, il avait des astuces en cas de souci, je devais me cacher, mais cela était un peu juste à cinq ans. A la villa, il faut faire examiner les portières avant, les vitres et le pare-brise ont été remplacés, on va pas laisser des impacts de balle visibles. Il faut faire par un garagiste. Emmanuel est mon père et il connaît J E, car je suis la secrétaire de J E, donc tous les deux me doivent la vérité sur cet assassinat.
- J E ne te connaît pas, dit Marc. Cela fait 25 ans qu’il te connaît, il a assisté à ta naissance confidentielle. Ton père est un officier très important. J E est un ami de la même unité confidentielle. La protection devait être assurée avant. Avec la révélation Shawn, ta vie doit être assurée.
- Shawn est le prénom de sécurité. Charles a été bluffé, je le reconnais. Mon existence est révélée. Personne ne pouvait savoir que j’étais dans la DS, lors de l’assassinat. Je me suis cachée et j’ai entendue les coups de feu, par Charles et un autre homme, peut-être Honoré Clément…
- Honoré, mais il a racheté la DS pour la restaurer, dit H O. Tu le connais.
- Oui, je l’ai vu une fois à l’hôtel, le 27 octobre l’an dernier. Il semblait pas connaître Charles. C’est curieux, c’est son frère. Prisca, il a assisté à ton mariage.
- Je ne connais pas ce Honoré, Charles a fait un mariage très intime, moi, ses rares amis, dont Natacha. Natacha devait assurer la garde de mes filles, si Charles décède.
- Tiens, de mieux en mieux, on emprisonne Charles, Natacha prend le relais avec Honoré, l’enquête va être brûlante, dis-je. Branle-bas de combat, il faut agir dès maintenant. D’ici deux mois, Honoré et Natacha seront au tribunal pour une audience avec Charles.
Tout le monde s’active, on retrouve le calibre des deux armes, des enquêtes sont menées sur Charles, Honoré et Natacha. Natacha devait épouser Charles prochainement.
Les enquêteurs sont troublés par mes révélations, car le sceau confidentiel concerne l’enquête. Je suis une personne à éliminer, la seule témoin ou J E est à éliminer aussi.
Je me lie d’amitié avec Eléonore, Emmanuelle, les filles de Prisca, qui me comblent d’attention, le jardin devient le lieu de cueillettes des roses, pour embellir la villa.
Prisca souhaite rester plus longtemps. Je la comprends, Charles l’a trahie. Moi, sa nouvelle amie, je fais l’objet d’enquêtes judiciaires, qui pourraient compromettre mon nouvel statut.
J E m’avoue tout sur mon enfance. Il s’est réfugié à la villa d’Emmanuel, il y a 20 ans, sans connaître l’identité des passagers de la DS bleue.
Il n’a jamais témoigné sur la disparition de sa DS cabriolet, le jour de l’assassinat.
Ma mère naturelle était un officier de gendarmerie qui a enquête sur des meurtres en Afrique commis par le père de Charles et de Honoré. Il fallait l’éliminer, même mon père naturel, un officier des services secrets, opérant en Afrique. H O, alias Shawn Octave a échappé aux meurtres en Afrique, car il était le seul garçon, les autres victimes sont des femmes violées et tuées. Charles voulait me violer, pour se venger et peut-être me tuer après mon mariage avec lui.
Je tente de rester heureuse, malgré la situation de souvenirs du passé douloureux, que jamais devait ressortir de ma mémoire.
En avril, au bout de deux mois, au tribunal, je suis excusée, Prisca se fait insulter pour propos mensongers sur ma personne par Natacha, car je n’étais pas dans la DS bleue.
Mais les preuves démontrent le contraire. Les experts sont formels, une jeune fille de cinq ans se trouvait à l’arrière.
La DS est exposée à Charles et Honoré et aucun ne trouve la trappe, alors que Honoré la fait restaurer. Les impacts de balles sont formels.
Charles et Natacha sont emprisonnés avant le délibéré du 8 mai.
Les tests ADN du bracelet et des empreintes dans la trappe confirment ma présence. Je portais le bracelet, le jour de l’assassinat.
Je suis à mon septième mois de grossesse. Je me sens resplendissante, mes exercices pour mon accouchement se font avec Prisca, mon professeur et ses filles.
Je ne sais si le huitième mois, je vais encore tenir. J’ai restreint certaines activités. Je me concentre sur mon avenir de mère. Je fais les démarches pour que Belle soit à ma charge et non de celle de Charles, qui m’a trahie.
8 mai
Vers 3 heures, dans ma chambre, nue sous mes draps, avec Eléonore et Emmanuelle, et Prisca, pour me surveiller, je me réveille et je sens quelques mouvements dans mon ventre, inhabituels.
Je me rendors, mais vers 5 heures, j’annonce :
- J’ai des contractions. Prisca, appelle tout le monde, surtout Svetlana et Emmanuel, il faut me transférer en maternité. Ils ont envie de sortir.
Prisca se réveille, dans sa chemise de nuit blanche.
- Tu as…
- Oui, ma chérie, j’ai les contractions. Si cela continue, il va falloir un véhicule rapide…
Marc arrive.
- J’ai fait le nécessaire, habille-toi. Ta valise est déjà prête, grâce à ton Shawn Octave. Je n’arrive pas à joindre Svetlana, mais Emmanuel qui était de garde, t’attends avec impatience.
Shawn Octave, sur une chaise roulante, immobilisé suite à un accident avec la DS, qui est un peu endommagé, arrive avec la valise.
Je sors de mon lit, enfile une robe de grossesse sur mon corps nu, Prisca me chausse de mules dorées à petits talons, mettant en valeur mes ongles des pieds vernis. Je mets un manteau pour me couvrir.
- Prisca, tu as vue mes jambes. Elles sont non épilées. Je dois être belle.
- La beauté après l’accouchement, je ferais le nécessaire. Je pense que tu as au moins 24 heures entre le premier et le troisième. La journée sera longue. Sachant que c’est ton premier accouchement. Je suis ta sœur aînée, issue de ton père officier des services secrets et de ta mère, officier de gendarmerie.
Marc me prends dans ses bras et m’emmène dehors.
Vers 6 heures, devant la grille, une superbe limousine m’attends, avec des motards de la gendarmerie pour m’escorter jusqu’à la maternité.
- C’est une location offerte par J E, qui pense beaucoup à toi. Il t’attend à la maternité, je t’accompagne. Prisca te rejoindra dans la journée.
- Tu es un ange, mon chéri.
Le transfert se fait rapidement.
Je suis transférée des urgences à la salle de travail. Je suis nue sous les draps pour l’accouchement, les cuisses écartées, prête à accoucher.
Emmanuel est en blouse blanche vient me voir.
- Tu choisis le jour, tu es à ton 8e mois. J’ai pris les mesures, pour les triplés. Tu es ici en sécurité, s’il y a des soucis. Une équipe est déjà prête, Svetlana la dirige. Il faudrait au moins que l’un des triplés commence à te montrer. Tu fais comme lors de tes exercices.
J E arrive, en blouse.
- Tiens, la seconde naissance. Je t’ai vu naître dans la même maternité. Ta mère a mis moins de temps, mais il a fallu attendre une heure du matin, pour que tu montres ton bout du nez.
- Une heure du matin, je vais arriver à tenir…
- Tu as les conditions requises. Il faut commencer.
Vers midi, les travaux sont commencés, mais le premier prend son temps. Je suis en sueur, j’ai faim. Mais, ce qui intéresse Emmanuel, c’est l’accouchement du premier.
Dans les minutes qui suivent, j’offre la naissance à Pénélope, la plus pressée. Elle est mise à l’écart, après une courte entrevue.
- Bienvenue, Pénélope, alors Belle et Octave, vous suivez.
Vers 17 heures, Belle sort enfin. Belle est mise en suivi pédiatrique, suite à un souci de santé.
Vers 23 heures, Octave sort en dernier. Je suis épuisée.
Marc est arrivé peu après la naissance de Pénélope. Prisca assiste à celle de Belle. Tous les deux sont en blouse blanche.
- Mais, tu es encore resplendissante, dit Prisca.
- Je la fais mettre dans une chambre de repos, dit Emmanuel. Elle va rester quelques jours, le temps de quelques examens. Nous sommes un peu préoccupés pour Belle, mais rien de grave, elle vit. Je suis fière de toi. Si tu souhaites épouser tes deux amours, je te donne mon accord.
- Merci, Emmanuel, je vais dormir un peu.
- Prudence, tu as gagnée au tribunal et moi aussi, la nouvelle est tombée pendant ton accouchement, dit Prisca. Je me suis rendue avec ta limousine au tribunal. Tu n’auras plus de soucis. Tu es riche. Tu souhaites encore un bébé.
- Oui, si Marc est d’accord, après nos mariages. Si le mariage avec Shawn Octave est impossible, Prisca, tu l’épouses et nous agrandirons la famille.
Eh bien, ma nouvelle promue, dit J E, épuisé, je suis fière de toi. Si tes parents avaient été là, ils t’auraient félicités. J’ai remis la DS cabriolet en route, elle sera disponible pour ton mariage, si tu comptes te marier.
Je vais me marier. Je ferais l’annonce dans quelques jours. Laisse-moi un peu reprendre mes esprits. Quelle journée, je souhaite que mes triplés…
Je plonge dans un profond sommeil, tandis que je suis transférée dans ma chambre.
9 mai
Vers 11 heures, j’émerge, en chemise de nuit, avec Pénélope et Octave à mes côtés.
- Il va falloir les allaiter, belle demoiselle, me dit un séduisant infirmier, qui est en fait Brice. Ils sont très beaux. Belle, vous la verrez plus tard. On s’occupe bien d’elle, c’est votre fille à vous seule et non au père dragueur, qui n’a plus la garde, ni la visite. Tenez vos lunettes.
- Vous parlez de Charles, qu’il y aille au diable. C’est toi, Brice. Je savais que l’accouchement t’aurait causé des soucis. Epile-moi les jambes, s’il te plait.
Prisca arrive, un peu fatiguée, vêtue d’un élégant tailleur pantalon bleu, avec des escarpins blancs à petits talons, coiffée d’un chignon et avec de fausses lunettes de vue.
- Tu te fais épiler les jambes. Cela est très élégant par cet infirmier, dit Prisca.
- Tu me ressembles, dans ta tenue. C’est Brice, mon…
- Ne dit rien, il m’a tout raconté. Tu es une super sœur. Je t’adore. Shawn s’occupe de mes filles. Il m’a dit qu’il fera le maximum pour tes triplés. Je t’ai ramené des roses de ton jardin.
- Merci, Prisca, tu es un amour. Brice, tu me plais davantage. Surtout, tu as un superbe spectacle offert, deux sœurs pour un seul homme.
Val Emmanuel arrive, élégamment vêtu. Prisca tourne la tête.
- Tu le connais, ma chérie.
- Oui, V E, tu viens me voir. J’espère que tu feras ma robe de mariée en tant voulu, dès que j’aurais retrouver mes formes.
- Tu es resplendissante, les jambes épilées, souriante, très amoureuse. Tu sais que je prévois de me marier avec J E, cela fait longtemps que nous avons parlé du sujet.
- J’ignorais cela. J E et toi, ensemble, mais cela me plait.
- Ah bon, nous aurions trois mariages à organiser pendant l’été. L’hôtel va afficher complet. Les conseils de négociation de ma sœur bien aimée et le prochain recueil de dessins d’Emmanuel et de ceux de ma sœur est prévu de mise sous presse.
- Quels dessins ?
- Tu te souviens, depuis ton enfance, tu dessines tes rêves. Dès que tu es mariée, lune de miel dans un paradis exotique, tu choisis avec ton chéri, tes triplés, tes amies et aussi, une pensée pour les parents, suite à tes nombreuses rentrées d’argent.
- Mes rêves vont devenir réalité, merci ma sœur chérie. V E et J E vous venez, j’offre le voyage. Peut-être, un nouveau bébé sera en route après la lune de miel.
- Tu aimes les bébés. Toi, qui ne voulait pas en avoir. Je ne sais pas, mais Emmanuel a une échographie où j’attendrais des jumeaux.
- Bienvenue, au club, tes jumelles, mes triplés et tes futurs jumeaux, on fêtera ceci dans quelques jours.
J’apprend que Belle est née sourde. J’aurai des efforts de soutien à réaliser, je vais apprendre le langage des signes pour elle et pour toute la famille.
20 juillet
Nous sommes tous réunis pour la première fois aux Bahamas, venus par jet privé. J’épouse Marc, Prisca épouse Shawn Octave, qui l’a rejoint depuis peu. Aimée a trouvé un emploi aux Bahamas. Prisca vit dans une grande ville sur une île uniquement desservie par bateau. V E et J E sont venus comme témoins.
Mes triplés sont heureux de me voir souriante. Je porte une grande affection pour eux, Marc le sait.
La soirée du mariage à la villa, alors que je m’occupe de Shawn Octave, dans sa chambre, je suis prise d’une folle envie de lui, vêtue d’une nuisette en satin gris, avec mes lunettes, ma queue-de-cheval, démaquillée. Il m’annonce :
- Tu sais que je ne peux pas faire de bébé. C’est peut être permanent.
- Ce qui compte que Prisca soit heureuse de ses jumelles, mais j’ai très envie de toi, même si tu es…
- J’ai appris pour Belle. Elle est sourde et moi…
- Ne dis rien, tu ne vas pas regretter, dis-je, en me donnant à lui, il est allongé sur le lit.
Nous passons une demi-heure. Je crois au miracle.
Je ne dis rien à Prisca. Attendons, si le miracle va avoir lieu.
21 juillet
Je me baigne comme tous les jours depuis notre arrivée aux Bahamas, dans mon bikini blanc, avec ma sœur Prisca, en bikini noir, nous apprenons aux triplés à nager. Je tiens Octave dans mes bras.
Marc me filme. Je suis devenue son actrice. Il filme ma nouvelle vie. Nous sommes en fusion.
Le soir, je m’offre à Marc, sans rien dire sur mon absence d’hier.
- Au fait, tu sais pour Shawn Octave, il…
- Je sais, mais les miracles peuvent exister. S’il existe, ma sœur Prisca devrait essayer.
- Tu es très coquine, ma chérie. Belle fait des progrès, elle comprend le Français et l’Anglais, en lisant sur les lèvres.
- Oui, je communique aussi comme cela avec elle. Fais-moi encore un bébé s’il te plait. Nous n’avons pas de date de retour importante, passons quelques jours. J’aime ce pays.
- Tu sais que…
- Mes dédicaces attendront un peu, j’ai droit à un bon repos au soleil.
15 septembre
Lors de ma visite chez Emmanuel, pour vérifier ma libido sexuelle, je ne parle que je n’ai fait l’amour qu’à Marc, pas à Shawn Octave.
- Tiens, ma fille, tu es enceinte de deux bébés, pas de trois.
- Encore, des jumeaux, c’est Marc qui me les a fait. Je suis sûre, le climat tropical m’a excité.
- Ton ami Shawn Octave, les médecins sont formels, il ne peut plus donner faire de bébé, quel dommage pour ta sœur Prisca. Elle voulait agrandir sa famille.
- Tu verras, les miracles existent. J’en suis la preuve avec mes triplés.
Je téléphone à Prisca dans la journée :
- Ma chérie, j’attends des jumeaux ou jumelles, je n’ai pas encore la confirmation de leur sexe.
- Tu vas pas croire, nous essayons de faire l’amour avec Shawn Octave. J’ai fait un test de grossesse, je suis enceinte. Bien sûr, j’ai couché avec ton chéri Marc, tu n’es pas jalouse.
- Mon chéri est ton chéri et le tien est le mien, on partage. Tu m’as appris pour m’occuper de mes triplés, Eléonore et Emmanuelle connaissent le langage des signes, grâce à moi.
- Tiens, tu l’apprends. Je peux m’offrir Marc lors de ta prochaine venue.
- Oui, je ne suis pas jalouse, ma sœur.
20 novembre
Je reçois le test de paternité de mes jumelles Prudence et Hermine.
Tiens, il y a un souci. Il y a deux pères. Je rappelle Emmanuel :
- Tu vas pas croire, Shawn Octave m’a mise enceinte. Les miracles existent. Les tests de paternité le prouvent.
- Tu as couché avec le mari de ta sœur, sans connaître l’issue.
- Oui, je pensais comme il ne peut pas faire de bébé, je l’ai excitée et voici le résultat. Prisca est peut-être enceinte de son chéri sans le savoir.
- La médecine peut faire des erreurs. Prisca va être surprise. Tu l’appelles dès que tu peux.
Dans la journée, je contacte Prisca.
- Tu sais pour Prudence et Hermine, mes jumelles, ton chéri peut faire des bébés. Donc, tu dois certainement un bébé de ton chéri.
- Tu es sérieuse, ma sœur. Je vais faire le test de paternité et je te préviens. Pour celui de Marc, je le demande à Emmanuel.
- J’attends deux jumeaux, Brice et Marc. D’ici Noël, tu le passes en France. Il est formellement interdit de voyager.
- Oui, nous passerons nos Noël à distance. Shawn Octave a beaucoup chance, j’ai eu avec lui Octave et maintenant, c’est Prudence avec lui.
- Prudence, comme un de tes prénoms, je vais lui annoncer la nouvelle. Donc, d’ici Noël, tu vas prévoir deux lits supplémentaires dans ta chambre d’enfants. Il te faut une nouvelle villa plus spacieuse. Emmanuel va te la trouver.
- Elles bougent, elles reconnaissent ta voix…
- Les miens aussi, bonne maternité, ma superbe sœur, je t’aime.
- Moi aussi je t’aime, tu embrasses tout le monde.
Le Noël se passe en petit comité dans l’hôtel, où j’ai réuni mes nombreux amis que je connais depuis la naissance de mes triplés.
Marc est fier de mes nouveaux jumeaux. Il a appris pour Shawn Octave.
Brice est là, il n’a pas encore trouver sa chérie. Je pense qu’il va la trouver.
Ma libido sexuelle est encore plus intense qu’avec les triplés. Nous faisons l’amour le plus souvent possible.
Pour mon Noël, j’emménage dans ma nouvelle villa, plus grande et luxueuse, à un quart d’heure de l’aéroport, car Marc a trouvé un emploi en lien entre Miami et son ancien métier. Il m’associe pour le volet juridique.
La naissance de mes jumelles et celle des jumeaux se passent sans aucun souci. Nous sommes heureuses et nous irons aux Bahamas prochainement.
Les miracles peuvent se dérouler, j’espère que ma vie sera un exemple pour d’autres femmes.
Tiens, une limousine vient d’arriver, une surprise, on verra.
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