SEDUCTION ET VICE DE MAITRE SHAWN

 

Je m’appelle Shawn.

J’ai 28 ans.

Je suis une jolie beauté scandinave.

Je suis une brune aux yeux verts. J’ai des pieds fins et latins, des jambes longues bronzées, musclées qui inquiètent par leur perfection. Mon pénil est bombé, ouvert, couronné de noir. Ma pilosité brune couvre mon pubis jusqu’à ma chatte. J’ai une superbe croupe. Mes hanches s'incurvent et délimitent le ventre plat, délicieusement renflé autour du nombril, les hanches sont larges et rondes, mais sans lourdeur. La taille est affinée. Les seins parfaits intégralement bronzés sont un peu volumineux mais fermes, et leurs pointes marron clair, toujours dressées, cernées par une large aréole marron attirent le regard. J’ai une peau lisse et patine. Finition parfaite, un seul grain de beauté entre mes superbes seins. De longs cheveux plats blonds flottant comme des algues, battent mes épaules rondes et gracieusement athlétiques. Je suis intégralement bronzée. Mes yeux verts limpides s'allument, ma bouche charnue se fend. J’ai des sourcils bruns bien dessinés et des lèvres pulpeuses. J’ai de longs doigts fins et de belles mains. Je fais du 85B de poitrine, 56 de taille, 90 de hanches, 1,75 m.


SEDUCTION ET VICE DE MAITRE SHAWN

5 mai

Je suis une jeune avocate travaillant pour un grand cabinet à Nice, indépendante, qui n’aime pas les imprévus. Mon travail est reconnu jusqu’à Paris, malgré mes batailles contre ma rivale, Maître Anne Charlotte, 32 ans, une grande brune aux cheveux courts, 1,85 m, aux seins plantureux, 95C, je suis conviée par mon amie Albane, 30 ans, une blonde aux cheveux mi-longs, 1,80 m, à rencontrer son fiancé, Jean Edouard, un bel étalon musclé, brun, comme je les aime, 35 ans, athlétique, musclé, divorcé, à Bordeaux.

Mais mon supérieur, Maître Alban, 60 ans, brun, moustachu, 1,70 m, m’accompagne. Il souhaite une rencontre en particulier et il me l’annonce à notre arrivée au restaurant. Je suis vêtue de mon tailleur strict blanc avec ma jupe droite, sur un chemisier noir, cachant mes dessous en dentelle transparente, un soutien-gorge quart de seins et un string, avec un porte-jarretelles et des bas blancs, chaussée d’escarpins blancs à talons de dix centimètres, coiffée d’une longue tresse, maquillée. On me prend souvent pour sa fille. Surtout, quand je ne porte pas mes lunettes.

- Shawn, j’ai une grande estime pour toi, tu es une avocate redoutable, avec tes rivalités avec Anne Charlotte, de Paris. Vois-tu, Jean Edouard souhaite que son ami Emmanuel Victor, un bel homme, marié, t’assiste sur un dossier international complexe S H A W N. Il représente aussi les intérêts d’un important client. Vous avez une semaine pour me préparer le dossier, avant une présentation à Monaco, devant d’autres avocats.

- Emmanuel Victor, c’est l’avocat qui fait la une des médias, avec ses affaires. Je vais passer en second plan, tout lui reviendra. Bien sûr, c’est comme lors de ma remise de diplôme, Emmanuel Victor m’a ignorée, peu après un baiser langoureux, juste pour montrer ses talents à sa future épouse, Diane, je suppose. Voyez-vous, je ne vais pas m’occuper d’un dossier s’il entrave mes idées.

- Non, vous collaborez. Je ne veux aucune joute amoureuse. Il est marié avec Diane, 48 ans, héritière d’un grand groupe financier, avec ses filles Désirée, la chef en diététique à New York et Jean, une future avocat à Perth. Je ne pense pas qu’il soit tenté par une relation en dehors de son couple avec toi.

- J’espère bien. Sinon, je laisse monsieur avec son épouse et cela sera fini. Tu donneras le dossier à une autre personne.

- Shawn, dit Albane, en tailleur similaire au mien, fuchsia, sur un chemisier blanc, en sandales blanches à talons de douze centimètres, coiffée d’un chignon, en galante compagnie comme toujours. Tu tiendras compagnie à Jean Edouard, mon fiancé. Désolé, Emmanuel Victor n’a pas pu venir, mais il souhaite te rencontrer le plus tôt possible à ton cabinet à Nice.

- Ah bon, Emmanuel Victor souhaite me revoir. J’espère qu’il a changé, en se mariant.

- Oui, ses filles ont 25 ans et 30 ans. Tu sais que Jean est la fille de Diane, issue d’un premier mariage. Elle sera ta stagiaire à Nice, dit Albane.

Nous déjeunons. Jean Edouard ne cesse de dire des bonnes intentions de Emmanuel Victor. Il m’apprend :

- Tu sais, Shawn, Emmanuel Victor a un faible pour toi, depuis toujours. Il a été amoureuse de Anne Charlotte, pour te rendre jalouse. Il a toujours une chérie pour chacune de ses affaires.

- Donc, je suis la chérie pour le dossier qui m’attend. Nous verrons, si mes caprices vont lui convenir. Je ne suis pas une femme qui se laisse draguer et aimer facilement. Je préfère les caresses de ta fiancée Albane à celle de certains hommes qui me manquent de respect.

- Il ne te manquera pas de respect, il est marié.

En milieu d’après-midi, je quitte Albane.

- Je te quitte, je rentre à Nice. J’ai besoin d’être au calme. Emmanuel Victor serait mon futur chéri, il rêve. Mais, on me prend pour une pute, je rêve. Emmanuel Victor va te baiser, te faire jouir. Diane, sa femme, elle est au courant, j’espère.

- Non, il n’en parle jamais à Diane. Il m’a fait la cour avant que je connais Jean Edouard. Diane n’en savait rien.

Arrivée à Nice par le TGV, je rejoins mon appartement au port, à deux rues de mon cabinet. Maître Alban doit rencontrer d’autres confrères à Bordeaux.

Je me caresse, en me godant nue dans mon lit. Je connais des orgasmes en caressant mon clitoris tout en enfonce mon gode réaliste dans ma chatte trempée.

Je rêve, un homme va me traiter comme sa pute. Je ne suis pas la femme qu’il pense.


9 mai

Vers 8 heures, Maître Alban me convoque à son bureau. J’ai opté pour un chemisier blanc et un pantalon noir, avec mes escarpins noirs à petits talons, coiffée d’un chignon et de mes lunettes.

- Tu as réfléchi pour le dossier en question, S H A W N depuis le 5. Le dossier est conséquent, un second avocat serait utile, voir la stagiaire Jean.

- A une condition, que monsieur Emmanuel Victor ne se prête pas à des ambitions sexuelles sur mon compte. Je me suis bien faire comprendre, sinon, je laisse le dossier S H A W N à mes collègues du cabinet. Il arrive à quelle heure, je suis chargée de le récupérer, selon les instructions qui sont sur mon bureau et dans ma messagerie de mon téléphone portable, qui sont arrivées la nuit du 5.

- Je n’étais pas au courant pour les instructions. C’est le client qui les a envoyées.

- Ah bon, le cabinet n’est pas informé. Nous verserons ces informations en complément du dossier. Qui se permet de donner mes coordonnées personnelles ?

- Brice, venez au bureau, dit Alban.

Brice est le nouveau secrétaire, un jeune Adonis de 25 ans, brun, barbu, 1,75 m, avec des lunettes, pas trop mon style.

- Brice, dis-je, qui s’est permis de m’envoyer le 5, des instructions sur mon téléphone portable personnel, non pas celui du cabinet ? Si c’est toi, tu me dois des explications. Je te plais.

- Non, c’est J…

- Qui ? dis-je, prête à le gifler.

- Jean Alexandre, l’ami de Prudence, la secrétaire de Emmanuel Victor, qui les a eu dans une enveloppe anonyme à Bordeaux.

- Tiens, Emmanuel Victor, il connaît ainsi mes coordonnées personnelles. Son avion arrive à quelle heure, je vais le recevoir à ma façon.

- Désolé, Shawn, ce n’est pas moi, dit Brice. C’est vrai que tu me plait, mais je ne pourrais jamais avoir un repas avec toi. Je peux rêver.

- Je vais réfléchir.

Je prends ma Golf cabriolet blanche et je file à l’aéroport accueillir Emmanuel Victor.

Je patiente au hall arrivée. Il est 10 heures. Je regarde ma montre.

Une hôtesse m’informe que je suis attendue au hall des vols privés.

Il arrive en jet privé, pour me séduire.

- Un A330 privé est arrivé il y a une demi-heure. Un Emmanuel Victor a demandé à vous contacter pour l’accueillir, dit l’hôtesse.

Emmanuel Victor débarque. C’est un bel étalon de 50 ans, brun, musclé, très élégant, 1,80 m. Il m’embrasse langoureusement sur la bouche devant tout le monde.

- Tu te retires de ma bouche, s’il te plait, je te plais. Mais, au fait, tes instructions sont de me baiser, de me faire jouir, pour que je sois au second plan lors de tes interventions. Ton plan ne me convient pas.

- Tu n’as pas changée. Toujours aussi..

- Naïve, belle, vivant avec un amant, prête à tout pour Emmanuel, en somme je suis une vulgaire pute qui va te donner un enfant, en résumé.

- Ce n’est pas mon intention, mon chaton, les instructions sont formelles. Tu les as lu, je vois que tu as pris le dossier dans ta valise. Tu dois le garder avec toi, à toutes occasions.

- Je suis aussi ta secrétaire, ta pute et je te prépare ton lit d’amour pour nous deux. Désolé, je suis indépendante. Diane le saura tôt ou tard.

- Pas de Diane, nous sommes que tous les deux et à Monaco, tu auras droit aux honneurs. Au fait, s’il te plait, montre tes superbes jambes, abandonne les pantalons, si risque de perdre en séduction, miss Caresse ou Lingerie de luxe.

Je n’ose pas répondre.

Nous prenons la Golf et nous allons au cabinet. Il en profite pour me caresser les cuisses malgré mon pantalon.

Il est midi, je préfère sauter le déjeuner, pour me consacrer au dossier.

Malgré mon pantalon, j’ai mouillé mon string, est-ce par excitation ou par honte ?

Alban me convoque sur le champ :

- Shawn, tu dois aller au snack au pied de l’immeuble, Emmanuel t’attends avec sa fille Jean. Diane et Désirée doivent arriver demain.

- S’il faut faire plaisir à Emmanuel, j’y vais.

-Tu as un souci.

- Je n’ose pas t’en parler. Mais Diane va être mise au courant, je lui ai envoyé un message depuis le téléphone portable du cabinet. Tiens, mon téléphone portable personnel, il n’est pas dans mon sac à main. Bien, Emmanuel, tu joues à ce petit jeu.

Quand j’arrive au snack, Emmanuel et avec sa fille Jean, une blonde aux cheveux courts, aux petits seins, en robe noire, avec entre les mains, un téléphone portable.

- Alors, on me prend mon téléphone portable, monsieur l’amant.

- Shawn, tu connais ma fille Jean de Perth.

- Ne changeons pas de sujet, dis-je.

- Désolé, Shawn, je l’ai empruntée, en croyant prendre mon téléphone portable sur votre bureau, dit Jean.

- Tu prends mon téléphone par erreur, Jean, ma stagiaire de surcroît. C’est ordre de mon amant.

- Je vais tout t’expliquer, Shawn, annonce Emmanuel. J’ai besoin d’une totale confiance et secret sur le dossier, il fallait vérifier tes contacts.

- Je t’informe que j’ai aussi un agenda papier que je ne souhaite pas te remettre. Tu n’as pas toutes les informations sur moi. Jean, tu sais que je suis la pute, la secrétaire de ton père depuis la remise de ce dossier. Je l’ai avec moi. J’ai relu les instructions, mais je vais obéir à celles-ci. Donc, ce soir dans mon appartement, tu me baises. Je ne suis sûre que tu sois au bout de tes surprises. J’ai bien lu, tu me suivras même si je me soulage, me douche, m’habille et voir si je téléphone à Diane à tout hasard. Diane arrive bien demain, je l’attends aussi.

- Tu n’as rien compris aux instructions, dit Emmanuel. Tu es ma collaboratrice, donc je dois être sûr que les instructions sont comprises. Mangeons, nous verrons ensuite.

Emmanuel ne cesse de me toiser. Je baisse les yeux, comment sa fille peut rester sans réaction.

De retour au bureau, je retrouve le téléphone portable de Jean que je lui remets, après une suppression de certains messages de son père sur moi. Elle sera prévenue.

Je n’arrive pas à me concentrer, les pièces jointes sont très longues et ce regard pesant me perturbe.

J’embarque le dossier au bout d’une heure.

- Bon, je vais me détendre à mon appartement. Je prends le dossier. Jean, tu trouves un autre dossier à traiter et toi, Emmanuel, je te conseille de prévenir Diane, que je l’attends et tu l’expliques que ta pute et secrétaire va s’offrir à toi. je me douche si cela t’intéresse. Tu connais mon adresse personnelle, par Prudence. Non, c’est vrai, tu loges à l’hôtel.

J’ai volontairement laissée la porte entrouverte, pour mes collègues sachent.

Mon départ du cabinet ne passe pas inaperçu. Alban tente de me faire changer d’avis, mais je suis déjà partie.

Dans mon appartement, vers 16 heures, je ferme à clé par sécurité.

Je me douche, réfléchis, allongée nue sur mon lit. Je vérifie mon téléphone portable personnel et celui du cabinet.

Vers 17 heures, on sonne. Je me lève, assoupie, nue.

J’ouvre. C’est Emmanuel qui vient me voir.

- Je m’excuse, Shawn. Tu m’as troublé. Tu es déjà nue. Alors, tu as déjà triée ta garde-robe, tu as gardé des jupes et des robes, plus de dessous. Tu mouilles, je le sais.

- Répète un peu, monsieur le séducteur. Jean est au courant pour nous deux. Tu veux me prendre, vas-y, même si je n’ai pas très envie.

Emmanuel entre, fait le tri de mon armoire, sans mon accord. Il met les tenues interdites dans une valise qui ferme à clé. J’attends la suite. Il enchaîne les baisers langoureux sur ma bouche, mes mamelons et ma chatte humide.

- Alban va te sanctionner, ma belle. Après quelques coups de reins, tu ne pourras pas dire que tu es une pute.

- Ah bon, tu connais la loi, sur l’adultère. Tu trompes Diane, monsieur le séducteur.

Je dirais à Diane, qui est au courant, que tu avais très envie de moi, même à trois, c’est excitant.

Sans attendre, il me fait allonger sur le dos, cuisses écartées, sur le lit et me baise jusqu’à la garde dans ma chatte trempée, tout en m’embrassant longuement. Je prends peu de plaisir, déflorée. Son calibre neuf et sa courte queue de vingt-six centimètres n’est pas à la hauteur de mes espérances.

Rapidement, il éjacule et cesse de remuer à mon grand dam je suis plus excitée que jamais. Puis, il se retire du fourreau trempé et se relève pour aller nettoyer sa queue.

Puis sans ménagement, il m’allonge sur le ventre et pose son gland sur mon anus vierge et m’encule sans préliminaire. Je gémis, mais il n’a qu’une envie m’enculer et il éjacule en moi à six reprises, tout en restant dans mon anus douloureux ;

Il me contraint à le sucer, mais je refuse. Il se masturbe devant moi et il alterne à me baiser et à m’enculer jusqu’à 19 heures.

J’émerge, les hanches douloureuses, l’anus aussi, couverte de spermes sur les fesses et le dos. Je vais pour me doucher, Emmanuel me suit, en me collant.

- Non, tu te douches devant moi.

- Tu me laisses un peu seule.

-Non, je vais te laver, tu n’as pas la force. Tu dois être belle pour le restaurant qui a été réservé, tu t’en souviens.

J’avais oublié le restaurant.

Nue, je me maquille devant lui, qui me caresse le clitoris déjà durci et douloureux lui aussi, pelote mes seins.

- Tu mettras un pull, une jupe sur ton porte-jarretelles et des sandales, les cheveux libres, tu seras resplendissante. Tu es la reine des putes, ce soir.

Je n’ose répondre. Il ne sait ce que je lui réserve. Il m’a filmé, sans savoir que les vidéos qu’il a envoyé, sont arrivées chez Alban, des amis de la Mondaine, au ministère de la Justice et de l’intérieur et chez des amis travaillant à Monaco, que du beau monde, cachés sous mes pseudonymes de mes contacts. Il ne le sait pas.

Je mets mon porte-jarretelles blanc et mes bas blancs, sans mettre de string, comme il aime mes fesses nues, la chatte libre me plait, puis un pull beige qui moule mes seins aux mamelons tendus et une jupe droite noire et des sandales blanches à talons de douze centimètres, je me recoiffe.

- Cela te plait, tu aimes bien ta pute, mon chéri Emmanuel, filme-moi. Tu as filmé ma douche et mon habillage. Je me déshabillerais à mon retour, devant toi, je t’aime, je suis ta pute.

- Tout est filmé.

Au restaurant, malgré la table discrètement à l’écart, je suis l’objet de regards masculins concupiscents, de caresses de ma main, de discrets baisers sur ma bouche. Alban sera au courant de la soirée au restaurant.

Nous rentrons à 23 heures à l’appartement, sans attendre, Emmanuel me retire juste ma jupe et m’encule sans ménagement. Je gémis, mais un plaisir m’envahit à la troisième sodomie.

Cela dure jusqu’à une heure du matin, où je suis entièrement déshabillée pour une longue nuit de baise jusqu’à trois heures du matin.


10 mai

Il est 8 heures, quand j’émerge, courbaturée. Emmanuel a passé la nuit à envoyer les vidéos depuis mon téléphone portable qu’il a du recharger.

On sonne. Je me glisse dans un peignoir pour cacher mon corps nu.

J’ouvre.

- Commissaire Alexandra, de la mondaine, c’est pour un adultère, dis-je discrètement. Il est encore là. J’allais prendre mon petit déjeuner. Non, il faut relever les tâches de sperme sur mon corps meurtri. Il fait la même chose à sa chérie Diane.

- Messieurs, passez les menottes à cet homme nu. Une longue garde-à-vue va lui ouvrir l’appétit. Maître Shawn, je fais les prélèvements, j’attends votre version écrite que vous m’envoyez par message.

- Je vous joins aussi les vidéos pour le procureur. Il voulait devenir procureur pour mieux me faire condamner, désolé. Tu ne fais pas un baiser à ta pute. J’oubliais ta Diane arrive aujourd’hui. Elle ira te voir chez Alexandra.

Je déjeune après les prélèvements à un café non loin du cabinet, vêtue d’un chemisier fuchsia et d’un pantalon blanc sans slip, chaussée d’escarpins blancs à talons de dix centimètres, avec une queue-de-cheval, un peu déçue de ma soirée d’hier.

C’est Brice qui vient me voir à ma table, toute seule.

- Tiens, c’est la Shawn des mauvais jours. Tu boudes, tu es pensive. Tu as des soucis.

- Au moins, toi, tu te préoccupes de moi. Je ne sais si c’est l’occasion, j’ai très envie de toi. Peu importe, ce sera ta journée, mon Brice. Tu m’appelles entre nous, mon chaton.

- Tu es…

- Ne dit rien, prends un café et nous allons joindre l’utile à l’agréable. J’ai un dossier à traiter, désormais seule, S H A W N. Pas de questions, Alban doit passer la journée à téléphoner ou à se faire appeler. Tu as des connaissances, préviens Dan Alexandre, j’ai besoin de ses services de façon discrète. Il me faut une liste des affaires traitées par Emmanuel ce pervers, et les collaboratrices engagées dessus. Tu prends ton temps, la date limite sera le 15 à midi. Juste avant un possible rendez-vous à Monaco, tu m’accompagneras. Si tu es disponible, je vais te gâcher tes rendez-vous, les miens sont déjà en partie annulés.

- En échange, j’ai droit à quelque chose.

- Je vais réfléchir. Tu veux me prendre, tu auras tout le loisir de le faire.

Je relève mon pull discrètement, dévoilant mes seins nus. Brice manque à s’étouffer par le spectacle offert.

- Disons, une nuit avec moi ou davantage, tu peux me joindre Prudence. J’ai besoin de son Jean Alexandre, pour le dossier ici à Nice. Tu ne poses pas de question, Alban donnera certainement son accord. Ce sera tout pour l’instant. Je crois que Jean va se poser plein de questions sur son père.

Nous allons au cabinet. Alban a laissé sa porte ouverte. Je passe devant, sans être appelée, comme cela est curieux. Les collègues me toisent. Vous voulez me prendre, je suis toute à vous, les vidéos vous ont plu, ils bandent de plaisir.

Je rejoins mon bureau. Je m’occupe du dossier et en lisant les instructions. Je découvre en petit, un numéro de téléphone et je le compose depuis mon téléphone personnel du bureau.

- Bonjour, je suis…

- Maître Shawn, dit une élégante voix féminine, enfin, je peux vous joindre. J’ai essayé hier, impossible, même au cabinet, même sur votre portable. Vous devez traiter mon dossier S H A W N.

- Disons, que j’ai eu des soucis avec un certain Emmanuel, le futur procureur. Monsieur, la une des médias, laissez la place, désolé, Maître Shawn tu seras ma pute.

- Il a osé. Notre conversation est enregistrée, je suis actuellement en Suisse. Mes avocats vont s’occuper de lui. Il vous a traité de pute.

- Oui, de nombreuses fois, il m’a prise comme une pute à la moindre occasion. Mes fesses et mes hanches portent les marques.

- Autre chose, je vous envoie Prudence, en soutien. Jean Alexandre est retenu avec Maître Anne Charlotte.

Entre-temps, Brice me fournit la liste des maîtresses d’Emmanuel dont Anne Charlotte.

- Anne Charlotte, tient elle aussi, il la prise comme une pute, entre avocats. Le conseil va adorer.

- Je demande que Anne Charlotte soit retirée de l’affaire.

- Non, laissons-la, j’ai déjà gagnée quelques affaires contre elle, cela pimentera le dossier. J’ai beaucoup avancée, je vais m’investir jour et nuit, même à mon appartement. Une information, si jamais admettons, que je tombe enceinte d’Emmanuel, qui paye les pensions alimentaires à son épouse Diane et à ses filles Désiré et Jean ?

- Vous aurez la réponse dès que vous aurez les preuves de votre grossesse. Je tiens à vous rencontrer personnellement, disons le 14 à 14 heures au Café de Paris à Monaco, avant une présentation officielle.

- Je note sur mon agenda. La présentation est bien le 15, mais je n’ai pas reçu l’heure.

- Nous aviserons le 14. J’ai envie de mieux vous connaître. Vous êtes une jeune femme élégante, intelligente, la femme que tout homme désire épouser et la voir mère.

Je suis prête à pleurer d’émotions. Je me retiens.

- Madame, votre description me touche.

- Disons le 14 au Café de Paris, traitez le dossier avec discrétion surtout. De grosses sommes et des intérêts sont en jeu. Prudence arrive ce soir à l’aéroport de Nice. Prendrez en soin, c’est une de mes filles, encore novice en amour lesbien. Elle déteste le style d’Emmanuel. Il a tenté d’abuser d’elle, lors de ses dernières vacances. Il a du la dédommager, vous serez aussi dédommager, Maître Shawn, ou dois-je vous appeler Hermine, votre second prénom.

- Donc, entre nous, ce sera Hermine, Madame…

- Mon identité doit rester confidentielle, pour ma sécurité et la votre. Le numéro de téléphone sera désactivé à la fin de notre appel.

Elle raccroche. Je ne pourrais plus la joindre jusqu’au 14.

Je passe la journée, sans aucun sermon d’Alban, mieux je suis présentée en exemple auprès de mes rares collègues féminins.

Diane me contacte à son arrivée et m’annonce :

- Shawn, votre comportement me déplait. Mon chéri n’est pas un pervers.

- Ah tiens, me violer, me prendre par les fesses, bien sûr, avec toutes les collaboratrices en votre absence, c’est légal.

- Je ne sais pas. Il ne m’a jamais avouer ce qu’il faisait avec elles.

- Bien sûr, le portable de la victime pour la filmer, un appât et la belle tombe dans les filets. Contactez une certaine Prudence, elle a le même jeu d’Emmanuel. La commissaire Alexandra n’est pas une douce avec ce type d’homme. Dans deux jours, il sera peut-être transféré auprès d’un juge. Mais si je tombe enceinte de lui, j’attends des excuses. Je suis loin d’être naïve, doublement déflorée en une nuit, merci pour les pénétrations violentes et profondes. Il me voulait à tout prix. Je vous laisse, j’ai des dossiers à traiter, bon séjour à Nice.

Vers 19 heures, je récupère Prudence. Elle me ressemble physiquement, par les mensurations, mais son 1,85 m fait la différence sans talons. Elle porte des nu-pieds avec un ensemble chemisier et pantalon noirs, les cheveux courts, pour ses 25 ans.

- C’est ma première rencontre avec toi, Hermine. Je peux t’appeler Hermine. C’est ma mère, elle est très occupée. Tu gères un de ses nombreux dossiers. Je connais quelques informations qui pourraient t’aider. Tu m’embrasses pas sur la bouche. J’aime connaître mes chéries par le goût de leurs bouches.

J’ai droit à un baiser langoureux, plus chaleureux qu’avec Emmanuel. J’ai une envie de Prudence.

- Tu embrasses bien. Je suis venue avec un A330 privé, celui qui a fait le vol Zurich, Bordeaux et Nice. Je viens directement de Londres, où j’ai des relations. Tu vas aimer Monaco, comme Zurich.

- Je connais Monaco, j’y vais souvent. J’ai un ami…

- Tu connais des hommes, je pensais que tu avais des chéries, pour tes soirées entre femmes, entre gouines.

- J’aime ce terme gouine, mais je déteste le terme pute. Je ne suis pas une pute, tu sais il faut que je présente à mon Brice et à Alban, mon supérieur.

- Ton Brice, c’est un bel homme, un amant Français, comme on dit.

-Disons, oui, j’ai des faibles pour ce style d’amant. Il m’a prise par les fesses, car je réserve mon abricot humide à mon futur fiancé.

- C’est élégant, prendre par les fesses, une femme. Je n’ai jamais essayé, avec mes copines.

Nous arrivons à l’appartement. Je stationne ma Golf dans un parking souterrain, dont j’ignore l’existence depuis mon installation. Il est très bien gardé.

Nous soupons léger. On sonne. Je suis juste vêtue d’un kimono court, pieds nus, les cheveux libres, après la découverte des premiers émois lesbiens avec la sublime Prudence, qui elle aussi a sa chatte et son pubis velus comme moi.

C’est Diane. Je tombe des nues. C’est l’élégance, une grande brune aux cheveux coiffés en chignon, 92C, 1,75 m sans talons, vêtue d’un tailleur avec un pantalon noir, chaussée de mules noires à petits talons, en compagnie de Désiré, une belle brune de 25 ans, aux petits seins, aux cheveux courts, 1,80 m sans talons, vêtue d’un bustier et d’une jupe assortie noire, chaussée de nu-pieds.

Diane et Désiré, je présume, entrez. Je suis avec une amie. Emmanuel n’est pas encore revenu chercher ses affaires dans sa valise qu’il a laissé chez moi.

- Désiré, tu prends la valise et tu montes à l’appartement au-dessus.

- Bien, mère, elle est très belle, la pute…

- Tu t’excuses, Désiré, si tu veux mieux me connaître, tu changes de terme, dis-je.

- Excusez-moi, Shawn. Je ne vous…

- Shawn a entièrement raison. Tu sais que ton père a abusé d’autres femmes quand nous étions invités à ses soirées, Désiré. Shawn a été violée par ton père.

- Je m’excuse. Tu es une gouine, Shawn. J’aime plus cela.

- Bon, cela suffit. Maintenant, c’est au juge de décider des suites, pour adultère et viol entre autres. Tu es gouine, Désiré. Je vais réfléchir.

Prudence nous rejoint, vêtue d’une nuisette en satin blanc, pieds nus.

- Tu me présentes, Hermine.

- Diane et sa fille Désiré, tu sais pour Emmanuel.

- Oui, ce pervers, jamais je ne me laisserais prendre par les fesses par ce pervers. Je suis au courant, la vidéo est une honte, dit Hermine.

- J’ai vu les vidéos, mais il a pris du plaisir, alors qu’il me dit toujours qu’il pense à moi en mon absence, dit Diane.

- Il t’a enculée, dit Désiré. C’est honteux. Je préfère offrir…

- Désiré, tu montes à l’appartement, je te rejoins.

- Elle est au courant, Désiré, elle a vu les vidéos. Elle a demandé des explications à son père.

- Diane, on se voit au tribunal, je pense. Vous avez une défense à assurer. J’assure la mienne.

Le couple repart.

Je suis sous le charme de Désiré.

Nous faisons l’amour et j’invite Brice malgré qu’il soit 22 heures à mon appartement. Je le présente comme mon amant Français à Prudence, je le laisse juste caresser, toutes les deux nues.

Puis Prudence annonce :

- Au fait, D A, cela te parle, oui, à 18 ans, tu étais encore Miss Caresse sur le Rocher, pas un homme ne pouvait pas te plaire après quelques caresses de ton superbe corps de lesbienne.

- Brice, baise-moi. Embrasse-moi, pelote mes seins, vas-y caresse mon clitoris, ne te gêne pas. D A est du passé, Prudence.

-Ah bon, du passé, ma chérie, mon chaton, tu abandonnes D A pour devenir avocate, sans lui faire de bébé. Brice, baise-la, elle est très envie. Sa chatte ruisselle.

- Mais…

- Baise-moi, je t’en supplie. Ne me parle plus de D A, ma chérie.

- Brice me baise jusqu’au fond de la chatte avec son long mandrin plus petit que celui d’Emmanuel. Une vague de plaisir m’irradie, mais en même temps, je laisse couler quelques larmes de colère sur D A.

- Tu pleures, dit Brice. Je te fais mal.

- Non, continue, je réfléchis, tu me baises bien, comme si tu l’avais depuis toujours.

- Hermine, je suis puceau, dit Brice devant toutes les deux.

- Je l’ignorais, Brice, toutes mes excuses, mais en tout cas, tu me baises bien. Tu veux me prendre par les fesses, si tu veux. Inonde-moi, je veux un…

- Elle veut dire votre enfant, dit Prudence. Hein, ma belle, tu veux un enfant de Brice. S’il te prend par les fesses, les chances de l’avoir sont minces.

- Non, je veux jouir par là et il me prendra autant qu’il le désire, par mon écrin. Brice, es-tu d’accord ? Tu auras le temps de réfléchir. Tu me donnes du plaisir et nous ferons tout pour cet enfant.

Brice m’encule le plus profondément possible, je prends son mandrin et je l’enfonce jusqu’aux testicules. Je prends l’initiative, mon clitoris est caressé par Prudence.

Je connais un orgasme anal, puis un second, comme dans ma chatte, un double orgasme, augmentant mes chances.

Je le suce ensuite, pour avaler les dernières gouttes de son sperme chaud. Je me reconnais plus, violée par Emmanuel, prise de plaisirs avec Brice.

J’émerge, il est 23 heures.

J’ai les yeux rougis de mes pleurs.

Je vais à la salle de bains, me doucher, tenant la main à Prudence.

- Eh mon Brice, tu viens avec nous, tu viens nous laver et je te plais, mieux que dans tes rêves, quand tu te masturbes en pensant à moi, mon coquin.

- Oui, tu pourrais la prendre autant de fois qu’elle en aura envie, dit Prudence. Regarde ces superbes yeux verts, cette superbe bouche, ses petits seins aux mamelons tendus d’excitation, non tu préfères son clitoris tout tendu lui aussi, mais elle est très excitée de moi. Tu aimes ses superbes fesses musclées, cachant son œillet du désir. Elle est très belle, ta nouvelle chérie.

Brice s’exécute. Il bande, je le suce avec Prudence.

- Tu veux me reprendre encore, ne te gênes pas. Tu baises avec un tel plaisir pour moi.

Jusqu’à une heure du matin, Brice me baise, me prend en 69, me doigtant ma chatte et mon anus. Je ne compte plus mes orgasmes.


11 mai

Vers 7 heures, je me lève. Brice s’est endormi dans mes bras. Il me plait, j’ai envie d’un enfant de lui. D A est du passé, ma belle, me dis-je en moi, c’est Brice, ton chéri.

Prudence me rejoint elle aussi nue au salon.

- Tu as le dossier S H A W N dans ton appartement. Bon, passons aux choses sérieuses, tu ne veux plus entendre parler de D A. Désolé, la partie Monégasque est gérée par D A en personne. Tu vas devoir parler avec lui, les médias Français et Monégasques en temps voulu. Une réunion confidentielle doit avoir lieu le 13 non loin de l’héliport de Monaco entre D A, sa secrétaire et épouse et Brice, ton secrétaire personnel et toi, sous très haute surveillance, avec des gardes du corps. Autre chose, Brice a des sentiments amoureux pour toi, bon, tu l’as dépuceler. Il t’aime, mais toi, tu vas faire le nécessaire pour qu’il te donne un enfant, même si cela va contrarier ton agenda dans les prochains mois, ma belle. Ma mère tient absolument que tu rencontres la mère de Brice, dans les prochains jours. Ma mère connaît aussi ta mère, lors de ton enfance à Monaco, la petite princesse de 5 ans qui est devenue avocate, après ses études Monégasques.

- C’est ma vie privée, ma chérie. Je ne tiens à exposer ma vie privée.

- Désolé, les clauses du dossier S H A W N comportent une grossesse de toi, une réconciliation avec D A et surtout un mariage à la clé entre deux grandes sociétés. Le dossier comprend une partie Suisse aussi, même un cabinet à New York s’occupe du dossier. Tu vas devoir collaborer avec tous ses cabinets, donc ta vie privée est connue par ces cabinets. Tes premiers émois lesbiens, tes petits copains et copines, même ton viol par Emmanuel, mais tu t’es bien rattrapée hier avec Brice. Tu me joues la comédie.

- Non, je ne savais pas pour Brice, qu’il était puceau. Emmanuel m’a violée, sans savoir que j’étais vierge. D A ne lui pas parlé de cela, je pense.

- Je dirais le contraire, D A est le commanditaire de ton viol, désolée, ma belle.

- Pas D A, pas lui, il s’est vengé et je dois collaborer avec lui. C’est pour mieux me prendre dans son lit, dis-je en pleurant de colère.

- Essuie tes larmes, je prépare le petit déjeuner. Douche-toi. Brice ne va pas tarder à nous rejoindre. Maquille-toi, caresse-toi sous la douche, penses à autre chose. Tiens, au futur nom de ton enfant.

- Bien, Prudence, je vais faire mon nécessaire pour le dossier S H A W N à Nice soit bien argumenté. Au fait pourquoi S H A W N ?

- Pour Société des Hôtels Alpins de W N, je te laisse deviner les deux dernières initiales, qui souhaite acquérir un autre grand groupe qui possède des intérêts à Monaco. Mais S H A W N c’est mon prénom, c’est voulu.

- Va te doucher, Brice veut te voir, rayonnante. Sache que tu portes peut-être votre enfant.

- Tu vas me le dire combien de fois. Je suis une femme intelligente, qui sait mener un dossier à son terme.

- On dirait que le dossier S H A W N à l’heure actuelle est en phase, je me comporte comme une pute, mais je vais épouser Brice pour me faire plaisir. Au fait, ma mère est au courant de tes ébats sexuels avec Emmanuel, merci de l’avoir mise sur la liste à moins qu’Emmanuel l’a fait pour de faire retirer du dossier. On saura la vérité, ma belle.

Je n’ose répondre.

Je me douche, me maquille, retrouve Brice, qui m’embrasse sur la bouche langoureusement. Il s’améliore, avec une courte caresse entre mes cuisses humides.

- Tu es très attentionné, mon Brice. On recommence bientôt. Pas un mot au cabinet, sur nous deux, dis-je.

- Vaudrais mieux qu’un petit nombre de personnes soit au courant, tu vois l’effet de ta liaison pourrais avoir, dit Prudence. Veille bien à elle, elle doit être heureuse tous les jours, bouquet, bijou et restaurant à Monaco.

- A Monaco, nous irons en voiture, mon Brice.

- Non, en hélicoptère, tu seras l’avocate au train de vie d’une princesse, avec ton Brice. A l’héliport de Monaco, on cherchera qui est la belle inconnue de l’Ecureuil et son chéri. Un nouveau couple à Monaco, qui est-il ? dit Prudence.

C’est trop cher, ma chérie. Je n’ai pas un tel train de vie, dis-je, en cherchant comment m’habiller. Un tailleur avec une jupe droite bleu me plait, mon porte-jarretelles et mes bas blancs, mes escarpins blancs à talons de dix centimètres. Je m’habille, aidée par Brice, car il doit apprendre à m’habiller.

- Une nouvelle coupe de cheveux te fera un grand changement, des cheveux courts, on te reconnaîtra au premier regard, derrière tes lunettes de soleil, la séduisante Shawn, dit Brice. Cet après-midi, coiffeur, ongles vernis de rouge, un couturier à Monaco et retour à ton nouvel appartement à Monaco, tu devras rencontrer D A si possible pendant ta journée Monégasque.

- Qui va payer ?

- Cela n’est plus ton problème, ma belle. File au cabinet, l’Ecureuil t’attends à 13 heures à l’aéroport, tu y seras à l’heure, en limousine.

Brice s’est fait élégant, rasé par Prudence. Nous passons pour un couple discret au cabinet, même si un certain Pierre Emmanuel, un ami de longue date de Dan Alexandre, 35 ans, brun, athlétique, me fait la cour devant tout le monde. Mais je lui enserre les testicules avec mes longs ongles vernis de rouge, non loin devant Prudence et Brice.

- Tu cesses de me draguer. Je suis fiancée. Au diable, Emmanuel Victor, Jean Alexandre, Dan Alexandre et toi aussi, j’ai un amoureux secret. Tu calmes tes envies et tout se passera bien ou ce sera un adultère avec de fameuses conséquences pour toi et ta chérie. Tu es mariée.

Je le libère de mon emprise de ses testicules.

- Excuse-moi, Shawn, je ne voulais pas.

Je détourne mon regard et je m’occupe du dossier. J’adresse un discret clin d’œil à Brice.

Vers 13 heures, je prends l’Ecureuil qui m’a été réservée. Prudence m’accompagne, dans le même tailleur que moi, bleu avec des escarpins noirs.

A l’héliport, avec mes lunettes de soleil, j’attire les regards. Une limousine me dépose chez un coiffeur réputé, à la Condamine.

En une demi-heure, j’abandonne ma longue crinière pour une coupe plus courte, couvrant mon cou.

Je ne dois rien payer.

- Au fait, tes rendez-vous du 14 et du 15 sont repoussés à une date ultérieure. Il semble que D A te considère comme une pute aux yeux de sa ravissante épouse, Charlotte Vanessa, la sœur jumelle d’Anne Charlotte. Au fait, tu as une demi-sœur et un demi-frère aux dernières nouvelles.

- Nous allons voir le couturier, Prudence, dis-je.

- Non, nous allons à ton appartement, où loge au premier étage, la mère de Brice, qui te connaît depuis l’âge de tes 5 ans. Ton appartement sera complété de tes affaires de ton appartement à Nice. Tu gères désormais les volets Niçois et Monégasques, D A est mis sur la touche. En somme, tu gères si tu gagnes les deux volets 70 millions.

- Répète un peu, 70, mais c’est une grosse somme pour moi et mes collaborateurs, dis-je surprise.

La limousine nous dépose dans le quartier du Larvotto, devant un luxueux immeuble.

- Au fait, des gardes de corps t’escortent discrètement depuis ton départ de Nice, c’est pour ta sécurité, celle de ton chéri et celle aussi de ton futur enfant.

- Je ne peux fais plus un pas en ville, sans eux, dis-je, un peu gênée.

- Non, ton appartement est très sécurisé. Il ne faut aucune fuite de tes communications sur le dossier. Les autres avocats qui tentent d’en savoir plus, seront sanctionnés.

- L’appartement est très élégant, vue sur la mer, le port, dis-je. Je suis aux anges.

- Remarque au port, il y a le magnifique yacht « SHAWN Paradis », immatriculé aux Bermudes, basé à Londres. Un cent mètre avec son Ecureuil que tu as pris tout à l’heure. Au fait, le pilote Robin t’a trouvée très élégante.

- Robin est un homme. Il pilote avec beaucoup d’adresse.

- Non, c’est une femme, la fille d’un prince de l’Emirat des Oasis des trois palmiers, un membre auquel tu devrais plaire. Le prince Hassan Omar Ben Ali, le troisième de la dynastie. Ta mère l’a connue dans sa jeunesse. Il paraît qu’il a fait les mêmes études que toi, en droit, comme les trois éconduits.

- J’ai mon Brice, un homme me suffit. Je n’ai pas souvenir de lui. Si ce prince souhaite que je devienne sa belle du harem, ce sera un non d’office. Je vais découvrir ma salle de bains. Je me douche ou me baigne selon l’aménagement. Il est 15 heures. Je peux rester seule dans ma chambre, si c’est possible jusqu’au coucher du soleil. J’ai besoin de me reposer, après nous ferons l’amour toutes les deux. Si mon Brice ne peut nous rejoindre, tu as besoin de mieux connaître mon corps.

A la salle de bains, qui est immense, avec une douche moderne, une baignoire insérée dans le sol et un jacuzzi, il y a même un sauna. Je décide de me baigner.

Je me relaxe.

Quelle journée, inconnue, je deviens célèbre, protégée, peut-être enceinte, qui aurait dit qu’il y a dix ans, une telle renommée.

Nue, dans ma chambre, je me caresse pour apaiser mon excitation et ma colère du matin. Je m’endors.

Au coucher du soleil, Prudence me rejoint nue.

J’émerge, un peu endormie.

- Mademoiselle, se porte mieux. Tu as dormi comme un bébé.

- Je suis prête à l’avoir. Je veux baiser tous les jours avec mon Brice, dis-je.

- Il te faudra l’accord de la mère de Brice avant tout, pour te fiancer.

- Bien sûr, je ferais le nécessaire, si je plais à Brice, sa mère sera d’accord.

Nous passons la soirée à raconter nos aventures sexuelles.


24 mai

Tous les matins à 8 heures, dans mon appartement Monégasque, je fais ma demi-heure d’exercice avec Prudence ou Brice, avant un petit déjeuner et j’organise ma journée.

La mère de Brice souhaite que je sois l’épouse de Brice. Elle a jugé mon corps bien adapté comme mère. Elle a l’âge de ma mère. Nous avons revus les souvenirs de mon enfance Monégasque.

Aujourd’hui, je dois monter à bord du yacht, pour le déjeuner, invitée par Olympe, la mère de Prudence. Il paraît qu’il y a un invité qui m’attend. Si c’est le prince, ce sera un non pour toute demande de mariage ou pour être sa belle du harem.

Je choisis une veste de tailleur blanc avec une jupe longue noire pour cacher mes jambes nues, des mules à petits talons, fardée, parfumée.

Je suis déposée sur le quai, par la limousine, non loin de la limousine d’Olympe et celle de l’invité.

Je me déchausse pour monter la passerelle, dévoilant mes pieds aux ongles vernis de rouge.

Olympe, une élégante brune de 60 ans, 1,70 m, en robe longue noire, les cheveux courts, m’accueille :

- Enfin, je mets un visage sur la sublime Hermine Val Pénélope, la fille de la superbe Chantelle Alexandra Princesse des Oasis.

Je suis surprise par ce titre, dont j’ignore l’existence.

- J’ai une personne à te présenter. Le prince Hassan Omar, qui est venu pour divers contrats.

Le prince Hassan, un bel étalon de 40 ans, très élégant, 1,90 m, me toise. Je baisse les yeux involontairement, par timidité.

- Voici, la belle avocate, qui en quelques jours à mis Monaco à ses pieds. Aucun avocat ne peut gérer ce dossier, sauf toi, la princesse. Je suis le prince Hassan. J’ai vu des photos de toi. Tu m’appelles votre Altesse.

- Votre Altesse, selon mes calculs, vous devriez avoir le même âge que ma mère, si je me trompe. Vous êtes un peu jeune.

- La tradition veut que je porte le nom Hassan Omar comme père, mais je suis Hassan Omar Khaled, qui a étudié le droit dans la même université que toi, la belle rose du désert. Nous avons presque le même âge, 30 ans et toi, 28, pas encore mère. Si disons, tu as eu il y a neuf ans, une certaine Val dans d’étranges circonstances.

Je tombe des nues, j’ai donné naissance à une fille. Hors, j’étais lesbienne à l’époque.

- Mon père a utilisé mon sperme et tes ovules après une étrange soirée où tu t’es donnée à moi, sans que je te prenne. Val est ta fille. Tu la connaîtras si tu viens dans mon palais.

- Ce sera un non catégorique. Olympe, puis-je avoir une entrevue en privé avec le prince.

- Jasmin, escortez ce couple au salon à l’avant du pont principal.

Jasmin est une élégante beauté typée Méditerranéenne, brune, aux seins plantureux, sous sa tenue de soubrette, de 28 ans, 1,70 m.

Le salon est luxueux.

Je reste debout.

- Assis-toi, Shawn. Tu vas rester debout, avec me faire la moue, ton caprice d’adolescente.

- Tu me blesses, tu sais. Cela est très mauvais pour moi, j’ai un fiancé, je fais beaucoup d’efforts pour porter notre enfant. Je ne tiens pas à être enfermée dans ton harem, prise selon tes envies, renvoyée dans mon pays, dès que tu auras pris du plaisir. Mes caprices d’adolescents, oui, monsieur m’a caressée et tu as récolté le résultat de mon excitation, tu m’annonces neuf ans après, que j’ai une fille, née de notre liaison secrète. Je pourrais demander des dommages et intérêts.

- Tu n’as pas d’instinct maternel. Tu ne préoccupes de ta fille, tu attends un enfant d’un autre. Emmanuel, Jean et Dan t’ont mise enceinte, tu as du aimée être prise par eux. Tu es enceinte de l’un d’eux. Merci, tu es en train de ruiner la fusion prochaine de deux empires hôteliers. Tu devrais être rayée du barreau.

- Ah bon, votre Altesse pense que ces messieurs m’ont mise enceinte. Il semble que je vais garder mon poste d’avocate au barreau, ces messieurs devront le quitter, pour adultère et viol….

- Je ne savais pas…

- Votre Altesse, je vous donne ma version. Vous prendrez les mesures de votre côté, mettez-moi des avocats en face, pour démonter mes arguments. Mon fiancé n’est pas avocat, je ne t’en dirais pas plus. Cet entretien est fini à mon goût.

- Non, Shawn, tu devrais porter ce présent à ta cheville.

- Je vais devoir accepter ce présent de vous, votre Altesse, qui vient me voir sur le yacht, me draguer, me prendre s’il le faut, pour me punir de mon comportement. Vous croyez ces messieurs, mon argument est irrecevable. Je ne peux refuser, sinon je serais votre pute dans votre harem, offerte à ses messieurs. Adieu les 70, adieu mon futur enfant, adieu…

- Calme-toi, tu es comme ta mère. Accepte ce présent, déjeunons et ensuite, tu es libre de quitter le yacht, si tu souhaites te reposer dans ton appartement. Au fait, tu as lu la lettre que tu as reçue dernièrement dans ton courrier.

- Ah oui, moi, la princesse, qui doit me soumettre à son Altesse, comme ma mère. Non, je prends juste ton présent et votre Altesse prend les dispositions pour ne plus me revoir, ni par courrier ni par des cadeaux. Je me suis bien fait comprendre.

Le prince m’offre un bracelet serti d’un saphir, qui enserre ma cheville droite. Il complète mes bagues dont une pierre précieuse offerte par mon fiancé.

- Tu as de superbes pieds, ils seraient vénérés dans mon pays. Je ne tenais à t’offenser, ma belle du désert.

- Tu plaisantes. Tu débarques sur un yacht, à l’improviste, à bout de dix ans. Je dois me soumettre à toi. Je vais garder ce bracelet tout le temps pour l’avenir de cette fusion, dont j’ignore l’existence. Je vise un poste supérieur si la fusion réussit et une bonne éducation de mon enfant.

- Allons déjeuner, tu dois avoir très faim.

Le déjeuner, je suis assise à côté du Prince. Je tente par tous les moyens de détourner le regard, mais je ne peux résister. Olympe le remarque.

Je quitte le yacht vers 15 heures, à pied, non pas en limousine, jusqu’à Larvotto.

Je connais un léger malaise à mi-chemin. Les gardes du corps me font monter dans la limousine. Est-ce la chaleur, la tension ?

Quand j’émerge, il est 19 heures, Brice, Prudence, Olympe et même le prince sont à mon chevet, dans ma chambre. Je suis nue sous mes draps.

- Tu m’as fait peur, ma chérie, dit Brice. Si tu ne peux pas, nous n’irons pas au Café de Paris, Prudence fait annuler la réservation.

- Non, mon chéri, Brice, tu as fait connaissance avec le prince. Olympe, voici le père de mon futur enfant. Votre Altesse, voici mon chéri et ce n’est pas ceux que vous pensez.

- Shawn, je m’excuse, dit le prince. Je suis trompée sur toi, tu as toutes les compétences requises.

- Alors, nous allons au Café de Paris. J’ai la réception qui attend, dit Prudence.

- Oui, je viens, dis-je. Je me baigne, me refais une beauté. Je suis pas belle à voir. quelle robe pour le Café de Paris, mon chéri tu choisis, un fourreau, une robe bustier, un tailleur comme sur le yacht ?

- Non, dit Olympe, une princesse doit porter une robe sur mesure, Charles Hubert, ton couturier l’a réalisé peu avant ta venue sur le yacht. Il a tes mensurations. Sa boutique est à une demi-heure de ton immeuble. Brice, amenez la robe de votre chérie. Toi, Shawn, tu te fais belle, Prudence tu restes avec elle à la salle de bains. Votre Altesse, c’est une affaire de femmes, donc vous attendrez avec Brice.

A la salle de bains, je me douche longuement. Je me confesse sur le déjeuner du yacht. Prudence est de mon côté, le prince m’a mise mal à l’aise.

Une fois fardée, parfumée, j’enfile la robe fourreau noire moulant mon corps nu, dénudant mes épaules, fendue derrière pour une meilleure démarche, avec des sandales noires à petits talons, dans la salle de bains. J’ai gardé le bracelet à ma cheville droite.

Nous retrouvons ces messieurs et Olympe.

- Tu es rayonnante. C’est une autre Shawn, dit le Prince.

- Votre Altesse, je veux un comportement exemplaire au restaurant. Vous comprendrez où je veux en venir. Je ne suis pas votre belle du harem, ni votre promise et surtout, je vais prendre soin de cette cousine.

- Tu as une cousine, ma chérie, dit Brice.

- Je n’en dirais pas plus, mon chéri. Je tiens à ce que l’éducation des enfants soit ma priorité, avant ma grossesse et après, dis-je.

Le souper au Café de Paris me vaut la présence d’une jeune photographe un peu trop collante. Une brune aux cheveux coupés comme les miens, 1,70 m, en chemisier blanc sur un jean et nu-pieds.

- Mademoiselle, dis-je, vous cessez de prendre des photos. Sinon, je vous poursuis pour atteinte à l’intimité d’une personnalité et mes gardes du corps prendront votre magnifique appareil photo et vous n’aurez aucune preuve pour vos commanditaires.

- Je suis Natacha, la chérie de Charles Hubert, ton couturier.

- Même mon couturier n’a le droit d’utiliser les photos de moi, ici au Café de Paris. Je ferais des photos dans sa robe à sa maison. Compris, tu supprimes les photos devant moi.

Natacha s’exécute.

- Si tu veux mieux me connaître, un conseil respecte la loi, mon identité sera connue prochainement.

- Tu es avocate, dit Natacha, très bien informée. Ah oui, c’est celle qui fait rayer trois avocats à son actif.

- Tu quittes le Café de Paris. Je verrais mon couturier pour les suites à donner à ton sujet.

- Excusez-moi. On m’a promis une forte somme pour les photos.

- Prince, vous ferez une enquête sur cette Natacha et ses commanditaires.

- Bien, princesse, aucune photo de vous ne doit être publiée, selon les accords signés.

- Princesse, je comprends mieux, dit Natacha, dans l’embarras.

- Allons souper, nous avons perdu du temps précieux, dis-je.

Le mot est passé à Monaco, aucune photo ne sera publiée sans mon accord ni du prince ni d’Olympe.

Vers 23 heures, j’invite mes amis au Casino de Paris, pour me montrer. Mes gardes du corps m’escortent, ainsi que ceux du prince et d’Olympe. Nous avons droit à un salon privé.

- Comment tu as envoyé cette Natacha, ma chérie ? dit Brice.

- Tout est vrai, toute publication de princesse Hermine est formellement interdite, sous peine de lourdes amendes, dit le prince.

- C’est une couverture, dis-je.

- Non, tu es officieusement princesse, même si tu ne veux pas un enfant de moi, dit le prince.

Je suis troublée. Quelle journée, la chance me sourit et je gagne quelques parties, avant de rentrer à mon immeuble. Le prince reste sur le yacht.

 

SEDUCTION ET VICE DE MAITRE SHAWN


25 mai

Vers 10 heures, de retour d’une promenade le long du boulevard, vêtue d’une robe au décolleté en V, bleu, mi-longue, avec des sandales blanches à petits talons, je croise devant l’ascenseur, trois personnes : un jeune garçon et deux jumelles plus âgées, brunes de 12 ans.

- Vous attendez une personne pour prendre l’ascenseur ? dis-je.

- Oui, notre mère Alexandra Jasmine, qui devrait arriver, dit le jeune garçon. Pénélope et Hermine, on dirait notre maman. On monte dans l’ascenseur.

- Shawn, tu as raison. Notre maman est déjà là, dit Pénélope. Montons, quel étage ?

- 5e étage, dis-je en portant le jeune garçon dans mes bras, comme si je me conduisais comme sa mère. Tu es superbe, comme garçon.

- Tu t’appelles comment, c’est toi la princesse ? dis le jeune garçon.

- Le 5e n’est pas notre étage, Shawn, elle doit se tromper, dit Hermine.

- Non, je réside au 5e étage, dis-je. Petit coquin, tu regardes quoi. Qui est votre mère. Je m’appelles Hermine Val Pénélope et je suis princesse comme l’a dit ce jeune garçon. Tu peux me regarder dans les yeux, jeune homme, ce sera mieux.

- Hermine, comme c’est curieux, notre mère cherche sa demi-sœur Hermine. C’est donc vrai, dit Hermine. Le jeune garçon que tu portes dans tes bras s’appelle Shawn.

- Tiens, moi aussi dans mes prénoms, j’ai Shawn, dis-je toute surprise.

L’ascenseur s’arrête d’abord au 3e étage.

- Venez, dis le jeune Shawn. Elle ressemble à une des photos. Maman va arriver. Elle attend des jumeaux je le sais.

- Tu es très curieux pour ton âge. Tu as été sage pendant le trajet. Tu es toujours ainsi avec les étrangères.

- Oui, dit Pénélope. Il y a Robin, qui nous garde.

- La pilote d’hélicoptère, je la connais un peu, même son père, le prince que j’ai rencontré sur le yacht.

Nous entrons à l’appartement. Je tiens Shawn dans mes bras.

- Je te descends, j’ai besoin de m’asseoir. On peut me servir un verre d’eau.

- Princesse, Hermine tu t’occupes de la jolie princesse au grain de beauté.

- J’arrive.

La porte s’ouvre et Alexandra entre.

- Maman, tu as une princesse au salon, elle regarde les photos de toi, dit Shawn. Elle est très gentille, je t’ai prise pour elle.

- C’est ton imagination. Une princesse dans mon appartement, c’est impossible.

- Oui, elle a un grain de beauté et les yeux verts, complète Hermine.

- Eh en plus, j’ai déjà vu avec le superbe garde du corps du 5e, dit Pénélope. Elle est au salon, apporte un verre d’eau.

Alexandra entre, 28 ans, la ressemblance est frappante, les cheveux un peu plus long que les miens, 1,85 m sans talons.

- Hermine, Pénélope et Shawn, veuillez me laisser cinq minutes avec cette demoiselle.

- Princesse Hermine Val Pénélope, dis-je, vous êtes Alexandra. Shawn est très observateur à son âge. Je suis heureuse de vous rencontrer.

- Tiens, ma demi-sœur, que je croyais disparue depuis de longues années, depuis son départ du Golfe, où mon chéri diplomate t’a rencontrée, avec un bébé dans un landau.

- Tu es ma demi-sœur. Prudence avait donc raison. C’est une amie, qui se trouve au 5e étage, avec mon chéri, Brice.

- Je rêve. Brice, le superbe étalon, que je croise des fois dans l’ascenseur. Je sais que le 5e est sous haute protection. Je comprends mieux, car il faut protéger la belle princesse. Shawn, Hermine et Pénélope, venez. Il faut que je fasse les présentations.

- Tu connais la princesse, maman. On ira la voir dans son appartement ou fait la garde à ton appartement, quand tu es de sortie avec papa.

- On verra, Shawn. Il a une telle imagination à 4 ans. Je ne sais comment il sait que tu es une princesse, dis-je, encore surprise.

- Maman, elle porte un superbe bracelet à sa cheville, comme sur une photo que j’ai vue, dit Shawn. Elle a aussi un grain de beauté comme toi, maman. Elle m’a dit que j’étais un petit coquin. Il est placé…

- J’ai droit de porter un bracelet à ma cheville, monsieur le curieux.

- Shawn, j’ai bien vu le grain de beauté, c’est héréditaire, c’est comme ta mère Chantelle.

- Tu connais Chantelle, dis-je, surprise. Elle et le prince Omar Hassan, moi, je connais Hassan Omar Khaled, le père de la pilote Robin.

- Tu connais le père de Robin. Tu es une chanceuse. Il vient peu souvent à Monaco dit Alexandra surprise.

- Robin, c’est notre amie. Quand je serais grand, je serais un prince et pilote d’hélicoptère. Je vais chercher mon dessin et le recueil de photos, c’est la dame du 1er étage qui m’a dit, en le donnant, qu’elle avait été très heureuse de revoir la princesse.

- La mère de Brice me connaît, Alexandra, dis-je.

- Elle garde souvent Shawn, quand il rentre de l’école, dit Alexandra. Au fait, tu es enceinte de combien ?

- Un mois, je ne suis pas sûre, je dois voir un gynécologue, connu par mon amie Prudence.

- Le docteur Emmanuel Claude, il est reconnu. Il a suivi mes grossesses. Mon chéri se prénomme Marc Oscar, un bel homme. Il sera heureuse de savoir que tu es sur Monaco. Je l’appelle.

- Ne le dérange pas, il est dans le Golfe. Le prince a du lui dire, dis-je.

- Non, reste assise sur le canapé, allonge-toi si tu veux. Tu es attendue à ton appartement. Allongée, ce sera mieux pour toi, tu as de superbes jambes. Tu es sportive.

- Non, je peux rester encore un peu. Shawn sera un garçon très intelligent dans l’avenir. Si Shawn dit vrai, que j’attends des jumeaux, je te donnerai des nouvelles après mon examen, Alexandra. Oui, j’entretiens mon corps dans mon appartement.

- Allô, chéri, tu devineras jamais qui se trouve dans notre appartement. Shawn laisse-moi parler à ton papa.

- Tu as la plus belle princesse, dit Shawn, tout fort.

- Mais, Shawn, les princesses existent dans les contes de fée, dit Marc, tu racontes des histoires.

- Non, c’est authentique, une certaine Hermine Val…

- Elle est ici à Monaco. J’ai vu le prince Omar Hassan, qui vient d’arriver en jet privé à l’aéroport, il y a un quart d’heure. Il m’a parlé de Shawn. Je pensais à notre fils.

Alexandra me passe le téléphone.

- Marc, je porte le prénom Shawn dans mes prénoms. C’est ma mère qui a voulu que je le porte, pour éviter que je sois draguée.

- Shawn, oui, tu dois avoir 28 ans. Tu as un chéri…

- Oui, Brice mon chéri, tu devrais le rencontrer. Vous avez peut-être des points communs.

- Un grain de beauté et des yeux verts, dit le jeune Shawn dans mon dos.

- Hermine, tu as le grain de beauté toi aussi et les yeux verts, tu dois être splendide. J’ai hâte de te revoir. Je serais là le 30 par le premier transfert par Robin.

- Je t’attends, Marc, dis-je.

Il raccroche.

- Shawn, tu fais attention quand tu parles à ton papa. Il l’aurait découvert mon grain de beauté. Il est grand et il est très gentil.

- Je serais gentil avec toi, ma seconde maman, dit le jeune Shawn.

- Seconde maman, drôle de surnom, montre-moi ce recueil de photos.

Il l‘ouvre sur une page où je suis en tenue traditionnelle, laissant voir mon visage et un bracelet similaire à la cheville droite. Il a une opale incrustée sur la couverture.

- Je dirais plus ma mère Chantelle, dis-je.

- Regarde la légende, Hermine Pénélope Shawn, la princesse des Oasis des trois palmiers, pour le baptême du yacht « SHAWN Paradis » il y a huit ans, dit le jeune Shawn. C’est le yacht qui vient souvent à Monaco. Il était là le 24 et j’ai une dame qui te ressemblait, en veste blanche et une longue jupe noire, qui allait vers le yacht. C’était quand je rentrais de l’école.

- Tu es un sacré observateur, mon jeune Shawn. Oui, c’était moi sur la photo et sur le yacht à Monaco. Quand tu seras grand, tu seras mon garde du corps. Mais pour l’instant, tu reste discret sur moi. Tu me le promets et je ferais mon possible pour te garder. Je connais une fille Val qui a 9 ans, très intelligente, que ton papa connaît peut-être. Je dois vous laisser, vous me faites la bise, mesdemoiselles et mon petit coquin et Alexandra. Il est presque midi, mon amie Prudence doit se poser des questions. Les demoiselles, pas une photo de moi à vos copines ou copains, sinon il y a des soucis pour vous deux. Je me suis bien fait comprendre.

- Tu nous présente ton amie Prudence, dit le jeune Shawn.

- Tu demandes à Alexandra de te conduire au 5e étage et je te présenterais.

Je passe l’après-midi à me souvenir des heures avec ma demi-sœur Alexandra. Prudence me trouve toute rayonnante et me questionne sur ma famille.

Brice nous retrouve vers 20 heures, juste au moment où Alexandra prend l’ascenseur pour venir me voir avec le jeune Shawn.

Ils font connaissance dans l’ascenseur. J’ai changé de tenue pour une robe estivale dos nu, fuchsia et des nu-pieds, Prudence porte une robe similaire blanche et des nu-pieds.

- Ma chérie, regarde qui m’accompagne, dit Brice. Si notre fils est aussi intelligent que ce gentil garçon, tu seras gâtée.

Il me fait la bise pas le baiser habituel.

- Tu es très rayonnante. Comme cela, tu as retrouvée ta demi-sœur. Marc m’a appelé, il souhaite t’inviter avec sa famille, il n’a pas indiqué l’endroit. Tu connais Marc, c’est un ami de mes parents.

- Monsieur Shawn, désire-t-il un jus de fruit, je vais servir les boissons, dis-je.

- Non, repose-toi, fais la conservation à ce jeune Shawn. Prudence et Alexandra vont s’occuper de tout. Tu es encore plus resplendissante. Tu as un rendez-vous prévu.

- Oui, demain à 18 heures, avec Emmanuel Claude, je pourrais rentrer vers 20 heures, ce sera un long examen et mon premier rendez-vous d’une longue série, dis-je.

- Tu sais, ta princesse attends des jumeaux. Elle est très belle, tu es son garde du corps, dit le jeune Shawn.

- Comment tu le sais, jeune homme. Tu sais qu’elle est très discrète, et je ne suis pas son garde du corps. Bien sûr, il y a des gardes du corps pour la princesse, que tu ne vois pas. Je suis son ami et le père de ses enfants. Elle rêve d’avoir d’autres enfants.

- Je vais m’occuper de ceux que je porte et on verra pour la suite, monsieur mon amoureux.

- Ton ami est amoureux de toi, tu veux dire que c’est ton chéri, dit le jeune Shawn.

- Eh bien, il devine tout, dit Prudence. Hermine attend des jumeaux, première nouvelle, Brice est ton garde du corps sans l’être, mais il protège sa chérie.

- Shawn, tiens dit merci à ta seconde maman. Si Marc, te voit s’occuper de Shawn, il sera aux anges.

- J’assume mon rôle de futur mère, dis-je, Alexandra. Dès qu’il rentre de l’école, je peux lui faire les leçons, si cela ne gêne pas la mère de Brice. J’ai des bases pour apprendre à mon jeune élève.

- Tu as de superbes jambes, comme celle de ma maman, dit Shawn. Tu es très belle en maillot de bain.

- Monsieur le jeune séducteur, il faudra attendre pour me voir en maillot de bain, dis-je d’un ton autoritaire.

- Excuse-moi, Shawn, je vais me comporter en gentil garçon. Je ne vais te gêner dans tes occupations de princesse.

- Je jouerais la princesse qui élève son futur garde du corps, si tu veux.

Nous parlerons de divers sujets.

- Eh, jeune Shawn, tu dois pas aller faire tes devoirs et dormir. On peut se voir un autre jour, tu es un garçon très intéressant. Tu dois aimer les histoires de princesses et de prince charmant. Si je peux, je te présente un vrai prince.

- D’accord, je te fais un bisou, ma belle princesse Shawn. Ton prénom est comme le mien.

- Ça se retient, dit Alexandra. La belle princesse t’a dit de ne rien dire à tes copains sur elle.

- Je ne dirais rien. Il faut rester discret sur une seconde maman princesse, dit le jeune Shawn, en me faisant plein de bisous.

- Le contact est bien établi, ma chérie, dit Brice.

- Oui, je prépare le souper, peu après le départ, Prudence tu viens m’aider.

- Non, le traiteur va arriver. Un repas en amoureux pour vous deux, je vais chez une amie, désolée ma chérie.

- Tu nous laisse seuls ce soir. Chéri, tu me baises encore bien profondément et on verra le résultat demain soir.

En effet, nous passons une heure de baise intense, il éjacule de nombreuses fois au fond de ma chatte.


26 mai

Je passe la journée à chercher comment me vêtir pour mon premier rendez-vous chez le gynécologue. Si c’est une femme, je dois mettre une tenue décente.

Vers 10 heures, j’ouvre ma garde-robe. Elle est bien remplie, il me faudrait plus de place, toutes ses élégantes tenues, qui me les a offert. Elles valent une fortune.

- Prudence, viens une minute, dis-je, simplement vêtue de mon kimono en satin blanc, sur mon corps nu, sortant de ma douche parfumée, pieds nus. D’où viennent toutes ses tenues, quand je suis arrivée à l’appartement le 11, la garde-robe comprenait quelques-unes de mes tenues de mon appartement de Nice que tu m’as fait livrer.

- Je ne sais pas, ma chérie, dit Prudence, surprise. Tu as un admirateur secret, qui dépense beaucoup pour toi.

- Ce n’est pas Brice, il n’a un tel budget, je le connais. Voyons, cette enveloppe, tiens le sceau des oasis.

« Chère Princesse Opale,

Tu es la représentante de mon pays à Monaco. Tu dois être resplendissante. J’ai appris que tu as revue Alexandre, Shawn, Hermine et Pénélope, ses enfants. Shawn est un garçon très intelligent, il a besoin de toi. Autre chose, Marc n’a qu’une envie de revoir. Tu te souviens au palais, avec Chantelle, tu ne cessais de l’admirer. Brice sera à la hauteur, ils se connaissent. Je fais mon possible pour que tu sois reçue au palais, mais tu n’es pas encore assez connue. Garde ton présent à ta cheville, ce sera ton laisser passer, tu as toujours ton passeport. Je ne rêve qu’une chose, te prendre, comme au premier jour. Si cela est possible.

O H K ton grand ami et Val pense à toi. »

- C’est personnel, Prudence. Mon rôle de princesse me contraint à faire certaines obligations. Il semble que je dois faire mon possible au palais princier. Avant mon rendez-vous de 18 heures, je dois avoir une entrevue au palais princier le plus tôt possible. Je vais une de ses tenues, tu m’accompagnes.

- Maintenant, dit Prudence…

- Oui, maintenant, nous mettons nos chances de nos côtés. Ta mère contacte le palais princier, qu’elle annonce juste Princesse Opale, c’est tout.

Je choisis un séduisant tailleur avec un pantalon beige, avec des escarpins noirs à talons de douze centimètres, fardée, parfumée.

J’ai fait réserver la limousine pour la journée.

A la sortie de l’immeuble, un cordon de policiers en uniforme, une limousine avec le même sceau nous attend, avec deux motards devant, deux autres derrière, une voiture d’escorte.

- Princesse, dit un élégant officier de police, montez avec votre amie, nous allons au palais princier.

Les passants sont éloignés, j’aperçois brièvement Shawn et Alexandra.

Au palais princier, je reçois les honneurs de la garde.

- Son Altesse Opale, princesse des Oasis des trois palmiers sera reçue par un de ses conseillers, dit un des officiers des carabiniers.

- Merci, je n’ai pas accès à une entrevue plus officielle, dis-je. Ce n’est pas grave. Si je dois attendre.

Le conseiller, très élégant, à qui je remets un courrier du prince, est surpris.

- Je m’attendais à la venue de votre mère Chantelle, qui est aussi princesse. La ressemblance est troublante. Vous êtes enceinte. Je ne vais pas trop vous fatiguer.

- Non, je représente mon pays. Ce rendez-vous m’a pris au dépourvu.

- C’est le protocole, nous avions un créneau de libre, dit le conseiller. Le prince est un habitué des lieux, de façon discrète. Vous avez eu droit aux honneurs pour une première visite. La dernière fois, c’était le 24 en début de matinée. Il devait retrouver une princesse sur un yacht. L’entretien a été très embarrassant pour le couple sur le yacht. Il aurait du attendre mieux de la princesse.

- Il a parlé de moi, dis-je.

- Mais personne ne devait savoir que tu étais sur le yacht, dit Prudence. Ma mère n’a pas cité ton nom, ma chérie.

- Le prince a juste que si la princesse montrait plus de respect du protocole, il l’a pardonnerait, dit le conseiller. Donc, vous êtes là, au nom du prince.

- Je peux prendre l’air quelques minutes, dis-je. Je suis au bord des larmes.

- Je t’accompagne. Allons au balcon, dit Prudence.

Au balcon, je me reprends.

- Le prince t’a mal accueilli, si je comprends bien. Donc, l’union ne se fera pas certainement, 70 de perdu, bien, la princesse.

- C’est ma faute, je ne voulais pas être dans son harem. Il a mal interprété mes intentions. Je le connais bien depuis dix ans. Val va l’apprendre. Marc aussi, je dois réparer les dégâts. Tu auras les 70, je fais tout mettre en œuvre, ta mère sera fière de moi.

- Tu vas me rédiger les propos que tu as tenue avec le prince, tu l’as vue en privé dans un salon du yacht, tu t’es enfuie après le déjeuner, à pied, non pas dans ta limousine. Tu as pensé à ta sécurité. Mademoiselle a été insultée par le prince. Je comprends ta situation. Qui est Val, Val est un de tes prénoms ?

- Je t’expliquerais en chemin, dis-je, les larmes aux yeux. Je ne suis pas à la hauteur. Pour mon premier rendez-vous…

- Viens, le conseiller nous attend, dit Prudence.

Vers midi, après le long entretien, nous rentrons et je lui avoue tout sur ma liaison avec le prince, le lien avec Chantelle et sur ma fille Val conçue en mon absence. Prudence en fera part à sa mère.

- Excusez-moi, si la fusion…

- La fusion se fera, si tu es encore officiellement l’épouse du prince, la mère de Val, la fille de Chantelle, aussi un membre de la famille d’Alexandra et de Edouard, ton demi-frère, qui loge à ton étage.

- Edouard, il me connaît. Il t’a croisée plusieurs fois, sans que tu le regardes. Tu n’as de regards pour ton Brice. C’est vrai, qu’il est élégant, il est aussi différent que les autres hommes qui t’ont violée.

- Je veux le voir, le plus vite possible, dis-je.

- Tiens, Brice ne t’intéresse plus. Ton rendez-vous de 18 heures, tu ne l’oublies pas. Avec la limousine avec le sceau, tu es désormais très discrète. C’est une idée du jeune Shawn, comme ce rendez-vous.

- Je ne comprends pas. Le jeune Shawn, je devrais le punir, mais j’hésite. Je suis sa seconde main princesse, je ne comprends pas le sens.

- Questionne Alexandra, tu auras les réponses, nous arrivons à ton immeuble, bien gardé. Les gens du 5e étage n’ont pas besoin de montrer patte blanche, mais les autres ont des laisser-passer.

- Je vais quitter cet immeuble et laisser ces personnes tranquilles, si je gêne, dis-je.

- Non, tu restes, l’immeuble appartient au prince, dit Prudence.

- Donc, je suis dans son harem moderne, sa prisonnière. Je ne peux sortir qu’avec son accord, dis-je.

- Non, tu es libre de sortir. Mais en limousine et sous escorte, votre Altesse Opale, je dois t’appeler.

- Ne fais pas des manières avec toi, tu restes Prudence et je reste Shawn entre nous. Je vais me relaxer dans mon bain. Tu peux me rejoindre si tu as envie. J’ai besoin de caresses, de massage.

On frappe à ma porte, alors que je suis prête à rejoindre ma salle de bains.

J’ouvre.

- Jasmine, que faites-vous ici, vous devez être sur le yacht, dit Prudence. Edouard, excuse-moi. Entre, elle va être disponible. Shawn, tu peux venir cinq minutes.

J’arrive.

Encore habillée, je découvre Jasmine en tenue et un élégant brun de 30 ans, barbu, la ressemblance avec Brice est frappante, mais 1,80 m, athlétique.

- Jasmine, vous attendez mes ordres. Il me faut un majordome pour l’appartement. Bel Adonis, on se connaît déjà, c’est toi Edouard, mon demi-frère. On s’est déjà vu au palais Rose des Déserts, avec Chantelle et Val, il y a quelques années.

- Quelle mémoire, dit Edouard, j’ai appris que tu étais l’occupante de cet appartement, je n’ai voulu te déranger pendant ton installation. C’est pour quand l’heureux événement, un petit frère ou une petite sœur pour Val et Shawn ?

- Tu es aussi curieux que ce jeune homme Shawn, qui pourrait être aussi mon fils, dis-je.

Soudain, on entend du bruit à l’étage. Ce sont mes gardes du corps.

- Une minute, je reviens. Messieurs, alors mon jeune garçon que fait-tu tout seul sans Alexandra. Viens, on a parlé entre personnes de la même famille.

Je fais entrer le jeune Shawn, qui porte une mystérieuse décoration.

- Edouard, tu connais certainement Shawn.

- Je connais la Shawn, l’avocate, mais ce jeune homme. Il a quatre ans et bien curieux. C’est comme Chantelle.

- Pour Val, je connais la vérité, c’est ma fille de façon hors mariage, mais pour Shawn.

- Votre Altesse Opale, je suis un des princes héritiers des Oasis des trois palmiers. Je n’ai jamais connu ma mère, comme tu es ma seconde maman. Alexandra et Marc m’ont adopté et je vis à Monaco depuis trois ans, dit Shawn, tout fier.

- Tu es un prince héritier, dis-je, pourquoi tu ne l’as pas dit avant. Je me serais montrée plus gentille avec toi. Je t’ai pris pour le fils d’Alexandra, quelle émotion.

- Shawn est donc ton fils, le deuxième après Val, tu en attends deux. Au total, tu as quatre enfants dans ta lignée. Bien sûr, si le mariage est reconnu par le prince, tu es aussi son épouse, dit Edouard.

- Votre Altesse Opale, dit Jasmine, Shawn a dit la vérité, une mystérieuse femme a offert ses ovules pour donner naissance à deux reprises : Val et Shawn. Le seul indice est son regard vert.

- Oui est en plus le grain de beauté, dit Shawn.

- Elle a un grain de beauté, son Altesse Opale, complète Jasmine. Je le sais, je l’ai souvent baignée au palais, mais je devais taire votre vraie identité aux invités du prince héritier et de son père.

Je m’assois, mes larmes coulent d’émotion, de joie et je suis toute troublée.

- Je fais le nécessaire pour l’entretien de l’appartement. Votre Altesse, souhaite-t-elle prendre un bain pour votre rendez-vous de 18 heures ? Un déjeuner s’impose, aussi.

Je ne sais pas quoi répondre.

- Jasmine, son Altesse réfléchit comment elle va me punir, que faire d’Edouard et toi, Jasmine et du majordome Alban et comment Alexandra et Marc vont découvrir la vérité, dit Shawn, en me faisant un bisou. Tu es la plus belle des mamans, tu as un grand cœur.

- Merci, Shawn, je suis grande. Tu retournes voir Alexandra, je viendrais plus tard, prince héritier. Edouard, tu es libre de partir. Brice doit te rencontrer. Marc rentre le 30. Cela me laisse quatre jours pour l’accueillir. Jasmine, faites le nécessaire, un bon bain relaxant me fera un grand bien et je dois organiser mon agenda princier. Prudence, tu contactes le prince en lui disant que je m’excuse de mon comportement sur le yacht. Je le contacterais après.

- Non, tu contactes ton chéri, votre Altesse, dit Prudence.

- Mon chéri, je ne suis pas marié avec le prince, à ce jour, dis-je. Nous sommes séparés.

- Non, un message princier informe que la princesse Opale des Oasis des Trois Palmiers et la princesse Alexandra sont officiellement reconnus comme faisant partie de la famille princière, leurs compagnons sont aussi leurs princes de fait, dit Edouard. Les enfants sont aussi de la famille princière. Le mariage daté il y a dix ans est reconnu officiellement. Le prince ne divorce jamais de son unique épouse, suite à la fermeture de son harem.

- Quel embarras, je suis, dis-je, je suis mariée et je dois épouser mon Brice, pour sceller l’union. J’ai besoin d’un homme constamment à mes côtés. Je vais me baigner, nous verrons ensuite. Edouard, tu peux rester, si jamais on téléphone.

Alexandra arrive en urgence, en tailleur pantalon blanc, chaussée d’escarpins blancs.

- Shawn, tu laisses tranquille ta seconde maman princesse.

- Je sais tout Alexandra pour Shawn, tes propres enfants. Marc peut me considérer comme une avocate, une princesse ou même une amie du prince, dis-je. Je suis sa mère naturelle.

- C’est pour cela autant de mystères sur l’adoption de Shawn, dit Alexandra. Je voyais que tu avais un certain lien avec Shawn. Tu as une certaine autorité.

- Je regrette mon geste. J’aurai du garder Shawn au profit de mes études en Europe. Je suis sincèrement désolée de ma conduite. De même pour Val, j’ai fait les mêmes erreurs.

- Viens je vais te consoler, ma demi-sœur, dit Alexandra. Je ne savais pas.

Je prends mon bain. Je choisis une tenue décontractée, un tee-shirt noir et une jupe ample courte, des nu-pieds, avant mon rendez-vous.

Vers 14 heures, Alexandra me masse le cou et mes épaules, pour me détendre. Shawn reste sage.

- Donc Brice, tu l’oublies, ma demi-sœur. Tu ne vas pas l’épouser, tu es déjà mariée.

- Non, je l’épouse si possible à Monaco, nous éduquerons nos enfants à Monaco. Si je veux, je peux lui offrir un troisième enfant de façon naturelle. Mais, mes fonctions princières doivent être assurées dans toutes circonstances.

- Quelle ambition, une avocate devenue princesse orientale, à la tête d’un empire immobilier et financier, j’ai de la chance de t’avoir, dit Alexandra. Shawn a beaucoup de chances, deux mamans pour son éducation. Marc et Brice vont nous aider aussi.

Vers 14 heures 15, mon téléphone portable sonne.

Je décroche.

- Alors, Miss du Désert, je suis plus très loin de chez toi. Ta demi-sœur et ton fils sont avec toi. Tu m’as beaucoup manquée depuis tout ce temps. Brice est avec moi. Il rentre de Suisse.

- Marc….

- Oui, c’est moi.

- Tu devais pas rentrer le 30, si je me trompe pas, dis-je, en mangeant un morceau, j’ai une faim de loup.

- J’ai droit à un congé prolongé ordonné par Princesse Opale, suite à un décret spécial. La famille princière à Monaco doit être réunie aujourd’hui.

- Mince, j’ai un rendez-vous à 18 heures. Je dois l’honorer, dis-je.

- Tu y seras, mon chaton, dit Marc. Oui, tu ronronnes quand on sait te prendre, la coquine.

- A quoi fais-tu allusion, Marc ?

- Sur le yacht, il y a 10 ans, peu après le baptême, tu portes encore le saphir à ta cheville.

- Oui, j’ai le saphir. Tu es mystérieux, tu m’as…

- Oui, en accord avec le prince, tu es très sensuelle, tu avais très envie, c’est peu après la naissance de ta fille reconnue Val.

- Je n’ai pas souvenir, vient, que tu me racontes comment c’était. Alexandra sera jalouse.

- Non, elle le sait, mon chaton.

- Oui, mon chéri, je suis au courant, si tu voyais l’émotion montée chez son Altesse. Je continue la conversation. Tu arrives quand ?

Il raccroche.

Il faut une limousine pour le ramener à l’immeuble. Je fais prévenir un de mes chauffeurs mais la limousine est déjà en route vers l’immeuble.

- Que tu es anxieuse, dit Alexandra. Regarde, Shawn s’est endormi, pendant tu prenais ton bain. Il doit rêver de sa princesse à lui.

Soudain, on sonne.

- Va ouvrir, je ne fais pas timide, dit Prudence.

- Marc, Brice, tous les deux, mes… dis-je, un peu surprise. Mais tu m’as appelée d’où ?

- Le yacht a fait une sortie en mer et exceptionnellement Robin l’a fait poser sur le pont. Le yacht est rentré au port, est s’amarré. Une limousine nous attendait et nous voilà.

- Alexandra, tu viens faire la bise à ton chéri. Je vais embrasser longuement mon chéri. Bien sûr, Marc, tu as à une bise de ma part, cela fait longtemps.

- Papa, dit Shawn, tu es déjà là.

Marc est un séduisant brun, musclé, athlétique, de 1,80 m, très élégant.

- Viens, Shawn, je vais te porter, même si je ne dois pas, dis-je.

- Merci, ma maman princesse, tu es un amour, dit Shawn, en m’embrassant sur la joue.

- Quelle complicité, tu as du lui manquer, dit Marc, en m’embrassant discrètement sur la bouche devant Shawn.

- Merci pour le baiser, tu me gâtes. C’est vrai, c’est une longue histoire entre nous, dis-je.

Mon téléphone portable sonne, il est 15 heures.

- Allô, oui, je suis avec Marc, Brice, Alexandra et Shawn, comment tu le sais ?

- Je le sais. Tu n’oublies pas ton rendez-vous de 18 heures. Le palais princier a confirmé un rendez-vous dans un mois pour toi, uniquement. J’ai d’autres obligations ici. Je serais bien venu, voir la belle princesse enceinte.

- Votre Altesse, je m’excuse pour le yacht, dis-je.

- Non, c’est ma faute, tes activités professionnelles sont plus importantes que celles princières, il faut clore rapidement ce dossier. Il empiète sur ta vie, celle de Brice, de Marc, d’Alexandra, de Prudence, d’Olympe…

- Je vois, je perturbe tout le monde. Moi aussi, je veux une union, dis-je. Je t’aime.

- La princesse, tu es avec qui, me murmure Shawn à mon oreille.

- Tiens, je vais te passer un garçon très intelligent. Shawn, c’est le prince en personne, celui du yacht.

- Votre Altesse, je suis le prince héritier Shawn, un grand ami de la princesse Opale, qui est très gentille, qui attend des jumeaux. Je m’excuse pour tout. Elle comprendra. J’ai quatre ans.

- Tu sais, ta mère est très occupée. Mais, toi, tu es là pour l’aider. Tu peux me passer Brice, s’il te plait.

- Brice, dit Shawn, le prince veut te parler.

Brice prend le téléphone. Je suis en pleine discussion avec Marc, nous rions, nous rappelons les bons souvenirs.

- Brice, prends grand soin de ta princesse enceinte. Il lui faut une présence masculine à tout instant. Marc peut assurer le relais si tu es occupé. Je recherche un postulant pour un poste de direction à Monaco, en rapport avec le dossier SHAWN. J’ai éliminé d’office la princesse, car elle sera trop occupée avec ses jumeaux. Il faut qu’elle soit heureuse à tout instant. J’ai senti de la déprime dans sa voix, je suis loin, elle le sait. Elle doit être positive, souriante, heureuse, pour les jumeaux. Qu’elle voit d’autres femmes, d’autres enfants. Pourquoi pas, avec Alexandra et Prudence, elle en ferait pas une fondation pour les enfants de mon pays ?

- Je lui en parlerai. Shawn, tu viens une minute.

Le jeune avance.

- Non, la princesse, tu peux venir, Hassan a une idée pour toi, ma chérie adorée.

- J’arrive. Monsieur Shawn, je suis occupée, Prudence, tu t’occupes de lui, s’il te plait.

- Oui, que veux-tu pour mon bonheur ? L’hymne de ton pays est bien paix et bonheur.

- Une fondation pour les enfants, cela te dirait, avec l’argent que tu auras gagnée, tu seras la marraine avec Alexandra, Prudence et d‘autres femmes à Monaco et en Europe. Tu dois avoir des contacts. Je veux que tu sois souriante, positive et élégante à tout instant. Même en faisant l’amour avec ton Brice ou Marc, ou les deux, tu dois penser à l’avenir et au présent. Tu as 28 ans, avec tes jumeaux, tu auras quatre enfants et tu es toujours resplendissante.

- Tu me taquines. J’accepte. J’en parle à mes amies. On se revoit quand ?

- Tu seras informée en temps et en heure, ma chérie. Tu as désormais une famille, je sais que Chantelle t’a adoptée, toi aussi. C’est une longue histoire.

- Je l’apprends, je croyais que j’étais sa fille. Elle sera là pour la naissance des jumeaux, avec Val et toi, bien sûr. Je suis ton épouse, n’oublie pas.

Il raccroche.

- Alors, la princesse, dit Shawn, il va venir ton prince.

- Il viendra quand il sera disponible. Jasmine, votre service est excellent. Alban n’est pas encore arrivé. Non, Brice et Marc sont excellents aussi. Je plaisante.

- Tiens, une nouvelle princesse, tu souris, tu plaisantes, tu es heureuse, dit Prudence. J’aime cette nouvelle Shawn.

- Non, moi, c’est Shawn, dit le jeune garçon. Non, je taquine la princesse.

Je passe le reste de la journée, assise, avec Shawn sur mes genoux, jusqu’à 17 heures.

Le prince me rappelle :

- Pour ton rendez-vous, c’est au second étage de ton immeuble, j’oubliais. Ton immeuble est un lieu où tu as presque tout à disposition. Au sixième, on peut t’évacuer vers une maternité ou une clinique si besoin. Robin pilote aussi le Dauphin médicalisé. Je laisse deviner qui loge au 4e étage. Tu connais presque tous les étages.

- Le 4e étage, c’est important pour moi, dis-je.

- Oui, très important, une équipe médicale pour tout l’immeuble, si tu as par exemple un souci de santé, une baisse de moral, une envie de parler, des personnes sont là pour toi.

- Envie de parler, je te parle.

- Non, si tu veux parler de ton passé, tes peurs.

- Ah bon, cela peut m’aider à ma déprime, je vais faire le nécessaire. Comment est Emmanuelle ?

Il raccroche.

Donc j’ai un peu plus de temps, pour ma famille.

Je retrouve le cabinet au 2e étage.

Je suis accueillie par une séduisante brune de 30 ans, en blouse blanche, avec une queue-de-cheval, athlétique, qui me dévisage.

- Vous habitez au 5e étage. L’étage le mieux gardé de l’immeuble, vous devez connaître le prince Omar Hassan. Je suis Claire Amandine, l’assistante d’Emmanuel. Emmanuel vous attend. C’est pour votre grossesse. Vous êtes resplendissante.

- Merci, Claire, je suis un peu en avance, je crois. Je suis un peu anxieuse. Cette grossesse soudaine me perturbe un peu.

- Shawn Hermine Val Pénélope, quelle beauté, dit un séduisant étalon, de 60 ans, athlétique, musclé, qui me toise, Claire, c’est la princesse propriétaire du « SHAWN Paradis » au port.

- Je m’attendais à une Emmanuelle. C‘est la première fois avec un gynécologue homme.

- C’est normal, même Alexandra a eu la même réaction, comme votre amie Prudence. Elles viennent régulièrement. Voyons ce petit ventre arrondi, vos rondeurs vos règles, je vais tout examiner, vous allez tout me raconter sur votre grossesse. Claire, tu la fais déshabiller et allonger sur le fauteuil, les cuisses bien ouvertes.

Je mouille d’excitation. Il me plait, mon prince me l’a caché. Il bande sous sa blouse.

Je me retrouve en position. Claire me fait une discrète remarque :

- Tu es très belle. On peut se tutoyer. Je vais faire quelques prélèvements, un frottis vaginal puis Emmanuel va prendre la suite. Tu as une superbe chatte bien humide et ouverte. Je te plais, mais tu plait aussi à Emmanuel. Il est très doux.

Après les prélèvements, je reste allongée, seule quelques instants. J’ai une envie de me caresser, je n’ose pas.

Claire revient.

- Tu as envie, mais tu n’oses pas. Les patientes sont très anxieuses, cela va te relaxer. Caresse-toi les seins, la chatte et le clitoris, si tu te sens mieux après. Cela facilitera l’examen. Imagine que tu es toute seule dans ton lit. J’ai pris tes mensurations, pour le suivi de ta grossesse. La grosseur de tes seins est normale. Ce sont tes premiers enfants.

Je commence à me caresser. Mon corps se cambre, un orgasme m’inonde.

- Non… J’en ai déjà deux….

- Prends ton temps pour te caresser, dit Claire, en prenant mon pouls. Tu mouilles bien, ton chéri doit être heureuse quand il te prend.

- Elle est déjà prête. Cela rendra l’examen plus aisé. La chatte est bien ouverte, j’aime cette superbe chatte velue, qui est rare de nos jours. Le clitoris est tendu. Continuer à jouir.

- Enfoncez vos doigts…

- D’abord le spéculum pour voir votre ouverture. Donc, c’est la troisième grossesse, donc vous avez l’habitude. Claire tenez le spéculum, ouvrez votre bouche.

J’obéis.

- Vous allez me sucer, pour voir si vous prenez du plaisir, tout en continuant à vous caresser.

Le calibre neuf me remplit la bouche, il est doté d’un long mandrin. Il va me prendre, j’ai hâte.

- Parfait, mettez-lui l’écarteur anal. Elle doit être un peu étroite.

- Non, Emmanuel, elle a déjà pratiquée, voyez par vous-même. Ses muscles de sa chatte sont opérationnels.

- Je vois, elle a été prise par les fesses. Prenez-vous du plaisir, prise par les fesses, soyez franche.

- Oui, j’ai gémi la première fois, puis je jouis rapidement ensuite.

- Tu es bien ouverte maintenant, bien lubrifiée, dit Claire. Emmanuel va te prendre par les fesses, comme tu es enceinte. Ton chéri peut continuer à défoncer ta superbe chatte.

- Prenez-moi, j’ai trop envie. Vous avez une superbe queue.

Emmanuel m’encule jusqu’aux testicules. J’explose dans un long orgasme anal, le clitoris léché par Claire.

- Elle est très réceptive. C’est un plaisir de la prendre, dit Emmanuel. Son agenda pour les prochains rendez-vous est prêt, Claire.

- Oui, jusqu’à son accouchement d’ici décembre, si les calculs sont exacts.

- Encore, prenez-moi, j’ai encore envie.

Emmanuel se retire et m’encule plus profondément. J’explose à nouveau.

Il se retire.

- Je peux vous nettoyer, Emmanuel, dis-je.

- Volontiers, si vous sucer comme vous nettoyer, tu es la patiente idéale.

Claire me nettoie le surplus de sperme de mon anus et me fait un lavement. Je me soulage sur la cuvette, nue, la porte ouverte.

Je me rhabille.

- Je vous dois quelque chose, Emmanuel.

- Non, tous vos rendez-vous sont déjà réglés. Je vous attends pour votre prochaine visite.

- Ce sera avec une immense joie de jouir en votre compagnie. Claire, tu peux m’embrasser.

Je sympathise avec le couple.

Je rentre vers 21 heures. Je n’ai pas vu l’heure. Il est tellement doux.

Brice et Marc m’attendent pour souper.

- Messieurs, il ne fallait pas m’attendre pour souper. C’est mon premier rendez-vous. Il a été un peu plus long.

Brice et Marc se relaient ensuite pour une longue nuit de caresses et de doigtés.

- Tu as vu comme elle mouille, sa grossesse stimule sa libido sexuelle, dit Marc.

- Oui, chaque fois que je la baise, elle prend de plus en plus de plaisir, dit Brice.

- Je veux connaître un bel orgasme avec vos doigts.

- Alors, Emmanuel, elle est comment, dit Marc, qui le connaît.

- Séduisante, petits seins, ses caresses me font un bien fou. Tu veux dire, sa queue, le même calibre que vous deux, mes chéris.

- Tu as du jouir avec elle, dit Brice. C’est la raison de ton long rendez-vous, nous sommes pas jaloux. Tu es libre de faire l’amour avec qui tu veux, ma chérie.

- Cela fait longtemps que je suis libre de mes amours, dis-je. Bientôt, quatre enfants, trois amours, disons quatre amours, Prudence.

- Tu es folle amoureuse de la belle Prudence, dit Marc. Je plaisante.

- Je te prends au mot, mon cher Marc. Omar Hassan le sait et il sait pour mon rendez-vous de ce soir.

Je passe une courte nuit de caresses et de râles de plaisir.


Pendant ma grossesse, une fois par mois, je retrouve Emmanuel que je présente à Brice et à Marc, Alexandra et Prudence. Brice et Marc enculent la belle Claire qui aime ça après un 69 torride avec moi.


L’éducation du jeune Shawn se passe à merveille. J’assure son éducation quand Marc n’est pas là, avec Alexandra. Il devient très complice, tantôt chez Alexandra, tantôt chez moi. Il écoute mes conseils. Il corrige mes défauts de mère. Nous partageons des moments de bonheur, je lui offre des sourires, des rires quand il fait son intéressant.


Je continue à traiter le dossier, sans savoir que l’affaire est conclue, je prépare la suite.


10 août

Après une après-midi en mer, je reçois un appel du prince :

- Ma chérie, tu ne devrais pas être en mode repos, déconnecté de ton dossier. Garde de la réserve pour les jumeaux.

- Non, je vais continuer.

- Brice et Marc ont pris le relais. Décembre est proche, tu as pensé aux décorations, au grand repas familial, non. Tu t’occupes l’esprit autrement, tiens en jouant avec ton curieux, lui expliquant comment tu as connu le prince, tout en continuant à faire l’amour avec tes amants Brice et Marc, sans t’épuiser.

- J’avais totalement oublié. Il faut penser aux cadeaux, je me mets à pleurer. Oui, pour nos jumeaux, je dois m’occuper de leurs chambres, leurs jouets. Shawn va m’aider.

- Tu es toute triste.

- Non, c’est de joie, j’ai hâte de voir nos jumeaux, mon chéri. On se rappelle. Je vais me caresser aussi, je peux.

- Bien sûr, tu dois être toujours détendue par tous les moyens. Doigte ta belle chatte, ma chérie, en pensant à tes chéris qui t’ont prise.

Il raccroche.

Je suis juste vêtue d’un haut de bikini blanc qui recouvre une partie de mes seins plantureux, je suis au bonnet D et un paréo sur mes jambes nues, allongée sur le lit, la fenêtre grande ouverte, pieds nus.

On sonne.

Jasmine ouvre et annonce :

- C’est Edouard. Il a des cadeaux avec lui.

- Je viens, Jasmine.

Je le rejoins.

- Edouard, tu es sacrément en avance. Tu viens voir la chambre des jumeaux.

- Non, les cadeaux seront pour ton Noël à toi, Brice et tes jumeaux.

- C’est trop aimable de ta part. Justement, j’étais avec le prince.

-Tu es riche, ma demi-sœur, disons 70 plus quelques millions supplémentaires. Tu n’as pas lu la presse financière depuis ta grossesse. J’espère que tu vas te tenir sage jusqu’à l’accouchement, finies les sorties, tu as besoin de repos.

- Oui, je sais. Ce sera dur sans sorties, j’aime le contact humain, tu me connais.

- Nous ferons dans ton appartement, sans trop te fatiguer.

- J’accepte. Tu as une mine soucieuse. Le souci est mauvais pour toi et tes jumeaux.

- Je pense à mon prochain Noël sans Chantelle, ni Val, ni le prince. Je l’ai promis au jeune Shawn. Je dois tenir mes engagements.

- Ils vont faire leur possible pour venir. Pour tes engagements, le prince a tout prévu, ta présence n’est pas nécessaire, le palais est courant de ta grossesse, il attend aussi l’heureux événement.

- Bien, j’ai droit à mon repos forcé. Je vais m’ennuyer.

- Tu seras t’occuper, faire des activités de future maman, demande à Alexandra.

- Oui, je lui ai demander de venir m’occuper.


15 novembre

Après mon bain, je suis prise d’un léger malaise, nue, aidée par Jasmine.

Ma grossesse se passe bien pour l’instant.

Le docteur Eléonore, une élégante brune de 50 ans, 1,85 m, aux longs cheveux, vient me voir et me prodigue des soins.

Je vais te mettre en clinique quelques jours, sous surveillance. C’est le surmenage depuis le mois de mai, même si tu as levé le pied.

Je suis désolée. Je veux mes jumeaux et leur bonheur.

- Le Dauphin va te transférer dès ce matin. Emmanuel s’occupe de ton accouchement si nécessaire. Il a l’habitude. Tu es entre de bonnes mains.

Arrivée à la clinique, je connais une période de pleurs, refusant de m’alimenter, je n’ai plus goût à la vie, cela surprend Eléonore, Marc et Brice.

En effet, je viens de perdre un de mes amis très proche de Chantelle et moi, dans un accident d’avion. Sans savoir que Chantelle et Val échappent à un accident d’avion en venant me voir.

Il me faut quinze jours pour revenir à moi.


1er décembre

J’émerge. Je demande :

- J’ai très faim, infirmière. Quelqu’un est venu me voir pendant mon état d’épuisement ?

- Oui, un certain Brice et un Marc, un prince a demandé de vos nouvelles. Vos jumeaux vont bien, on vous a fait accoucher, pour les préserver.

- Mes jumeaux…

- Ne bouge pas, dit une voix féminine que je connais.

C’est Chantelle, moi, âgée de 60 ans et Val, ma fille.

- Maman, tu as de superbes jumeaux. Qui est l’heureux père ?

- Laisse-la se remettre un peu, Val, tu vois pas que Shawn a passé quinze jours, en soins intensifs. J’ai cru te perdre, ma chérie.

- Brice…

- Il est là. Il est séduisant, j’ai rencontré Marc à ton appartement. Val a retrouvé le jeune Shawn, une connaissance de longue date.

- Je regrette pour mes actions passées, dis-je, les larmes aux yeux.

- Tu es belle, désirable, riche, tu as désormais quatre superbes enfants. Tu vas pouvoir allaiter tes jumeaux prochainement. Le garçon se prénomme Shawn Junior numéro 2 et la fille Prudence Shawn Pénélope avec le prénom Emmanuelle en plus. C’est Brice en accord avec Marc et les docteurs Eléonore et Emmanuel, bel homme. Tu sais les choisir, tout comme Marc. Je l’ai connu plus jeune, il était déjà séduit par tes formes.

- Je sais, il m’a prise, tu dois être au courant.

- Ma fille a droit de coucher avec n’importe quel homme, tant qu’elle trouve son bonheur.

- Ma chérie, dit Brice. Quand tu pourras te lever, tu iras voir tes jumeaux. Mais avant, tu dois remplir ton estomac.

- Oui, j’ai très faim. Quinze jours de diète, c’est dur, mais c’est un miracle.

Marc nous rejoint et me fait un long baiser sur la bouche.

Je mange seule et je retrouve Chantelle avec les jumeaux dans ses bras.

- Ils sont resplendissants, comme sa mère. Tu peux les allaiter ici.

Je m’exécute.

Je reste quelques jours et je rentre juste avant Noël à l’appartement.


20 décembre

Le jeune Shawn m’accueille avec un cadeau rien pour moi.

- Tiens, belle princesse, j’ai vu tes jumeaux. Ils sont magnifiques. C’est pour toi.

- Merci, jeune Shawn, j’ai beaucoup pensée à toi, pendant mon séjour.

- Je le sais, je pensais à toi aussi. Mon papa et Alexandra eux aussi ont beaucoup pensé à toi. Brice est heureux de sa princesse.

J’ouvre le cadeau. C’est un recueil de photos de Shawn et moi avec Alexandra.

- Merci, pour ce recueil, je le montrerais à mes jumeaux quand ils auront ton âge.

- Votre Altesse, dit Jasmine, votre fondation est reconnue dans le monde entier, d’autres enfants comme Shawn connaissent la joie de l’éducation.

- Merci, Jasmine, Shawn tu seras mon ambassadeur de ma fondation avec Alexandra, tant que tu n’es pas un adulte.

- Avec joie, belle princesse, je serais à tes côtés. Regarde, c’est pour toi, les carabiniers ont fait une médaille de l’ordre de l’Oasis des trois palmiers avec les armoiries de Monaco. Tu dois la porter quand tu es de sortie, bien sûr, quand tu seras en forme. Brice, papa, venez embrasser la plus belle maman princesse.

Nous passons Noël et le jour de l’an en famille avec Chantelle et Val. La complicité entre Val et le jeune Shawn et mes jumeaux me surprend.


10 février de l’année suivante

A l’aube, j’émerge nue, dans un lieu étrange, je suis menottée aux poignets et aux chevilles, une chaîne est fixée à mon collier. Je porte des carcans de cuir.

Où suis-je ? Je ne suis pas dans mon appartement à Monaco.

On parle en arabe autour de moi. J’ai quelques notions. Je suis enfin prisonnière du prince Omar Hassan, comme il le voulait, dans un de ses nombreux palais.

- La belle ancienne princesse Shawn ne peut s’échapper de ce harem, dit un des hommes, que je ne vois pas dans la pénombre. Elle lui a donné quatre enfants, désormais elle sera la favorite unique du grand Emir Selim, notre allié de la Forteresse des douze cavaliers. Nous allons prendre le contrôle de l’Emirat des Oasis des trois palmiers, le prince et son père seront exécutés pour trahison et l’ancienne princesse sera l’épouse du grand Emir.

- Ahmed, tu as pensé à l’argent que peut rapporter cette sublime Shawn, dit un autre, demandons de l’argent pour son mariage avec ton grand Emir.

- Non, Hussein, son mariage sera fastueux, elle sera exhibée nue et prise par les plus étalons du grand Emir. Ahmed a raison, les douze cavaliers vont mener à la victoire. En tant que prochain Emir des Oasis, Abel le maître des plaisirs, cette beauté me sera offerte dès ce soir, pour de fastes plaisirs.

Les trois hommes partent. Quelle trahison pour Omar Hassan ? Quel complot ? Pourquoi, moi, en cadeau ? Je suis l’objet de quel marchandage.

Une élégante beauté Méditerranéenne aux petits seins, en jupe transparente, pieds nus, aux longs cheveux, me rejoint.

- Qui est-tu ? Est-ce toi la princesse Opale, je connais ce saphir à ta cheville, je suis Fleur du Désert, la fille d’Hussein. Il faut te libérer. Je suis aussi détenue en ce lieu, le harem du palais des Jardins du Plaisir. Tu es très belle.

- As-tu les clé pour me libérer ? J’ai besoin de me laver, me faire belle, me restaurer.

- Tu dois attendre la venue du gardien des clé, pour te libérer. Je m’occuperai de to, ensuite.

- Je dois patienter, mais caresse-moi si tu le désires.

- Quelle beauté entre tes cuisses humides, tu es toute excitée.

- J’aime tes caresses, Fleur. Nous allons nous évader et prévenir qui de droit ?

-T’évader, nous sommes en plein désert, loin de tout. Même à cheval, ce sera un miracle.

- Je suis excellente cavalière, n’oublie pas. Le prince me recherche, sans savoir que je suis ici. Comment tu connais mon saphir à ma cheville ?

- La légende dit dans mon pays que la belle au saphir assure le bonheur à toute personne qui le voit.

- Si ta légende dit vrai, j’ai transmis le bonheur à ma famille. Va t’en, j’entends du bruit.

La belle s’éclipse.

Les trois hommes reviennent en plein lumière. Il y a le fameux Abel, un élégant barbu de 60 ans, brun, le tyran Hussein, moustachu, brun de 40 ans et l’allié Ahmed, de 50 ans, tous sont bien montés. Je vais leur servir comme prostituée. Allez messieurs, prenez-moi, mon prince sera surpris de vos goûts pour moi.

- Libère-la, elle doit être présentée à nos amis, dit Abel. Je vais la tenir en laisse, les mains menottées dans le dos, elle ne pourra pas s’échapper. Il faut la cravacher pour lui apprendre les usages de notre pays, la beauté infidèle à son époux.

- Debout, ma belle, dit Hussein, en arabe.

- Tu te traites comme une esclave, une femme d’un harem, une favorite, dis-je dans un excellent arabe. Que Dieu te punisse pour vouloir abuser de moi.

- Elle comprend notre langue, dit Hussein. Elle ne doit parler notre langue, personne ne lui a appris.

- Le protecteur ne se pliera pas à vos désirs, le saphir vaincra, continue-je en arabe. Habille-moi, je vais me promener nue dans les appartements du Jardin des Plaisirs. J’ai besoin d’être belle, lavée, si le grand Selim souhaite me donner du Plaisir, selon les lois du pays.

- Comment est-elle au courant pour Selim, qui est le protecteur dont elle parle, dit Ahmed, embarrassé ?

- J’implore le Dieu que tout homme qui me prendra sans accord de mon protecteur, périsse en Enfer. Dieu écoute mes paroles, dis-je en arabe. Que mes chants soient envoyés dans tout le pays.

- Elle délire, notre ancienne princesse, dit Abel. Faisons ses demandes, Selim la veut séduisante.

Je retrouve Fleur au harem, libérée de ma laisse, sans les trois hommes.

J’espère que mes paroles seront portées au-delà du palais. Un sage pourra le faire.

Je me baigne dans une grande piscine, me lave en compagnie d’autres beautés, comme ma soubrette Jasmine, d’autres domestiques que j’ai connue, je vais les faire libérer.

Toutes les femmes s’inclinent devant moi. J’ai encore du pouvoir.

- Opale, dit l’une d’elle, tu peux te sauver et demander de l’aide. Tu es belle, intelligente, seul Omar Hassan pourra croire tes paroles.

- Comment, je suis enfermée dans ce harem. Il me faudrait un hélicoptère, un cheval, pour m’évader, même une caravane de chameaux.

- Oui, la caravane de chameaux pourra te sauver. Elle peut te conduire à une oasis secrète. Tu pourras faire venir des soldats pour nous libérer. Les trois hommes ne cherchent qu’à nuire à ton chéri, le prince gardien des traditions. Ils seront pendus ou exécutés dès qu’ils seront capturés. Que dieu te guide vers la liberté.

Je passe la journée à réfléchir à mon plan, risqué, mais je dois le tenter. Je me ferais passer pour un marchand. Il me faut des tenues masculines, cacher mon saphir pour mon identité.

Un des gardes, qui m’a connue dans un des palais du prince Omar Hassan, me reconnaît.

- Votre Altesse, je peux vous aider à vous échapper. Le sage Ali t’attend sur une caravane en direction du palais de ton époux.

Je le suis, nue. Mais, je suis conduite par un dédale et offerte nue aux hommes de Selim. Je suis enculée par eux, prise en double pénétration jusqu’à l’aube. Mon corps est recouvert de spermes chauds. Je dois les sucer pour les satisfaire.

Mon plan est retardé.


11 février

Après une nuit réparatrice, Fleur m’apporte une tenue masculine pour mon évasion. Habillée en monde avec mon couvre-chef, je passe pour un marchand. Je retrouve les écuries. Je monte sur un pur-sang déjà scellé près des écuries. Je rejoins la caravane à une heure de galop.

Une tempête de sable m’isole. Je fais de mon mieux et j’atteins une oasis secrète dont j’ignore l’existence. La tempête s’est arrêtée.

J’entends des voix masculines. Je vais être arrêtée.

Saphir, belle Saphir, c’est moi Ali, tu es là.

Oui, je suis là, Ali, dans la cache.

Tiens, voici des tenues féminines, Robin vient avec un hélicoptère te conduire dans un palais sécurisé. Nous allons combattre ces infidèles.

Je veux rester avec mon peuple, dis-je.

Non, tu dois guider ton peuple depuis le palais. Aigle et faucon sont en lieu sûr, en mer sur « SHAWN Paradis ». Ta superbe voix va guider les protecteurs.

Robin me dépose dans un palais à trois heures de vol à bord d’un NH-90 VIP.

Princesse, à toi de jouer, tu vas sauver ton prince chéri.

Je m’applique à la tâche.

En deux jours, les infidèles sont arrêtés et emprisonnés, Selim a pris la fuite mais les trois hommes qui m’ont enlevés ainsi que le docteur Claude et les trois avocats en France sont emprisonnés.

Je signe un décret spécial demandant la plus haute sanction, la mort par pendaison ou par balles.


Le prince me rejoint en fin de soirée du 13 février. Son père est là, Chantelle et Val sont en un lieu sûr.

- Ma belle princesse, tu as sauvé mon pays. Comment je pourrais te remercier ?

- Je me suis sacrifiée, en m’offrant à ces traîtres. Tu devrais me faire emprisonner aussi, je ne suis pas ta femme, tu t’en souviens.

- Mais tu es officiellement ma femme, même si tu es l’épouse de Brice, la mère de quatre superbes enfants.

Le père du prince entre, âgé de 65 ans, 1,85 m, très élégant, annonce :

- La princesse Opale est et sera toujours l’épouse de mon fils. Tu seras même invitée aux cérémonies de ton retour et tu es libre de vivre ici ou à Monaco près des tiens.

- Hassan Omar, comment je peux vous remercier ? Vous avez l’union du groupe SHAWN, moi, avec mes jumeaux, ma mère Chantelle et Val.

- Ce n’est pas tout, ta beauté et ta grâce me suffisent, la séduisante Shawn. Tu as hérité du caractère de ta mère. J’aime ça chez une femme, comme mon fils.

- Je peux donc rentrer à Monaco après quelques jours de repos.

- Tu n’oublies pas la Saint-Valentin, ma chérie.

- Oui, j’ai beaucoup pensé à toi, à Noël et au jour de l’An. Tu es si loin et si proche à la fois. Le jeune Shawn est très intelligent.

- Je sais, tu pleures de joie ou d’émotion. Laisse-moi quelques jours pour te donner du plaisir.

- Oui, je suis toute à toi, prends-moi, aime-moi, caresse-moi. Nous allons du temps à rattraper. Mais avant, j’ai besoin d’une bonne douche, me faire belle, Jasmine est revenue au palais. Qu’elle me baigne, tu peux me venir, me voir nue, tu m’as déjà vue.

- Oui, je vais admirer ta beauté nue, tu me tentes, la belle Saphir.

Il regarde mon bracelet que j’ai remis à ma cheville droite.

Nous passons trois jours d’amour intense, il me baise comme jamais auparavant, m’encule aussi, son père me donne le même plaisir.

J’assiste à quelques réunions protocolaires, en tenue orientale, laissant apparaître mon visage, sans aucun photographe comme l’exige la tradition.


19 février

A mon retour à Monaco, à mon appartement, vers 8 heures, j’ai pris l’A330 privé qui a décollé dans la nuit et l’Ecureuil de Robin, je suis accueilli par le jeune Shawn, qui s’est levé de bonne heure. Je suis vêtue de mon tailleur noir sur un chemisier blanc avec une jupe droite noire sur des bas noirs, avec des sandales dorées à petits talons.

- Maman princesse du bonheur, dit-il, sans me laisser le temps de m’asseoir. Tu es resplendissante, ce tailleur te va à merveille, tes sandales mettent en valeur tes superbes pieds aux ongles vernis, tes cheveux sont magnifiques.

- Je peux m’asseoir, jeune prince héritier. Brice n’est pas là, les jumeaux dorment encore. Prudence n’est pas là.

- Ils sont là et ils dorment. Tu es arrivée de bonne heure, princesse du bonheur. Tu as redonné du bonheur à ton pays. Je suis fière de toi.

- Tiens, ma chérie, dit Brice, dans mon dos, en me donnant un discret bisou dans le cou. Alors, les affaires au pays sont en ordre.

- A quoi fais-tu allusion, mon curieux ?

- Oui, dit le jeune Shawn, un nouveau bébé en vue. Une petite fille pour tenir compagnie à Val, j’espère.

- Voyons, messieurs, c’est un tôt, pour que je tombe à nouveau enceinte. je dois m’occuper de mes jumeaux en premier, de toi Shawn, de tes sœurs, de ta maman Alexandra, de mon Edouard et de toi, Brice et ton papa Marc. Je suis une femme très occupée et de ma fondation. Je n’ai pas le temps de faire un bébé maintenant.

- Ah bon, tu ne vas consacrer tes soirées à ton chéri, dit Prudence, en kimono noir sur son corps nu, pieds nus. Moi, j’ai un chéri, un ami du palais princier. Je te laisse deviner.

- Monaco ou chez le prince Hassan Omar, car je sais qu’il y a peu d’hommes qui te plaisent à ton goût, ma chérie, dis-je surprise.

- Tu fais ta coquine. Edouard est mon nouveau chéri, il travaille au palais princier suite à un accord avec le prince Hassan Omar. Il est en charge du protocole.

- Edouard, mon Edouard, je sais que c’est mon demi-frère, mais tu as le droit de me le prendre.

Ah bon, ton Edouard, tu as eu…

Je plaisante, Edouard est un homme libre. Il a droit de t’épouser.

Un mariage encore, tu seras la demoiselle d’honneur, maman princesse ou maman Alexandra, dit le jeune Shawn. Je dois aller à l’école, on se verra plus tard.

Alexandra entre.

- Je n’ai pas vu revenir, tu es rentrée depuis combien de temps ? Jeune prince, il faut aller à l’école.

- Aujourd’hui, j’ai atterri à 8 heures à l’héliport, un peu avant disons. C’est Robin qui m’a ramenée. Il s’est tenu sage en mon absence.

- Oui, il a fait plein de dessins de sa maman princesse. Il souhaite faire un exposé de sa maman princesse, sans photo bien sûr.

- Un exposé, tu devras garder secrète mon identité à tous tes camarades de ta classe et de ton école.

- Oui, tu es maman princesse et c’est tout.

- Bien, je pourrais peut-être aller à ton école, pour aider ma fondation. Nous verrons. J’ai besoin de repos et de calme. Au travail, jeune prince, je te fais un bisou.

- Tu es trop gentille.

Brice me fait un baiser langoureux après le départ d’Alexandra et du jeune Shawn.

Prudence me fait un gros câlin lesbien. Jasmine nous rejoint par un vol privé elle aussi.

Je retrouve mes jumeaux que j’allaite.

Brice caresse mon ventre.

- Tiens, des rondeurs sur ton ventre, tu as pris du poids.

- Oui, j’ai du participer à de fastes réceptions en mon honneur.

Serais-je enceinte sans le savoir de mon Brice, un cadeau de la Saint-Valentin ?


3 octobre

Photo de famille au port de Monaco, près du yacht « SHAWN Paradis » avec moi, mon Brice, mes jumeaux Shawn Junior numéro 2 et Prudence Shawn Pénélope Emmanuelle dans nos bras, qui ont bien grandis, et dans le landau, les jumelles Hermine et Pénélope qui ont quelques jours, le prince héritier Shawn, ses sœurs Hermine et Pénélope, comme mes jumelles, Alexandra et Marc, Chantelle et Val, il manque Prudence qui prête à accoucher de jumeaux, elle aussi de son chéri mon Edouard. Jasmine est là aussi.

La photo est prise par le prince Omar Hassan qui est venu me rendre visite. Les traîtres ont été exécutés et Selim a présenté ses excuses au prince et à son père.

Je vis dans une grande villa pour toute la famille, avec une hélisurface pour rejoindre Monaco, où je suis devenue présidente de ma fondation. Avec mes six enfants, j’ai de quoi m’occuper mes longues journées de mère. Alexandra vit à Monaco, Prudence a repris mon appartement, le yacht fait relâche à Monaco en hiver et l’été, c’est en croisière aux Caraïbes, que je retrouve le prince.

Brice pense qu’il est le père des jumelles, mais il connaît la vérité, c’est le prince Omar Hassan leur père comme Shawn et Val.

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