SHAWN IN LOVE

 


Je m’appelle Shawn.

J’ai 25 ans.

Je suis une jolie beauté scandinave.

Je suis une brune aux yeux verts. J’ai des pieds fins et latins, des jambes longues bronzées, musclées qui inquiètent par leur perfection. Mon pénil est bombé, ouvert, couronné de noir. Ma pilosité brune couvre mon pubis. Je suis velue entre les cuisses et j’ai une superbe croupe. Mon entrecuisse est velue. Mes hanches s'incurvent et délimitent le ventre plat, délicieusement renflé autour du nombril, les hanches sont larges et rondes, mais sans lourdeur. La taille est affinée. Les seins parfaits intégralement bronzés sont un peu volumineux mais fermes, et leurs pointes marron clair, toujours dressées, cernées par une large aréole marron attirent le regard. J’ai une peau lisse et patine. Finition parfaite, un seul grain de beauté entre mes superbes seins. De longs cheveux plats blonds flottant comme des algues, battent mes épaules rondes et gracieusement athlétiques. Je suis intégralement bronzée. Mes yeux verts limpides s'allument, ma bouche charnue se fend. J’ai des sourcils bruns bien dessinés et des lèvres pulpeuses. J’ai de longs doigts fins et de belles mains. Je fais du 85B de poitrine, 56 de taille, 90 de hanches, 1,75 m.


SHAWN IN LOVE


17 février

Je vis dans une petite villa non loin de la vallée de la Chevreuse, dans les Yvelines, héritée de mon divorce à 20 ans avec mon unique mari, Hubert Victor, un avocat, qui vit à Auteuil, non loin de l’hippodrome. Cette villa est baptisée Jardin d’O, le nom de baptême de ma jument, un pur-sang, que je monte depuis l’âge de mes 18 ans, le cadeau de mon mariage, payée par mon chéri. Je suis professeur d’équitation pour les Yvelines. Je reçois mes élèves pour le saut d’obstacles.

Hubert m’a déflorée et me giflait souvent pour une fellation mal exécutée, un refus d’être prise par les fesses, comme il disait, car je devais être sa soumise. Il me fessait souvent, pour me prendre par les fesses, mais je refusais.

Je possède une 205 cabriolet blanche.

Mon amie Belle, âgée de 25 ans, blonde aux cheveux courts, 1,80 m, 92C, est mon amie d’université, où nous avons eu nos premiers émois lesbiens. Elle fréquente les garçons, mais moi, je suis redevenue une gouine. Je préfère avoir des cavalières que des cavaliers, pour mes leçons. Elle roule à bord d’une BMW coupé bleue, immatriculée dans les Yvelines, comme moi.

On me fait des propositions comme j’étais mannequin lingerie et maillot de bain, pour faire des photos plus osées, que je refuse, malgré les salaires.

Un cheikh m’a même proposé de me racheter ma jument O. J’ai refusé, malgré le prix. Je garde O et j’ai une jeune chatte, Duchesse, un persan, plus un berger allemand, Balzac et un doberman, Apollo, que j’ai depuis mon mariage. Duchesse, je l’ai découverte récemment sous mon bureau, cachée de mes chiens.

J’ai lu plusieurs fois « Histoire d’O », mais je préfère écrire mes propres romans romantiques et érotiques selon la demande de mon éditeur, pour m’occuper, faire vivre mes fantasmes.

Comme tous les matins, après mon petit déjeuner vers 7 heures, vêtue de ma tenue de cavalière, je vais soigner ma jument, avant de la monter, pour une petite heure au saut d’obstacles, que je maîtrise, en variant les parcours.

Après ma douche solitaire ou lesbienne, si Belle a dormi chez moi, je me fais séduisante, mais décontractée. Je suis du style chemisier et jean, escarpins ou mules à petits talons, coiffée d’une queue-de-cheval, non maquillée, mais parfumée.

Vers 9 heures, ce matin, c’est ma douche solitaire où je me caresse longuement, mes seins, aux mamelons tendus, ma chatte et mon clitoris tendu, jusqu’à l’orgasme.

Duchesse me regarde. Elle aime lécher mes mamelons et mon clitoris, qui me fait ronronner de plaisir, quand je suis allongée sur mon lit, seule ou avec Belle. Je me parfume le corps avec lenteur.

J’aime porter mes luxueux dessous : soutien-gorge à balconnet, string ou slip, selon mes humeurs, porte-jarretelles et bas, assortis.

Ce matin, c‘est juste un string de satin blanc, les seins nus. Je mets juste un pull blanc qui dessine mes seins aux mamelons tendus et mon jean. Mes escarpins blancs à talons de dix centimètres, je coiffe ma queue-de-cheval. Duchesse a droit à ses câlins. Elle mange de tout, ne touche pas la pâtée de mes chiens, ni les carottes de ma jument.

Mes droits d’auteur et les heures de cours d’équitation me permettent un bon train de vie. Je m’autorise quelques achats en ville, pour ma garde-robe.

J’ai une sacoche pour promener Duchesse, pour ne pas la perdre.

Vers 11 heures, je prépare le déjeuner seule ou avec des amis.

Aujourd’hui, ce sont mes amies Anne Caroline, 28 ans, récemment divorcée, secrétaire de direction et escorte à ses heures, brune aux cheveux coiffée en chignon, 1,78 m, aux petits seins. Elle est vêtue d’une robe longue noire au décolleté en V, des bottes à petits talons, toujours sans aucun dessous, malgré le temps. Il y a Prudence, 25 ans, mon sosie, 95C, 1,85 m, future actrice, tout en étant modèle pour les cours de dessins, fiancée à un collectionneur d’art, comme mon Hubert, prénommé Pierre Alexandre, 35 ans, que je n’ai jamais vue, bien monté selon elle, vêtue d’un pull bleu avec une jupe longue sur un porte-jarretelles et des bas blancs, chaussée de mules blanches à petits talons, toujours les cheveux libres. Enfin, il y a Svetlana, la slave, blonde aux cheveux courts, mannequin, cavalière émérite, 22 ans, une des maîtresses de mon Hubert, 90B, 1,70 m, vêtue d’un chemisier blanc sur ses seins nus, d’une minijupe noire sur des bas noirs, chaussée de cuissardes noires à petits talons. Toutes ne comprennent pas que je sois heureuse, célibataire. Elles ont toujours une idée pour moi.

- Ma chérie, dit Anne Caroline, tu ne veux pas un étalon pour ta jument. Tu sais ainsi que tu aurais un poulain à t’occuper. Toi, qui aime les animaux.

- Non, notre chérie, dit Prudence, préfère un amant mûr, fortuné, qui pourrait la prendre selon ses envies, bien monté, surtout.

- En réalité, dit Svetlana, ma chérie aime le sexe, sans le faire avec un bel Adonis, car elle peut fantasmer sur lui.

- Cessez vos fantasmes, mes chéries, dis-je. Vous êtes toutes bienvenue dans mon lit, à me goder, me faire l’amour. Les hommes ont verra plus tard. Tant que je ne désire pas de bébé. Aucun de vous veut un bébé, se marier, sauf Prudence et Svetlana.

- Tu me vois avec un bébé, dit Prudence, les contraintes. Neuf mois puis il faut s’en occuper, pas pour moi. Pierre ne serait pas d’accord. Je le connais.

- Un bébé, dit Svetlana, pourquoi pas, mais il faudrait que je gère mon agenda avec mon chéri, que j’envisage d’épouser. Tu me laisses, ma chérie.

- Avec plaisir, tu me connais. Je ne suis plus à son goût, mauvaise au lit avec lui. il voulait que son plaisir sans me donner mon plaisir en échange. Il aimait me laisser sur ma faim, sans jouir, ni orgasme, juste m’inonder, c’est tout.

- Avec moi, il me baise, m’encule, nous faisons les 69 torrides, je finis épuisée, dit Svetlana. Ce n’est pas le même Hubert, en somme.

- Il a peut-être ses goûts, dit Prudence. En deux ans, il n’a pas trouvé son plaisir.

- Cessons de parler de Hubert, allons faire une promenade avec vos voitures. Prudence, tu as ta MG, Svetlana, tu es venue avec Anne Caroline et sa Porsche. Je monte avec Prudence. Belle va rester ici, avec Duchesse, mes chiens. On lui ramène un petit cadeau.

- Bien, ma chérie, je vais m’occuper de ton chaton favori. Elle ronronne déjà. O est au repos. Personne ne doit la monter, dit Belle, en chemisier noir et tailleur avec une jupe droite bleu, chaussée d’escarpins bleus à petits talons.

- Non, jusqu’à demain matin, je n’ai aucune leçon prévue.

Nous flânons dans les environs. Les hommes me font des regards concupiscents, je les regarde derrière mes lunettes de soleil. Ils ne sont pas à mon goût, mais ils me draguent. Certains se font galants, mais sans plus.

Je me rends à ma boutique de lingerie, pour de nouveaux dessous, des essayages, ainsi que mes amies. Un client, en costume, 25 ans, brun, barbu, m’observe dans le miroir. Il ne gêne pas pour me regarder nue dans la cabine. Les dessous sont emballés et mis dans des boîtes placées dans des sacs. Le client qui m’a observé, nous aide. Il semble un peu gêné.

Une fois dans le coffre de nos voitures, je sors un billet.

- Non, mademoiselle, j’ai fait ceci pour votre beauté, me dit-il.

- Ma beauté, disons que vous bander, monsieur, dis-je, en baissant mes lunettes de soleil. C’est moi ou mes chéries qui vous font de l’effet. Désolé, je suis pas à prendre. Vous refusez mon billet, un galant homme.

- Il est galant, dit Svetlana. On n’en trouvera pas un aussi galant. Fais la bise à ta beauté.

Il me fait la bise, mais je tente davantage avec un baiser bref. Il me semble novice.

- Il manque du travail, bel Adonis, dis-je. Vous monter à cheval, en plus de me regarder dans la boutique de lingerie.

- Je suis membre du haras Val Plaisir et du centre équestre Galop Equestre, vous connaissez, c’est non loin…

- Je connais. Ton prénom, bel Adonis, si on se revoit à ces lieux.

- Eros Octave, responsable des écuries, j’ai du vous croisez.

- Eros, bien, merci de vos services, on se reverra, pour parfaire vos travaux.

Il me laisse sa carte de visite. Je la garde avec moi.

Mes amies sont ravies :

- Elle a un amoureux, dit Anne Caroline.

- Hubert lui manque, elle se rattrape, dit Prudence. Bel Adonis, Eros, le prochain héros de ton nouveau roman de chez Amour et Sexe.

- Non, ce sera le roi de ses fantasmes, tu as vu comme il bandait en la regardant tout à l’heure.

Nous allons au café, pour une courte pause.

Je suis pensive, rêveuse, en prenant mon chocolat chaud et mon dessert favori, mon Trianon.

- Allô, la terre, ici Eros, vous m’entendez, dit Prudence, à mon oreille. Tu es avec nous, ton chocolat va refroidir. Donne-moi ton dessert.

- Prudence, je peux réfléchir un instant.

- Bien, je pensais que tu rêvais de ton Eros dans ton lit.

Nous rentrons.

- Belle, tu sais que ta chérie est amoureuse d’un bel Adonis, Eros, dit Svetlana.

- Eros, ton nouvel aventurier, de tes feuillets, que j’ai survolé sur ton bureau, en jouant avec Duchesse, dit Belle. Beau, séduisant, comme dans les magazines, bien monté, j’imagine.

- Non, un homme ordinaire, ni trop musclé, novice, puceau peut-être, on doit tout lui apprendre, comme s’il était un enfant devant une beauté, dis-je.

- Il était trop craquant, dit Prudence. Elle a une folle envie de lui, au café.

- Laissons-la, elle a tant de choses à raconter pour sa nouvelle histoire, osée, dit Anne Caroline.

Mes amies me laissent.

Je me renseigne sur ce Eros. Mais il est discret, même Belle avec ses contacts, comme s’il n’existait pas.

Je passe la nuit à me caresser, à fantasmer sur lui. Je me lève, pour rédiger un nouveau feuillet avec cet Eros, que j’intègre dans mon nouveau roman.


25 février

Vers 10 heures, mon amie Anne Caroline m’appelle :

- Ma chérie, tu me croiras, une rousse se permet de piquer les fils de mes clients, comme escorte. Elle se croit tout permis, les tester puis elle les laisse à la fin des épreuves. Ton Eros ne semble pas être intéressé par Fleur, son prénom.

- Fleur, voyons, j’ai une élève qui porte ce prénom. Je vais la questionner. Elle doit passer cet après-midi pour sa leçon d’équitation. Merci, pour ces renseignements, ce Eros est mystérieux.

Fleur est une séduisante rousse, 18 ans, 1,75 m, aux longs cheveux, vêtue de sa tenue de sa cavalière, conduisant sa BMW coupé noire, immatriculée en Essonne, voisine.

- Bonjour, ma belle, dit Fleur, tu es aussi séduisante, en tenue strict. J’aime ton tailleur, tu sors.

Je suis devant elle, dans mon tailleur fétiche, fuchsia, avec une jupe droite, mes bas blancs et mes escarpins blancs à talons de huit centimètres, les cheveux coiffés en chignon, avec ma paire de lunettes de vue, de fausses lunettes, pour être plus la patronne.

- Alors, Fleur, on teste de jeunes Adonis, dis-je, surprise. Tu fais cela pendant les cours, après les cours, quand ta mère n’est pas là. Tu les invite au lit, ils te baisent, tu les quitte pour un autre Adonis. Tu sais que cela commence à causer des soucis, sur tes études. Tu mélanges amour et étude. Voyons, tes devoirs, encore une collection de 2, de 1 et un 8 sur 20, la note maximale. Désolée, Fleur, ta leçon d’équitation ce sera plus tard. Ta mère est au courant de tes notes, je présume.

- Non, elle ne sait rien. Je fais tout pour lui cacher mes mauvaises notes. En échange, je peux sortir librement.

- Ici, je veux de la discipline. C’est monter à cheval, tu suit les règles. Je vois que tu as des difficultés en français, en mathématique et en orthographe. Bien sûr, ces matières sont non essentielles dans ta vie courante. Même en équitation, c’est inutile. Nous verrons. Non, tu t’assois à table. Nous allons réviser toute cet après-midi. Je n’ai pas d’occupations prévues. Tu étais ma seule élève.

- Eros, voyons… Lui, il a toujours eu de bonnes notes, il sera mon soutien scolaire, pas toi, tu me détestes dès la première leçon.

- Tu me détestes. Ta première leçon, c’est normal, tu es tombée toute seule du cheval. Ce n’est pas moi la cause. Tu veux faire tout à ta façon, dont il y a des échecs.

- Non, tu m’as mal entraînée. Eros, lui il sait me faire de meilleures leçons que toi, le saut d’obstacle, je maîtrise en sa compagnie.

- Tu maîtrises, tu n’es pas dans le classement départemental, donc, tu n’es pas au niveau.

- Tu rêves, tu verras, je vais surpasser la championne Hermine Prudence, au niveau départemental et même national. Eros va me préparer. J’ai appris qu’il a vu une superbe pute en pull et jean, ses mamelons pointés sous son pull. Tu devais lui plaire. Il m’a dit qu’il n’a jamais une aussi belle pute que celle-ci. En plus, elle était accompagnée de trois autres putes de son âge.

- Hermine est une pute, dit Belle, prête à la gifler. Tu ne te gênes pas, fait tes devoirs au lieu de te comporter, c’est toi la pute du lycée, je présume.

- Belle, tu peux retirer tes propos, si ma mère…

- Ne t’inquiète pas, ta mère est au courant, dis-je, avec un grand sourire et un regard glacial vers Fleur. Si tu avais un père, il t’aurait déjà corrigé.

- Tu ne parles pas de mon père, toi, Hermine, tu ne montres pas l’exemple. Jamais, je ne te vois avec un chéri. Tu es une lesbienne, une gouine, une bouffeuse de chatte, désolée Duchesse, une pute à femmes…

- Merci pour les compliments, dis-je, continue tes devoirs. Je vais les vérifier sur le champ. Voyons, une erreur, deux, cinq erreurs, sur une copie d’un devoir de géographie sur le Golfe Persique, tu es nulle. Sans compter les fautes d’orthographe, tu cesses de regarder ton téléphone portable. Il m’enregistre.

Je prends le téléphone portable, quelques instants et je désactive toutes les fonctions, sans connaître l’appareil.

- Tiens, voici, ton téléphone portable, essaye-le, dis-je, devant Belle et Fleur.

- Ca va, j’ai plus mon répertoire, mes photos, mes sites. Tu me le remets en fonction, ma belle.

- Ta belle, elle va te laisser le remettre en place. Tu quittes la villa, on se revoit demain vers 18 heures. Je viendrais te chercher au lycée. Je dois voir ton professeur principal.

- Tu n’es pas ma mère, tu es…

- Continue à m’insulter, Fleur, finies tes leçons, elles seront toutes payées sans être effectuées, c’est le tarif. Je n’ai que faire, d’une fille gâtée, allumeuse, garde ton Eros. Ta mère est au courant, pour le non paiement de certains frais de ton studio que tu loues.

- Tu ne t’occupes pas de mon studio, Hermine, je gère à ma façon. Ils seront payés en temps voulu, j’ai juste besoin de ton argent, disons 1.000 par mois. Tu me les donne.

- 1.000, tu veux, mais tu rêves. Tu travailles en complément et tu auras ton argent, serveuse, pute si tu veux, même gouine avec des filles gâtées comme toi.

Fleur part furieuse, en faisant vrombir le moteur et en trombe. Il est 13 heures. Nous n’avons pas eu le temps de se restaurer.

Vers 17 heures, sa mère Diane, 55 ans, me téléphone :

- Hermine, vous avez des mots avec Fleur. Tenez, je viens d’apprendre que Fleur a un accident avec un certain Eros. Je ne sais où elle est hospitalisée.

- Un accident avec Eros, qui conduisait, lui ou elle ? en la questionnant. Ils sont indemnes, je présume. C’est sa BMW qui est une épave.

- Non, disons, qu’Eros est mal en point et ma Fleur est juste blessée au front, indemne et elle serait la passagère d’une Jaguar cabriolet.

- La Jaguar n’est pas celle de Fleur, c’est celle de son Eros, bravo. Elle devait être très énervée, après mes mots et ma vérité qui lui ont déplu. Elle m’a traitée de pute, car je n’ai pas de chéri. Je rêve. Pour elle, on peut mélanger amour et études. Cela cause des soucis en suite.

- Pute, elle osait, je vais la punir, pour son comportement, la privait…

- Je l’ai privée de leçons qu’elle devra me payer. Je n’ai pas à lui avancer 1.000 par mois, je ne suis pas sa mère. Qu’elle soit serveuse ou un autre emploi, ce n’est pas mon souci. Je vous laisse. J’irais au haras demain.

- Je me renseigne. Au fait, si jamais, je peux prendre Hubert comme avocat pour moi, pas pour Fleur.

- Faites, Hubert m’ignore, depuis notre séparation. Je n’ai plus demander de conseils à lui personnellement.

Diane raccroche.

Je me rends au haras Val Plaisir. J’ai gardé mon tailleur.

Vers 18 heures, je retrouve une ancienne connaissance, Charles Emmanuel, 55 ans, brun, moustachu, 1,85 m, musclé, mon ancien moniteur.

- Shawn, quel plaisir de te revoir, ta jument O est au mieux de sa forme. Tu es au courant, un cheikh veut monter un centre de reproduction pour la vallée de la Chevreuse, il aurait choisi ta jument O.

- Désolé, Charles, ma jument m’appartient et je déciderais quand elle sera saillie, jusqu’à nouvel ordre, sur un ton colérique.

- Tu as des soucis, dit Marc Xavier, 50 ans, un chauve, athlétique, 1,90 m, ancien garde du corps d’Anne Caroline. C’est la première fois que je te vois en colère.

- Eros… Eros… où sont les écuries ? Vous avez vu Eros dernièrement. Je suis très inquiète pour lui. On a le même âge, il pourrait être mon frère. Je m’égare.

- Non, dit Charles, il a quitté le haras à 16 heures, avec une superbe rousse, qui est venue dans une Jaguar louée dans l’Oise. Mais elle n’est pas originaire de l’Oise, c’est Fleur, la fille de l’ancienne championne de dressage équin, Diane…

- La fameuse championne, je ne suis pas arrivée à ce niveau, je le regrette. Donc, Eros est parti vers 16 heures.

- Non, vers 16 heures 15, précise, ils ont pris la direction de Jouy. Mais on ne les a pas vu arrivés à Jouy.

- Jouy, pas de traces, désolé, je vais faire la route en cette direction, puis rentrer, merci de votre collaboration.

Sur la route, je suis bloquée par un barrage routier de la gendarmerie.

Un séduisant major de la gendarmerie et un adjudant-chef féminin me contrôlent.

Désolé, la route est fermée, nous avons des constations à faire. Veuillez faire demi-tour, dit l’adjudant-chef en regardant mes papiers.

- Hermine Prudence, on se connaît, dit le major. Je suis un ami d’Hubert. Vous semblez inquiète. Un des vos amis se trouvait dans l’épave de cette Jaguar. En tout cas, le virage a été pris à vive allure. Une jeune femme de 18 ans a eu l’audace de sortir l’homme de 25 ans, sans attendre les secours. L’hôpital de Versailles réserve son pronostic…

- Eros et Fleur, une Jaguar… Voyons, 120 la vitesse, quel comportement, tu as Fleur, dis-je pensive.

Les deux notent ma réflexion.

- Vous les connaissez. Sortez de votre voiture, vous êtes toute pâle, dit l’adjudant-chef.

J’ai un soudain haut-le-cœur et je suis pliée en deux.

- Eros, il est vivant, j’espère. Je l’ai vue dernièrement le 17 et Fleur aujourd’hui.

- Eros est prétendu être le conducteur, mais il y a un souci, la position du siège du conducteur, soit il a été modifié soit Fleur conduisait. Nous verrons. Fleur est auditionnée non loin d’ici, en état de choc, délirant, des termes de pute, concours. Elle a dit que cela est de votre faute.

- Tiens, elle m’accuse en plus. Elle perd le contrôle de la Jaguar et cela est de ma faute. Désolé, je n’ai pas conduit sa Jaguar.

Je fonds en larme, en pensant au court moment passé avec Eros.

Un gentil major me raccompagne chez moi.

Je reste seule dans ma chambre, nue avec Duchesse, les yeux rougis de tristesse pour cet Eros. Je mange un peu.

Vers 19 heures, aux informations, l’accident passe presque inaperçu, je vois l’épave de la Jaguar.

-Tu vois, le comportement de Fleur où cela la conduit, Eros va mourir. Ce sera de ma faute.

- Ma chérie, tu te fais beaucoup de souci pour ce Eros que tu ne connais même pas.

- Je le connais, peut-être. C’est comme si c’était mon frère disparu. Je n’ai jamais raconté sa disparition. A ses 13 ans, mon frère disparaît sans raison, revient pour mon mariage et je le revois à mes 25 ans. Je suis sûre que c’est lui. Ou bien c’est son sosie. Je dois avoir le cœur net. J’irais le voir à Versailles. Je partirais dès le lever du soleil.

- Tu es consciente. Tu dois être bien reposée, pour rejoindre Versailles et s’il est paralysé. Tu comptes comment le faire loger ici, s’il n’a pas de famille.

- On verra. Je suis bricoleuse, on aménage une pièce au rez-de-chaussée. J’ai tout monté moi-même, avec un peu d’aide d’Hubert. C’est mal me connaître.

Je fonds de nouveau en larmes, consolée par Belle.

Soudain, mon amie Prudence arrive en furie, avec sa MG, vêtue d’une combinaison noire au décolleté en V, chaussée de cuissardes noires à talons de dix centimètres, coiffée d’un chignon.

- J’ai appris pour Eros. J’ai des contacts à Versailles. S’il s’en sort, c’est un miracle. Quelle est la personne qui a détruit une Jaguar ? Ce n’est pas toi.

- Fleur, la fille de Diane, une ancienne championne du haras, dis-je, avec un ton colérique, les larmes qui coulent.

- Tu te fais du souci, ma chérie. J’ai du interrompre ma séance de dressage d’un amant d’une rousse, faisant partie de ses épreuves d’initiation. J’étais en train de l’enculer avec un gode-ceinture.

- Fleur est rousse, Prudence, pour indication. Un amant se fait dresser par tes soins, elle se croit tout permis, tout est payée par elle, je présume.

- Oui, 5.000 la séance, pour rendre dociles ses jeunes amants, 17 ans, pour celui-ci.

- 17 ans, pour une fille de 18 ans, elle risque très gros. Merci pour cette information, mais Fleur, tu comptes quand payer ton studio. Prudence, tu peux me conduire demain à Versailles, disons vers 7 heures ou 8 heures, selon tes horaires.

- D’accord, tu as un lien avec Eros, ou c’est parce qu’il te plait.

- Je ne sais plus, mon frère, mon demi-frère, mon cousin, mon neveu.

- Eh bien, tout à l’heure, tu m’as annoncé que c’était ton frère, dit Belle. Tu t’égares.

- Un test ADN prouvera la vérité. Repose-toi, je rentres, Pierre va enculer son amant à cette Fleur, insolente en plus, te traiter de pute. Je rêve.

Prudence repart.

Avec Duchesse et Belle, je trouve un peu de sommeil, coupé par des pleurs dans mon oreiller. Je dors dans ma nuisette de satin blanc, sans string.

Dans mon rêve érotique, je suis livrée nue à un bel Adonis dotée d’une queue imposante, qui me cravache les fesses, en m’enculant, offerte à un autre Adonis, que je ne peux voir, les yeux bandés et un autre que je suce, en même temps. Une rousse nue m’observe, me traitant de pute.


26 février

Vers 5 heures du matin, je me lève, sors, avec un violent haut-le-cœur. Il fait frais.

- Va te recoucher, tu vas attraper froid dit Belle, en robe de chambre sur son corps nu.

Je me recouche.

Vers 9 heures, nous arrivons à l’hôpital, où Eros a été transféré en hélicoptère, depuis une clinique de Jouy pour les premiers soins. Nous portons toutes les deux, un chemisier noir et un jean, des escarpins noirs à petits talons, les cheveux libres.

A l’accueil, une infirmière contacte par téléphone une personne.

- Docteur, j’ai Shawn devant moi, réclamée par le patient en soins intensifs, Eros. Vous venez.

L’infirmière me fait patienter. Je bois un café avec Prudence, qui est inquiète.

- Shawn, dit un séduisant docteur blond, 45 ans, en blouse, 1,85 m, musclé, je peux vous voir en aparté. J’ai besoin de votre salive pour un test ADN. Nous recherchons un membre de sa famille.

Je me plie aux tests salivaires et sanguins.

- Bonne nouvelle, il a bien tenu le choc lors de l’opération. Mais, il aura une paralysie des jambes à vie, on ne sait s’il pourra donner des enfants, si c’est son souhait. Autre chose, ne le brusquez pas, soyez patiente et calme avec lui, on a repéré une amnésie temporaire ou prolongée, due au traumatisme. Cela va vous surprendre, comme on l’a mis sur la civière, il était en érection, du sperme sur le sexe. La femme devait certainement lui donner du plaisir.

- Excellent tableau, Fleur suçant Eros, sans regarder la route, bravo, dis-je. Je peux le voir avec mon amie Prudence.

- Vous devez passer des blouses, tout le nécessaire pour le voir, vous devrez rester derrière une vitre pour l’instant. On pense qu’il pourra sortir d’ici trois semaines. Il faudra lui faire des séances de mémoire et de rééducation. Si possible, un cheval pourrait lui servir de soutien.

Je possède une jument à ma villa. Je vais l’aider.

Nous allons voir Eros, qui dans une grande pièce, toute équipée, dans le coma.

Je pleure et je ne peux rester trop longtemps.

Nous allons au jardin de l’hôpital, pour un bol d’air.

L’infirmière de l’accueil me rejoint.

- Voici les résultats, vous êtes la demi-sœur de ce monsieur, connu dans un royaume entre le Golfe Persique et la Méditerranée, le royaume de Saphir et de Jasmin. C’est le prince héritier Edouard Omar. Il vous a connu jusqu’à vos 13 ans, mais ses obligations l’ont contraint à vous quitter. Je n’en sais pas plus, son père le cheikh Hassan, possède diverses propriétés en région Parisienne, serait aussi le propriétaire de la jument O, selon le dossier que l’on m’a remis. Je dois vous le remettre, future princesse Saveur Jasmine, votre titre.

- Répétez, le cheikh Hassan, qui en veut à ma jument O. Voyons, j’ai son numéro pour le contacter. Je viendrais voir mon Edouard quand il sera sorti du coma.

- Vous êtes libre, votre Altesse, c’est ordre de l’ambassade à Paris.

Je suis surprise par ces révélations. Le cheikh a un lien de parenté avec Edouard. Ma famille l’a adopté, pour le faire passer pour mon frère.

- Hermine, tout va bien, tu fais une tête. Tout ceci est un mensonge.

- Non, les tests prouvent la vérité. J’en connais quelques-unes qui vont avoir des surprises sur mon compte. Filons à Paris, je dois voir Hubert sur le champ.

- De suite, nous allons.

Vers 11 heures, arrivées au cabinet d’avocat d’Hubert, tout le monde est surpris.

Shawn… Hermine… Que fais-tu ? j’ai droit à ces réflexions du personnel du cabinet.

- Shawn, dit Hubert, Svetlana m’a pas prévenue de ta visite. Il a désormais 35 ans, brun, barbu, athlétique, en costume.

- Hubert, on peut se voir dans ton bureau. Je suis ici pour un gros souci, qui aurait besoin de ton aide, si cela est possible. Sinon, j’irais voir mon avocate Aimée.

- Non, vient, quel épais dossier tu as avec toi. C’est à propos de ta jument, ton jardin, ton chéri, ton expulsion.

- Répète un peu, on va m’expulser du jardin pour plaire à Hassan. Non, il devra passer par moi et toi bien sûr. Je veux des résultats. Tu me trouves tout sur les éléments du dossier. Je pense que le dossier doit avoir des appuis en haut lieu. L’ambassade me fait passer pour une princesse. Je garde Jardin d’O, que nous avons mis sur le contrat du divorce, je garde ma O et mon terrain. Tu me trouves rapidement une solution. Disons je te laisse jusqu’au 5 mars au plus tard, à moins que je sois expulsée, ma O vendue et je sois sans rien. Tu es prêt à m’héberger si nécessaire. 5.000 je peux te payer d’avance.

- Non, tu es mon ancienne épouse, tu auras un tarif préférentiel. Une princesse, mais je rêve. Pour ta jument O, c’est un cadeau qui vient de Saphir et de Jasmin, par un ami du haras, Marc. Ta villa ne peut être détruite, car tu es dans une zone classée au patrimoine, car ta villa a une histoire. Elle serait la villa qui a vu naître Diane, la championne. Autre chose, Edouard est un des princes les plus courtisés en Europe, pour ses études. C’est un professeur reconnu en insémination équine.

- Quel tableau, moi, je suis une princesse d’opérette. J’amuse la galerie, dis-je en versant une larme. Mais, quelle pute cette Fleur, sucer Eros dans une Jaguar. Eros paralysé, pas de bébé de lui, je comptais sur lui, pour me refaire une nouvelle vie.

- Qui est Eros ?

- Eros, Edouard, je m’égare, mon Hubert, je ne sais plus qui je suis, on me ment. Je suis une femme connue, mais non, on me ridiculise. Fleur, tu vas le regretter.

Soudain, le téléphone du bureau d’Hubert sonne.

- Oui, elle est à mon bureau. Cheikh Hassan, je vous la passe. Elle n’est pas au courant, elle ne sera pas expulsée, sa jument est sa propriété à elle. Edouard souhaite l’épouser.

- Cheikh Hassan, vous changez d’avis. Finies vos idées me concernant, non, c’est normal, vous souhaitez des projets au haras je présume. Fleur sera lourdement sanctionnée, pour avoir sucer Eros et comme conductrice, pour faux témoignage… Oui, faux témoignage, je suis une femme séduisante et intelligente, pas naïve comme… Fleur est un membre de la famille royale, quelle éducation… Elle est ma demi-sœur… Quel spectacle, princesse aussi… Non, son titre est retiré…. On se voit quand votre altesse. Je suis disponible à vous recevoir à ma villa. Vous la connaissez…. Quoi, vous m’espionnez depuis quand ?… Depuis mon mariage, je suis dangereuse à vos yeux…

La communication coupe.

- Tu vois, tout se résout sans un avocat.

- Non, je garde ton cabinet. Il me sera très utile, contre Hassan et surtout cette Fleur.

Nous rentrons. Je fais un résumé à Prudence et Belle et mes amies qui m’ont rejoint, toutes inquiètes sur Eros.

Fleur a sa garde à vue prolongée pour divers soucis.


1er mars

Vers 11 heures, alors que je suis en tenue de cavalière, après mon entraînement avec ma jument O, j’aperçois un cortège de limousine entré dans ma rue devant ma villa qui est isolée du centre-ville.

Je monte me changer, pour une robe longue bleue, des bas blancs, des escarpins blancs à petits talons, les cheveux libres, maquillée, parfumée.

Une des limousines stationne derrière ma 205 et la BMW de Belle.

Un homme âgé, 70 ans, athlétique, 1,70 m, en tenue locale, de Cheikh, en descend, avec quatre gardes du corps. Le terrain est quadrillé de tireurs d’élite, de gendarmes, de gardes du corps et d’autres membres de la sécurité invisibles, un hélicoptère survole ma villa.

- Shawn, je présume, je suis le Cheikh Hassan, du royaume de Saphir et de Jasmin, venu vous rencontrer et aussi voir le prince héritier Omar à l’hôpital à Versailles. Mon A380 VIP est stationné à Orly. Quelle beauté, vous avez 18 ans, belle demoiselle divorcée de l’avocat Hubert.

- Votre altesse, vous venez exprès chez moi, votre prince héritier Omar ne vous intéresse pas en priorité. C’est normal, vous venez m’annoncer officiellement que j’ai 48 heures pour quitter le terrain, en vue d’un projet de propriété pour votre usage. J’ai 25 ans, votre Altesse. Je serais mise dans votre harem dans votre royaume, car je ne suis pas à votre goût, capricieuse, Fleur sera admise au palais, pour son superbe comportement…

- Du calme, belle Shawn, vous êtes de ma famille royale avant tout. Princesse Saveur Jasmine, tu me manques de respect. On oublie le protocole. Puis-je entré chez toi ?

- Entrez, j’en oublie les usages. Belle, prépare une part supplémentaire au déjeuner de son Altesse. Je suis troublée par votre présence.

- Bien, messieurs, deux à l’intérieur et les autres à l’extérieur, sécuriser le box de la jument, mettez un périmètre pour qu’aucune personne ne le franchisse sans montrer patte blanche.

- Bien, ma jument O va être ramenée à votre royaume. Quelle tristesse, vous allez m’enlever avec mon amie Belle.

- Non, tu restes ici. Le Jardin d’O est la propriété de la princesse Saveur Jasmine, officiellement depuis ta naissance. Bien sûr, tu as été adoptée et éduquer en France, pour ta sécurité personnelle.

- Princesse, arrêtez avec ce titre, c’est impossible. Je n’ai pas le style d’une princesse.

- Bien sûr, ton acte de naissance dans notre langue locale, que tu as gardé, ton diadème le prouve. Tu les as gardé.

- Oui, ils sont dans ma chambre. Je vous les descends.

Je m’exécute.

- Voici, lisez, rien ne peut prouver que c’est mon acte de naissance.

- Si, ta chatte Duchesse et son saphir à son cou, une féline royale que Omar a laissé chez toi, il y a un an. Elle va avoir bientôt un an. C’est une chatte d’une lignée royale du royaume, d’autres chats ont donné plusieurs portées. Duchesse t’était destinée.

- Duchesse, du royaume, je rêve. Tout vous appartient, mon corps aussi, vous allez me prendre, me donner du plaisir et me faire un bébé aussi.

- Pour le bébé, Omar va s’en occuper. Il maîtrise, ses assistantes pourront faire le nécessaire. Il insémine les juments, donc il peut inséminer une séduisante femme comme vous, si c’est votre désir.

- Je serais enceinte, sans avoir eu d’ébats sexuels avec lui, curieux.

- Oui, si tu le veux, ma belle Shawn.

Nous passons l’après-midi de parler de mon enfance, celle d’Eros et de Fleur, que je déteste par-dessus tout.

Mais Fleur sera rappelée au royaume, pour diverses mesures de sanctions.

Au coucher du soleil, le cortège repart vers Versailles, où l’étage d’un hôtel est réservé. Je peux m’y rendre aussi.

On me laisse des gardes du corps et un dispositif de sécurité allégé.

Je me sens en sécurité.


3 mars

Vers 10 heures, un hélicoptère vient me chercher, pour rendre visite à Eros. Je suis habillée de mon tailleur bleu sur un chemisier blanc, de bas blancs et de sandales blanches à petits talons, coiffée d’un chignon.

Il est sorti du coma et me réclame.

Je le retrouve dans une chambre plus adaptée. Je l’informe :

- Tu sais que tu ne pourras plus marcher, ni me faire un enfant. Je sais que tu es amoureux de moi et moi aussi. Nous ne pourrons pas nous marier. Je reste donc divorcée. Je n’aurai pas du te parler de ceci. Je m’en excuse.

- Ma chérie, je peux te rendre heureuse. Je n’ai jamais vu ce Jardin d’O, on m’en a tant parlé. Duchesse et ta jument O se portent bien. Ta chérie Belle est-elle aussi séduisante que toi.

- Ma chérie, Eros, tu tiens absolument que je sois ta chérie. On se connaît à peine, depuis tes 13 ans, tu disparais, reviens à mon mariage et maintenant, en ville.

- Tu me connais davantage. Combien de fois, on a parlé de toi, dans les médias, sans aucune photo de tes exploits, de tes romans, même de moi, même de nous deux, tu t’en souviens pas.

- Aucune photo de moi, pourquoi, on me l’a interdit, je suis…

- Tu es une princesse et le royaume interdit toute photo de la famille royale sans son accord. Tu es une invisible.

- Alors, pour notre bébé, tu es d’accord. Mieux, je t’invite à vivre chez moi, avant que tu trouves un autre lieu. Tu vas manquer au Haras.

- Je montrais à ma chérie, que je ne suis pas un handicapé. Tu m’aideras, ou tu me trouves une assistante. Je serais ton secrétaire personnel.

- Je vais étudier la question. J’étais prête à engager des avocats, mais ils vont servir pour te dédommager des dégâts occasionnés par cette Fleur, qui t’a sucée, en conduisant la Jaguar, je présume. Le siège n’était pas en position pour que tu conduises.

- Comment tu le sais ?

- J’imagine. Fleur aime me provoquer. Elle a fait ceci pour montrer qu’elle est plus intelligente que moi, la reine du plaisir.

- Fleur sera bannie du royaume. J’ai donné l’ordre. Elle redeviendra une simple citoyenne au royaume, sans aucun privilège.

- Bien, tu es raisonnable, je t’aime.

Je l’embrasse sur la bouche, en échange d’un long baiser langoureux.

- Tu embrasses mieux on dirait.

- Je t’ai menti, car on s’est déjà embrassé auparavant. Lors de ton mariage, tu te souviens lors d’un slow, devant Hubert, tu m’as embrassée. Tu étais déjà amoureuse de moi. J’ai eu une discussion avec Hubert, si jamais tu divorçais. Je serais disponible pour toi, mais tu es devenue lesbienne. La flamme du désir est en toi, à raviver.

- Je suis devenue lesbienne, par désir. Hubert ne m’a pas satisfait sexuellement, jamais, il n’a voulu d’enfant avec moi.

Soudain, mon amie Anne Caroline entre, en tailleur avec un pantalon blanc sur un chemisier noir, en escarpins à petits talons, coiffée de son chignon.

- Ma chérie, tu as retrouvé ton Eros disparu depuis le 17. Tu parles de ton futur mariage, ma belle.

- Eros, voici mon amie Anne Caroline, elle est divorcée comme moi. Nous sommes de grandes amies. Ses clients ont eu des soucis avec Fleur, ils seront réglés prochainement, ma Anne.

-Tu es une princesse, mais tu prends de l’importance. Mon chaton, me l’avez caché. Eros est ton prince charmant.

- Oui, j’ai trouvé mon crapaud qui est devenu ce magnifique prince charmant, d’un superbe royaume, où je serais accueillie en princesse, comme dans un de mes romans.

- Ma chérie écrit, quel genre de roman, dit Eros ? Au fait, tu peux me caresser, j’ai envie.

- Oui, je vais faire cela. Des romans où de jeunes héroïnes vierges, célibataires trouvent leurs époux dans des intrigues amoureuses, prises pour des putes pour certaines, ou fiancées sans le savoir, ou le hasard leur trouve l’élu de leur cœur. Elles sont belles, pauvres ou héritières sans le savoir, sportives, capricieuses, lesbiennes avant de connaître l’amour et elles finissent enceintes comme moi, un jour. Je n’ai que 25 ans, j’ai encore le temps, mon chéri.

- Tu l’appelles mon chéri, ton Eros. Dire, que le 17 février, tu voulais qu’il soit ton héros de ton dernier roman. Si tu es enceinte, tu appelles comment ton bébé ?

- Je n’ai pas encore étudier ceci. Laisse-moi encore trois semaines, le temps que mon Eros soit sorti de l’hôpital, que je sois en période pour concevoir ce bébé. Tu sais j’en veux quatre, cinq, des jumeaux, des triplés, même un seul bébé pour commencer, puis nous verrons. J’aime les animaux, ce sont comme des enfants.

- Tu vois une grande famille. Tu vas changer de villa, tu comptes aussi avoir un poulain avec ta O, des chatons avec ta Duchesse et toi, des bébés.

- J’ai tout mon temps.

- Duchesse, dit Eros, elle te plait. J’avais un temps monter ta O, avant qu’elle t’appartienne, au palais du Jasmin du Désir. Elle était très docile.

- Tiens, tu connais ma Duchesse et ma O, dis-je surprise. Tu me caches d’autres chose, Eros. Disons, qui t’a défloré ?

- Disons, que c’est toi, ce fameux soir, dans ta chambre, où tu étais seule nue, pour te remettre de nos retrouvailles, à ton mariage. Tu attendais Hubert. Mais Hubert a souhaité que je te prenne en premier. Donc, tu m’as dépucelé.

- Eh bien, mon chaton, tu es exemplaire, donc aussi premier baiser, j’imagine, dit Anne Caroline, surprise.

- Tu es jalouse, Anne Caroline, que je me soit donné à mon Eros. Hubert me l’a caché. Il voulait me partager pour quelle somme, ou un pari ou un défi.

- Un défi, Hubert voulait voir si tu étais capable d’avoir un amant dans ta vie future. Comme je ne peux pas te faire l’amour, tu auras un amant.

- Un amant, ce n’est pas possible, je t’aime. Ceci est contraire à ma vie…

- Tu auras un amant, tu dois prendre du plaisir.

- Nous te laissons, mon Eros. Je rentre à mon hôtel. Je vais passer quelques jours ici. J’ai du personnel pour ma O.

En sortant de la chambre, un jeune étalon de 15 ans me gifle sans raison. Il est rapidement maîtrisé.

- La pute couche avec Eros, ma fiancée va être comblée de le savoir. C’est vrai, elle est une princesse. Elle peut tout s’autoriser, mais toi, la pute, tu es rien.

Sans attendre, j’enserre très fort les testicules en griffant avec mes longs ongles. Il perd connaissance.

- Amenez-le pour un interrogatoire, qu’il soit expulsé du département si possible, messieurs.

L’intrus est rapidement conduit en interrogatoire auprès d’un tribunal.

- Eh bien, mon chaton, quelle poigne, on te gifle, tu ripostes, dit Anne, toute surprise. Merci, messieurs, pour votre aide, qui sont-ils ?

- Ma garde rapprochée, depuis le 17 février, ils sont présents de façon invisibles et visibles. Ils sont le complément de mon Apollo et mon Balzac. Cela te gêne.

- Non, si jamais, je pourrai avoir besoin d’eux.

- Tu vois avec le Cheikh, si tu peux en avoir, dis-je. Je ne suis pas leur chef.

- Votre altesse, vos amies qui vous sont les plus fidèles, ont déjà un dispositif, plus allégé. Le Cheikh est parti ce matin de bonne heure avec son A380, en direction des Etats-Unis, sa destination finale, il reviendra le 8 mars ici. Des roses blanches vous attendent à votre suite à l’hôtel. Une remise en beauté, massage et divers plaisirs réservés à votre sublime corps vous attendent.

- Bien, merci, de votre coopération, viens, Anne Caroline, voyons le programme qui nous attend. Tu préviens Prudence et Svetlana, de notre nouveau rendez-vous. Je reçois dans ma suite désormais.

Arrivées à l’hôtel, à bord d’une limousine sous escorte discrète, nous montons au troisième étage sécurisé, nous sommes fouillées, malgré que je sois une princesse.

Ma suite est immense, plus grande que ma villa. Une masseuse nous attend, une esthéticienne et ses assistantes, un bain relaxant nous attend dans la grande baignoire, une grande garde-robe m’attend, des parures et d’autres accessoires féminins, tout pour me combler.

La séance dure jusqu’à 18 heures. Je me sens reposée, détendue, belle, tout comme mes amies qui nous ont rejoint.

- Qui paye tous ses services ? dit Prudence.

- Je ne sais pas, mais cette personne aime que la femme soit resplendissante, élégante. Tu as vu ma robe bustier, en satin bleu, discrètement fendue, ces bracelets, cette bague, ce bracelet de saphir à ma cheville gauche, un cadeau d’une grande valeur, mon maquillage. Jamais je me suis sentie aussi belle.

- Tu es une princesse, dit Svetlana. Tu sais mon chéri serait jaloux s’il te voyait ainsi.

- Mon chaton est amoureuse de son Eros, son prince charmant, dit Anne.

- Mes chéries, j’ai des secrets à garder, que même mes chéries ne doivent pas apprendre. Ma vie depuis mon enfance est très secrète.

- Ta vie est secrète, dit Prudence, car l’écrivain Shawn n’est pas assez intime avec ses lectrices.

- Oui, as-tu vu des photos de moi, dans les médias, aucune, je ne connais pas les raisons, dis-je.

Nous avons à un succulent souper pris à la suite, avec un service digne d’un Cheikh.

Vers 21 heures, un séduisant jeune homme de 25 ans, en costume, débarque à l’improviste.

- Shawn, tu viens dans ta chambre, on doit discuter.

- Qui êtes-vous, pour que j’obéisse à vos ordres ?

Il me gifle tout en disant :

- C’est toi la pute d’Hubert. Fous-toi nue, de suite, dans ta chambre.

Je résiste, les yeux rougis par les larmes.

Il me prend la main et me la plaque dans mon dos, pour m’obliger à obéir.

Mes amies sont médusées. Il réussit à fermer la porte d’accès.

- Tu te fous nue. J’ai dit. Une gifle, tu en veux encore une, Hubert avait raison sur sa pute, Shawn. Je suis un de ses fidèles amis.

- Hubert a des amis qui m’ont toujours déplu, dis-je, en pleurant, allongée sur le ventre.

Il déchire ma jupe et déchire mon string de dentelle transparente blanche.

Il enfonce son gros gland entre mes fesses, je gémis, hurle, la tête dans l’oreille.

- Tu vas te calmer, je vais te fesser pour t’apprendre les bonnes manières.

Soudain, tout se calme, une femme et un homme gardes du corps me libèrent de l’homme, à moitié nu.

Mes amies viennent me consoler. Elles me font la toilette, me font porter une nouvelle robe similaire.

L’homme est conduit pour un interrogatoire serré comme le jeune homme de 15 ans.

- Eh bien, on vient te violer même dans ta suite. Mais, tes gardes du corps sont venus à l’aide, on les a prévenus, dit Anne Caroline. Repose-toi.

Je passe une nuit agitée dans ma suite, malgré la présence de mes amies. Je pense entre Eros, ces deux inconnus et Hubert.


4 mars

Vers 7 heures, je me réveille. J’appelle immédiatement Hubert, qui a été rejoint dans la matinée, par Svetlana.

- Hubert, tu connais un avocat de 25 ans, 1,85 m, musclé, barbu. Il te connaît et il a tenté de me séduire. Je me suis refusée à lui, résultat, il m’a violé…

- Répète un peu, jamais j’ai dans mon personnel, j’ai un tel signalement. On a essayé de se faire pour un de mes avocats. Il est accessible.

- Oui, mes gardes du corps s’en occupent. Tu peux le voir à mon hôtel, tu as mon numéro de téléphone certainement. On veut tuer mon Eros, me violer, on abuse un peu trop de ma gentillesse.

- Tu vas te calmer…

- Toi, tu vas te calmer, c’est comme l’autre hier soir. Mais vous avez quoi, les mâles, vos hormones sont en ébullition à ma vue, de votre pute. Désolé, je ne suis ni votre pute, ni votre soumise.

- Non, je voulais pas te blesser.

- Non, la gifle d’hier soir m’a mis dans une colère que depuis longtemps, je n’ai pas connue, avec toi, certains jours. Je te laisse, je vais prendre un bon bain relaxant et me faire masser, je suis très tendue. Je ne peux me concentrer.

- On se revoit quand, ma chérie.

- Ma chérie, cinq ans après notre divorce, il t’a promis combien le faux avocat pour me prendre dans ma suite, un million non cinq millions.

- Non, jamais je n’aurais fait ceci pour mon ancienne épouse que j’aime encore.

- Tu as encore envie de moi. Occupe-toi de ta Svetlana. Moi, j’ai d’autres occupations en tête. Où en est le dossier Shawn contre Fleur, la folle de la conduite ?

- Il avance. Tu avais raison, elle conduisait. Elle a modifié le siège pour le mettre aux mensurations de ton Eros, comme tu l’appelles. Un beau gosse, que tu as déniché, mais il est paralysé des jambes. Tu comptes t’en occuper.

- Je vais m’en occuper. Je mettrais le prix. Nous avons beaucoup à apprendre chacun de nous. Au fait, tu sais pour la fameuse nuit, où j’ai dépucelé ce bel inconnu, avec qui j’ai dansé un slow à mon mariage. Au fait, ce n’est pas aujourd’hui l’anniversaire de notre mariage, le non 5e anniversaire. Tu as prévu une soirée avec Svetlana, en amoureux. Tu comptes lui faire un bébé et pas avec moi.

- Tu es enceinte, c’est pour quand.

- Tu rêves, pas pour l’instant. Je ne suis pas en période d’ovulation et je ne sais comment je vais faire avec mon Eros. Je te laisse. Je me repose.

J’essuie mes larmes en pensant à notre anniversaire de mariage non réalisé.

Soudain, Duchesse vient se glisser sous les draps.

- Tiens, ma Duchesse, tu es arrivée dans ma suite. Belle ne doit pas être loin.

J’ouvre les yeux. Belle est devant moi, dans une robe bustier similaire à la mienne, pieds nus.

- Tu as des soucis, on m’a raconté. On ne peut pas te laisser toute seule, sans que ces messieurs te tournent autour.

- C’est ma vie privée. Je maîtrise et je contrôle, malgré hier soir et à l’hôpital.

- On a voulu te violer, Hubert a envoyé un de ses amis exécuter la mission.

- Non, disons que je vais connaître la vérité sur cet imposteur, dis-je, viens me câliner. Duchesse reste avec moi, tu ronronnes. Je t’ai manqué. Dis donc, tu as des rondeurs, tu attends déjà des chatons.

Anne Caroline arrive, en nuisette de satin gris, pieds nus.

- Mon chaton attend un heureux événement.

- Non, c’est Duchesse et peut-être moi ensuite. Je souhaite avoir un bébé par insémination. Eros est un expert.

- Tu ne veux pas par les voies naturelles, ma chérie.

- Comment je ferais, je dois le prendre sur son lit d’hôpital. Quelle drôle d’idée, je vais le faire souffrir.

On frappe à la porte de ma chambre.

Anne Caroline ouvre. Je rêve.

Eros entre, habillé élégamment, sur un fauteuil roulant, accompagné de la femme garde du corps qui m’a aidée hier soir.

- Shawn, je suis là, dit Eros, en me découvrant, nue avec Belle, nue aussi et Duchesse entre nous deux et Anne Caroline.

- Tu devais…

- J’ai une permission de sortie jusqu’à midi. Merci, Penny, tu as bien réagi pour hier soir. Ma chérie t’a remerciée, elle l’a fait, Hubert me doit des explications.

- Ce n’est pas…

- Donc, ce n’est pas un ami d’Hubert, ce violeur. Il sera jugé sur le champ et il connaîtra des soucis dans sa vie privée et professionnelle.

Je sors du lit, me drape d’une nuisette de satin blanc, très courte, les cheveux libres, pieds nus.

- Penny, vous êtes séduisante, dis-je, en admirant la grande blonde aux cheveux mi-longs, en tailleur et pantalon noir sur un caraco de satin blanc, en nu-pieds, 1,85 m, 25 ans. J’espère que mes aventures ne vous éprouvent pas. Vous devez être de repos, je suppose. Laisse-moi m’occuper de son Altesse Edouard Omar. Je suis sa fiancée d’ici peu et son épouse, la mère de son futur bébé et plein d‘autres projets, mon Edouard.

- Tu m’appelles Edouard, plus Eros, c’est par amitié, dit Eros, en me faisant un grand sourire et un regard coquin.

- Edouard, il s’appelle disent en cœur Belle, Anne Caroline et Prudence, qui porte la même nuisette que moi.

- Oui, c’est Edouard, cela vous plait, mes chéries. Ed et moi formons depuis notre adolescence, un couple très uni, complice. C’est une longue histoire. Le petit déjeuner nous attend.

Nous déjeunons. Je passe ma main sur celle d’Edouard, pensive.

Je dévore, tout en donnant des regards coquins à Edouard. Je suis amoureuse de mon demi-frère, je m’égare. Je vais au devant de gros soucis.

- Ange, tu rêves. Tu te souviens de ce fameux jour où tu as tes règles, sur l’île de la terre du Plaisir. Tu étais paniquée, ton éducation n’avait pas osée en parler. Tu as pleurée, je t’ai appris à faire le nécessaire et je crois que je t’ai offert ton premier string en dentelle transparente blanche, comme celui qui a été déchiré par ton violeur. Tu en as une collection pour le remplacer.

- Quel souvenir, Edouard, dit Penny, oui, je m’en souviens, j’étais sur le yacht « Belle d’Eros », avec tes amis. Elle était restée à terre. Tu as posée de longues heures à le questionner et ainsi que moi. Tu as beaucoup appris ce jour. Moi, je t’ai appris à te défendre contre d’éventuels agresseurs. Tu as retenue la leçon.

- Notre Hermine est une princesse courageuse, dit Svetlana en entrant, dans une robe au décolleté en V, noire, longue, cachant ses nu-pieds. Tu me l’as cachée ainsi qu’à tes amies.

- Disons, que c’est un souvenir entre moi et Ed, les filles. Je ne peux révéler un tel événement, cela m’a troublée.

- Troublée, disons que tu as pris un malin plaisir à jouer avec des godes réalistes, dans la villa louée. Ange a joui plusieurs fois. Ange devait fantasmer sur un bel inconnu, moi.

- Non…

- Si, chaque fois qu’on se voit, Ange est toute pensive, repensant à nos plaisirs communs, n’est-ce pas Penny, son regard coquin en dit long.

- Oui, elle reste silencieuse, mais en elle, son cœur bat un sprint, son désir et surtout son envie sont décuplés, dit Penny.

- Mon chéri, tu souhaites quelle tenue pour notre sortie au restaurant de l’hôtel : robe, tailleur, chemisier, jupe, pantalon, string, culotte, slip, porte-jarretelles, soutien-gorge ou pas, les cheveux en chignon, libres, parfumée et maquillée, tu es libre de me vêtir.

- Ange, le choix est vaste, mais non, Penny, tu me la prépares. Nous aurons la surprise.

- Cesse de m’utiliser mon surnom Ange, devant mes amies. C’est entre nous, quand nous sommes tous les deux.

- Elle fait sa coquine, Ange, mais en a envie. Avec Hubert, c’était Câline la Vicieuse. Oui, CV, pour les intimes, au déjeuner de ton mariage, j’ai vu un menu avec CV. J’ai cherché qui était CV, je l’ai vu peu après s’asseoir à côté de son Hubert, son grand amour jusqu’à son divorce. Une histoire de maîtresse lesbienne éprise d’Ange, Hubert a souhaite rompre. La maîtresse s’était Jean ou O, je ne sais plus.

- Nous sommes ensemble et tu évoques devant mes amies, des choses que tu ne devrais pas dire. Tu me blesses, mon Ed.

- Désolé, je devais le dire. 5 ans, c’est long, à part tes rares lettres, tes courts appels et surtout, une brève visite le jour où je t’ai abandonné Duchesse, à peine sevrée, l‘amoureuse des animaux. Tes chiens sont restés sages avec elle. Tu étais furieuse, suite à un appel téléphonique d’un certain Hassan, qui souhaitait t’acheter ta O, il y a bientôt un an, comme le jour de la date d’anniversaire de ton mariage, le 4 mars.

- Je m’en souviens, de ma colère. J’ai failli tout casser. Mais je me suis retenue, car tu as réussi à me convaincre de cela pouvait me faire du mal. J’ai laissé tomber la vente promise.

- Cela est du passé, faisons notre bébé, on se fiance et on se marie. Tu me dois bien cela, Ange.

Je reste pensive.

- Bon, dit Eros, d’ici le 25 mars, on sera au royaume, tu seras accueillie en princesse. Tout est déjà prêt, Shawn César Ange, quelle histoire.

- Shawn, d’accord, mais César et Ange, ces prénoms me sont inconnus, dis-je, pensive.

- Tu verras dès le premier regard, tu seras conquise. Tu me diras, je veux d’autres bébés.

- Ah bon, je suis une mère pour eux. Tu me surprends. Alors, je m’habille et nous irons au restaurant. Penny faites votre choix, je prends un bain relaxant et je suis toute à vous.

Penny me fait vêtir d’une robe fuchsia au décolleté en V, mi-longue, sur des bas blancs, avec mes dessous assortis, un chignon et mon diadème, mon bracelet de saphir à ma cheville gauche, avec mes mules dorées à petits talons.

- Alors, tu me trouves séduisante. Mes chéries sont déjà parties.

- Oui, c’est un repas entre amoureux plus Penny.

- En amoureux, je te conduis dans le parc de l’hôtel, avant.

- Si tu veux, dit Penny, vous êtes sa fiancée déjà.

- Fiancée, c’est du rapide, en moins de temps, je te retrouve le 17 février et aujourd’hui, je suis ta fiancée, Ed tu me surprends.

- Non, Penny a totalement raison, tu es ma fiancée disons depuis un heureux événement au royaume.

- Que de mystères cachent ton royaume, j’imagine que c’est une façon de consolider notre couple séparé.

Au restaurant, je regarde que personne n’ose nous prendre en photos, mais nous compliment sur notre couple. La promenade au parc a fait beaucoup de bien. On s’échange des fous rires, des regards coquins et de discrets baisers.

Edouard rentre à l’hôpital.


Jusqu’au 24 mars, je passe deux ou trois jours à l’hôtel, pour voir mon Eros.

Il apprend à marcher avec des béquilles et à se muscler.


24 mars

Vers 22 heures, une limousine me dépose à l’aéroport d’Orly.

Une ambulance a déjà déposé Edouard et Penny. Un Falcon 2000 médicalisé, appartenant à la famille royale, m’attend.

J’ai choisi une robe longue bleue, avec des dorures, des escarpins noirs à talons de dix centimètres, mes cheveux cachés sous un voile. J’ai mis mes parures.

- Bonsoir, mon chéri et Penny, je suis prête pour mon retour au royaume, dis-je, tout sourire.

- Repose-toi, nous avons huit heures de vol jusqu’à l’aéroport, puis une heure de route jusqu’au palais du Jasmin du Désir, où tu es attendue par les membres influents du conseil, du gouvernement et le Cheikh Hassan, tes servantes, tes invités et tu pourras te reposer aussi dans ton grand lit dans tes appartements privés.

Je me repose lors du vol de croisière jusqu’à l’approche de l’aérodrome privé, à une heure de route, de l’aéroport. Il est six heures, heure de Paris, mais neuf heures, heure locale. Il fait un superbe temps ensoleillé.

Des gardes royaux sont présents, ainsi des gardes du corps, un tapis rouge, menant à un cortège de limousines avec le sceau du royaume.

Une haie d’honneur nous attend. J’aide le prince à se mettre sur son fauteuil, mais un jeune homme me gêne et manque à me bousculer, pendant l’opération.

Je lui dis en langue locale de me laisser seule à m’occuper du prince Omar.

Il est surpris et se retire.

- Quelle réaction, dit Edouard, tu as donné ton premier ordre en tant que princesse. Je te félicite, Saveur Jasmine.

- Tu me complimente, que me conseille le chef du protocole, je reste à tes côtés, ou je dois m’éclipser car je suis une femme.

Un séduisant homme en costume me rejoint et s’incline.

- Princesse Saveur Jasmine, je dois présenter mes excuses à votre Altesse, cet incident ne se reproduira plus. Je suis le chef du protocole Karim, à votre service. Vous avez fait un bon voyage.

- Karim, je souhaite allez au palais. Je suis autorisée après les honneurs qui nous sont dus.

J’ai droit à l’hymne national, un petit garçon de 5 ans et une fille du même âge m’apportent un bouquet de roses blanches. Je les remercie dans leur langue.

- Maman, dit le petit garçon, puis il s’éclipse dans une des limousines, sans que j’ai le temps de mieux le connaître.

- Qui est-ce, dis-je à Edouard ? Un enfant de notre peuple, un enfant du palais…

- Non, c’est Shawn César, le fils adoptif de ta gynécologue Prisca, que tu vas rencontrer prochainement.

Nous allons au palais par une route sécurisée loin de la circulation. L’aérodrome est relié par cette unique route.

Le palais est immense, cerné de hauts murs, de miradors, de minarets, de gardes royaux armés, nous franchissons plusieurs portes jusqu’au centre du palais.

Je suis escortée par d’autres gardes du corps dès mon entrée, au hall où des servantes m’attendent, des invités dont une beauté entièrement voilée, laissant juste deviner ses yeux et une séduisante garde du corps rousse.

- Votre Altesse, le conseil vous attend, pour votre présentation au peuple du royaume.

- Je dois m’exprimer en public, dis-je, surprise.

- Non, vous allez présenter vos désirs et vos projets pour le royaume. Votre intelligence doit être utilisée pour de grands projets.

Devant le conseil, je fais bonne impression. Je pars de mon désir que chaque enfant soit éduqué, que les mères soient les meilleures du royaume et j’annonce mon désir d’avoir un bébé.

Un conseiller me fusille du regard.

- Princesse Saveur Jasmine, je vous rappelle que vous avez déjà eu deux bébés dont un mort dans vos bras, le jour de votre accouchement, il y a 5 ans, suite à une relation au sein du palais. Vous êtes la mère de Shawn César. Une autre femme a pris en charge son éducation. Votre retour va tout remettre en question, sur votre lien maternel. Je suis le conseiller Salim, ancien conseiller de l’ancienne princesse Fleur. Une rebelle qui a failli tuer le prince Omar dans votre pays, je vous rappelle.

- Salim, je suis grande, si Shawn César est mon fils. Je vais reprendre son éducation. Prisca m’expliquera entre femmes.

- Bien, princesse, à vous d’en juger, ce Shawn sera éduqué et montrer de l’affection vis-à-vis de sa mère, vous.

Je tombe des nues.

Je quitte le conseil, Omar m’accompagne.

- Tu peux m’expliquer, en quoi, je suis concernée par Shawn César, mon présumé fils. Où se trouve le bébé mort ? Je veux la vérité.

Une femme voilée m’insulte en langue locale, me disant que Dieu va me punir de mon comportement vis-à-vis du prince héritier.

Elle est rapidement sortie du palais.

Je monte à mes appartements, seule. Une grande chambre m’attend, avec une grande garde-robe avec des tenues somptueuses. Je suis en plein rêve. Mes feuillets de mon roman sont déjà dans un tiroir fermé à clé, il y a même un bouquet de roses blanches et une photo de moi et d’Edouard, âgés tous les deux de 5 ans, comme Shawn César.

Je suis baignée par mes servantes. On me refait une mise en beauté. Je me glisse dans mes draps, vêtue d’une longue chemise de nuit, dorée, dos nu, discrètement fendue. Je m’endors, épuisée par le vol.

Pendant ce temps, je n’entends pas le vase se briser, le verre de la photo se briser, ni des feuillets déchirés.

Ce n’est que vers midi, que Shawn César entre dans ma chambre et vient me faire un bisou.

Je suis très en colère.

- Shawn, c’est toi, qui est l’auteur de ces dégâts dans ma chambre. Tu me dois des explications.

- Maman, non, ce n’est pas moi. C’est…

- Tu me mens. A ton âge, tu me dois la vérité.

Prisca arrive, en tailleur et pantalon blanc, sur un caraco gris, en mules blanches à petits talons. C’est une sublime beauté châtain, aux longs cheveux jusqu’au bas du dos, 1,70 m, 30 ans.

- Shawn, que fais-tu ici ? Tu déranges notre invitée. Je suis Prisca…

- Je n’ai pas fais les dégâts causés. C’est…

- Tu cesse de me mentir, dis-je.

Shawn se met à pleurer, en se consolant contre moi.

- Shawn, tu me réponds.

Omar arrive à son tour, avec Penny.

- Ce n’est pas Shawn, ma chérie. Une intruse a causé les dégâts, les gardes la recherchent.

- Une intruse dans mon sommeil, dire que je suis bien gardée, dis-je. Je veux mes mules pour ne pas me blesser. Prisca, amène Shawn dans sa chambre, j’aurai une discussion avec lui.

Shawn regarde la photo tombée par terre.

- C’est ma jeune maman et son prince, dit-il, avec un grand sourire. La légende disait vraie. Ils se connaissent déjà.

- Quelle intelligence, tu souris. Tout à l’heure, tu pleures. Tu me joues la comédie. Files dans ta chambre. Je dois tout remettre en ordre. Shawn, si tu as menti, je serais très sévère avec toi.

Le vase est remplacé, le verre de la photo aussi. Mais je regarde mes feuillets, seuls deux sont déchirés, le numéro 1 et le numéro 26 sur les 28 déjà écrits.

Les gardes sont doublées dans le palais.

Soudain, des coups de feu, dans mes appartements. Penny arrive.

- On vient de blesser une de nos jeunes gardes du corps, la rousse Opale. Nous cherchons le tireur.

- Disons, une femme, dis-je, peut-être Fleur, l’auteur des dégâts. Je vais croire Shawn.

En effet, une limousine est arrêtée par une compagnie de gardes vers une des portes du palais.

Une séduisante rousse en sort, vêtue d’un corsage noir au décolleté dénudant ses seins, une minijupe noir, des bas noirs et des cuissardes noires.

C’est Fleur, je la reconnais au loin.

Elle est aussitôt conduite auprès du Cheikh Hassan pour une correction exemplaire. La garde du corps décède dans l’heure de ses blessures par balles.

J’exige des obsèques dignes de son rang, elle voulait être un garde du corps dédié à ma protection.

Je suis triste par cet événement, le jour de mon arrivée.

Omar peine à me consoler.

Je présente mes excuses à Shawn.

- Maman, s’il te plait, je suis gentil avec toi. S’il te plait, je veux une petite sœur, Ange. Car Ange est partie au royaume. Tu sais le royaume. Je suis très triste, toi aussi, tu dois être triste. Console-moi. Tu m’as manqué.

- Shawn, pour faire une petite sœur, disons que j’ai besoin d’aide. Tu es trop petit pour comprendre.

- Non, il sait comment on fait des bébés, je suis gynécologue. Il m’a posé de nombreuses questions sur sa vraie maman, vous ou toi. Certaines sont devenues des légendes sans réponses.

- Je te dois des réponses, Shawn. Je pourrais peut-être…

- Non, maman, tu devras répondre à toutes mes questions, pendant ton long séjour, disons un mois. Le temps de faire ton bébé, de mieux nous connaître, de rencontrer Ange et de m’apprendre à monter à cheval.

- Quel programme, bon, je vais redevenir ta maman. Je veux que tu sois gentil, obéissant et surtout il ne faut pas me brusquer. C’est-à-dire me mettre en colère. Je dois rester à tes côtés. Allons déjeuner, j’ai très faim, toi aussi.

- Le Cheikh Hassan t’attends, ma chérie, dit Omar.

Nous allons au grand salon, je suis assise entre Omar et le Cheikh Hassan, face à Prisca et Shawn.

Le déjeuner se tourne sur la concrétisation de mes défis. Le Cheikh Hassan me promet de faire son possible pour les relever ensemble.

J’ai une petite prière pour cet Ange mystérieux.

Dans l’après-midi, je découvre une discrète tombe d’Ange, dans un jardin oriental, avec juste la date de sa mort, il y a 5 ans, un mois avant la naissance de Shawn César. Je suis troublée, soutenue par Prisca et Omar.

- Viens t’allonger, tu es toute pâle. Tu auras un autre bébé, je te le promets.

Arrivée dans ma chambre, je sombre dans un profond somme toute l’après-midi. Des images apparaissent d’Ange, entouré d’un halo aveuglant, en plein jour. Je suis surprise, je n’ai aucune larme. J’ai juste des frissons, la chair de poule, inexpliquée, sous mes draps, vêtue juste de ma nuisette de satin blanc, sur mon corps nu.

Quand je me réveille, le soleil est déjà couché. Est-ce le décalage horaire ?

Shawn César me fait un bisou, tel le prince charmant à sa princesse.

- Tu as bien dormi. Tu es toute froide. Non, tu as de la fièvre. Maman a de la fièvre.

Prisca arrive dans l’instant. Elle pose la main sur mon front fiévreux.

- Repose-toi. Je fais monter une boisson pour te réconforter.

- Merci… Ange… Ange… Je suis là…

- Tu es en plein délire, Hermine. Calme-toi, tu as fait un mauvais rêve. Penses à ton futur bébé avec Omar.

Je replonge dans un court sommeil.

Je me lève péniblement du lit, pris de courbatures mystérieuses.

Je rejoins mon bureau et je prends un feuillet vierge, j’écris sans raison.

Prisca m’apporte ma boisson.

- Tu écris dans notre langue, un poème. Quel talent, je ne le sais pas que notre princesse avait ce don.

Gloire à Ange, que mon cœur et ton cœur soient unis.

Ange, je suis près de toi.

Ange, je ne t’oublie pas.

Ange, Shawn et tout le peuple du royaume vont fleurir ta tombe.

Puis je m’arrête là, tout en le récitant dans la langue locale, devant Prisca, Shawn César et Omar.

- Maman, tu es heureuse de ton poème pour ma sœur Ange.

- Oui, mon cœur est en peine, mais je sais que Ange nous entend dans son royaume. Va mettre des roses blanches sur sa tombe, tous les jours je veux que le peuple fleurisse sa tombe.

- Ton désir sera exaucé, dit Omar, en me prenant la main.

Le soir, au souper, on me fait des propositions sur un monument pour que le peuple puisse se recueillir la tombe de Ange, ma fille décédée.

Ce soir, je dors avec Omar à mes côtés et nous essayons de faire l’amour. Je m’assois sur lui, pour le satisfaire. Nous répétons l’opération jusqu’à la date de l’ovulation.


24 mai

Lors de la visite chez Prisca, tout le monde est surpris par l’échographie, une semaine après le dernier rapport sexuel.

- Hermine, tu m’as caché ce double événement, dit Prisca, dans sa blouse.

- Double…

- Regarde par toi-même, tu vois combien de membres ?

- Un, quatre, cinq, huit, donc deux bébés, on ne voit pas leurs sexes, dis-je avec un grand sourire, mais c’est mon Edouard qu’il faut féliciter et moi, qui a du trouver des positions pour me faire féconder.

- Deux bébés comme il y a cinq ans, mais tu devras être très sérieuse.

- Si je veux retourner dans mon pays, pour accoucher, tu peux me donner une maternité, dis-je, inquiète.

- Bon, le Cheikh Hassan possède les meilleurs spécialistes pour ton suivi gynécologique et ton accouchement. Il faudra agrandir le Jardin, vivre sur leurs modes de vie, les biberons, les couches, dit Prisca.

- Je les veux. Excuse-moi pour mon comportement lors de la naissance de mes deux autres bébés, dis-je. Je n’aurai pas du, c’est la longue procédure de divorce avec Hubert qui m’a perturbée. Maintenant, je suis plus sérieuse, avec Edouard.

- Plus sérieuse, dit Edouard, en regardant l’échographie, tiens, tu as changée. Oui, tu es plus adulte.

- Adulte, mais je suis une femme, une vraie femme, même si j’étais orgueilleuse, pour ne pas dire à Hubert, que j’étais enceinte à cette époque. Les bébés ne l’intéressent pas, les larmes aux yeux.

- Hermine, je te veux radieuse. Shawn César veut que tu sois gentille avec tes bébés et lui aussi. Les bébés savent tout, montre que tu es à la hauteur de cette seconde grossesse, tu le peux.

- Oui, je vais faire de mon mieux, toutes ses obligations de princesse, ma Duchesse et mon O me manquent, tu sais.

- Non, tu as Princesse et sa nouvelle portée, qui est de la famille de ta Duchesse et Olympe ta jument, qui est de la famille d’O.

- Oui, je les ai oublié. Ma passion pour les animaux, je dois la transmettre à Shawn César. Je peux lui apprendre à écrire des poèmes. Je peux faire mieux, pour tout le monde.

Le reste de la journée, je le passe longuement avec Shawn César, mes servantes, mes visites aux écuries, mes câlins avec Princesse.


20 juin

C’est mon premier mois de grossesse, je redécouvre mon ventre qui s’arrondit, mon corps qui se modifie. Je parle à mes bébés, Omar est surpris de ma complicité.

Belle me rejoint pour quelques jours.

Le Jardin d’O a trouvé un nouveau responsable pour le soin de mes animaux, Hubert en personne, mon ancien mari. Je suis surprise, car il souhaite réparer ses erreurs du passé. Le Cheikh Hassan lui offre un meilleur salaire comme conseiller juridique pour ses affaires en Europe.

Mes deux agresseurs sont exclus du département et sont emprisonnés pour longtemps.

Edouard m’offre même une croisière sur un des yachts royaux, pour me faire changer d’air. Je resplendis, souris et je sais que je serais une mère disponible. Mon roman avance doucement, entre deux mises en beauté. Je connais quelques nausées matinales.


25 juillet

Edouard m’offre une semaine dans le désert, loin de la foule.

Je prends ma jument Olympe et une caravane nous suit avec quelques provisions. Une tente nous attend près d’une oasis.

Je découvre l’eau fraîche, la vie bédouine et ses coutumes, comme celles que m’ont apprises mes servantes.

Je reste des heures sous la tente, attendant la nuit pour sortir.

Nous faisons l’amour, malgré ma grossesse. Je suis très excitée.

Shawn César nous rejoint avec Prisca au cours de la semaine.

Il m’apprend le désert selon les enseignements qu’il a reçu.


A la fin de la semaine dans le désert, je retourne au palais, pour voir l’évolution de mes jumeaux.


17 août

Je prévois mon accouchement pour le mois de février de l’année suivante. Je dois m’organiser, pour la chambre des jumeaux, mes examens gynécologiques, l’éducation de Shawn.

A l’aube, je suis attristée par la mort mystérieuse de ma jument O, de la chatte Duchesse, seuls mes chiens Apollo et Balzac s’en sont sortis vivants, Hubert s’était absenté. Les pompiers ont fait le nécessaire, Belle les a prévenus lors du début de l’incendie. Le cheikh Hassan demande des explications.

Je voudrais retourner à mon jardin. Mais je reste à m’occuper de mon avenir.

Une nouvelle jument des écuries du Cheikh Hassan Olympe va être entraînée pour la remplacer dans les concours au royaume puis en Europe.

Je passe de longues heures, allongée dans mon lit, à pleurer, sans manger, très affectée par ces disparitions de mes enfants.

Les coupables sont des amis de Fleur.

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