UN CHALET POUR SHAWN
Je m’appelle Prudence Hermine et mon surnom est Shawn.
J’ai 25 ans.
Je suis une jolie beauté scandinave.
Je suis une brune aux yeux verts. J’ai des pieds fins et latins, des jambes longues bronzées, musclées qui inquiètent par leur perfection. Mon pénil est bombé, ouvert, couronné de noir. Ma pilosité brune couvre mon pubis jusqu’à ma chatte. J’ai une superbe croupe. Mes hanches s'incurvent et délimitent le ventre plat, délicieusement renflé autour du nombril, les hanches sont larges et rondes, mais sans lourdeur. La taille est affinée. Les seins parfaits intégralement bronzés sont un peu volumineux mais fermes, et leurs pointes marron clair, toujours dressées, cernées par une large aréole marron attirent le regard. J’ai une peau lisse et patine. Finition parfaite, un seul grain de beauté entre mes superbes seins. De longs cheveux plats blonds flottant comme des algues, battent mes épaules rondes et gracieusement athlétiques. Je suis intégralement bronzée. Mes yeux verts limpides s'allument, ma bouche charnue se fend. J’ai des sourcils bruns bien dessinés et des lèvres pulpeuses. J’ai de longs doigts fins et de belles mains. Je fais du 85B de poitrine, 56 de taille, 90 de hanches, 1,75 m.
UN CHALET POUR SHAWN
24 décembre
Cela fait cinq ans que je suis secrétaire pour une grande société internationale, je passe mes journées entre deux vols privés ou commerciaux, passe peu de temps dans mon appartement en région parisienne, mais cette année, mon patron, le séduisant Hubert, un bel homme élégant de 60 ans, athlétique, m’a offert un séjour dans les Alpes, en Savoie, dans un chalet de moyenne altitude. Je suis toute seule pour l’instant, d’autres amies doivent me rejoindre.
Le chalet est luxueux, je me sens un peu isolée dans ce grand espace.
J’aime offrir des cadeaux à mes amies et mes collègues de bureau. Mes aventures avec les hommes s’achèvent en moins de 24 heures, dès que je leur parle de mon métier. Je ne suis pas selon eux, au bon endroit ou au bon métier, on me voit plus mannequin, dans d’autres domaines dans le secrétariat et même avec des animaux, mais pour eux, je ne pourrais pas faire de bébés.
Je me suis faite à l’idée qu’à mon âge, ce rêve ne peut se réaliser.
Cet après-midi, sous la neige, emmitouflée dans mon manteau, en bottes noires à talons de dix centimètres, les cheveux cachés sous mon bonnet, j’ai aperçu un couple avec un bébé. Je m’imagine à leur place. Mes Noël avec mes parents m’ont toujours enchantés. Cela fait cinq ans, que je les voit peu souvent.
Ce soir, j’attends ma chérie Aimée, une amie de collège, mon initiatrice. Je suis vêtue d’un grand pull blanc, pieds nus aux ongles vernis de rouge, les cheveux libres, non maquillée, je suis décontractée, assis sur un coussin, devant la cheminée à me réchauffer. J’ai mis mes lunettes de vue. Sans lunettes, j’ai des soucis.
J’ai préparé le repas pour deux. Elle n’a pas encore de chéri.
Le téléphone sonne :
- Ma chérie, devines qui j’ai vue ? Un élégant homme, comme tu les aimes, sur les plages Grecques, je n’ai pas su s’il était libre.
- Aimée, tu vas me raconter dès que tu es au chalet. Je t’attends.
Vers 20 heures, Aimée arrive, avec ses cadeaux et un mystérieux ami. Un bel étalon brun, musclé, 30 ans, 1,80 m, qui dépasse mon amie Aimée, brune aux cheveux courts, 25 ans, dans leurs manteaux et bottes. J’ai mis une jupe longue noire et des escarpins noirs à talons de dix centimètres avec mes bas noirs.
- Elle est superbe, l’hôtesse, dit l’inconnu. Quel regard…
- Elle est célibataire comme moi. Tu devrais faire connaissance, dit Aimée. Voici, Brice, un ami d’enfance. Nous avons juste fait l’amour, que des caresses, mais il a tenu à m’accompagner au chalet. Ton patron te gâte. Elle se prénomme Shawn, mais entre toutes les deux, mon Miel. Tu comprendras.
- Merci, Aimée, donc, voici Brice, je dois revoir mon souper.
- Je vais t’aider. Tu es resplendissante, tu skies, tu te dépenses, dit Aimée. Les voyages toute l’année t’épuisent. Il faudrait que tu fasses une pause. Ce sont tes premières vraies vacances.
- Oui, Brice, tu as une chérie, je suppose. Un bel Adonis ne peut rester seul, je pense.
- Non, j’ai un compagnon. Si cela te gêne, je comprends. Mais si tu as une chérie, je comprends aussi. Aimée m’a raconté tes premiers baisers entre amies. Shawn est un prénom masculin. Tu es un garçon manqué, tu devais jouer aux jeux masculins.
- Donc, tu n’envisages pas de bébé en somme. J’ai vu tout à l’heure un couple avec un landau. C’était romantique. Oui, j’adore bricoler, faire si possible toute seule. Mais des fois, un homme me serait très utile.
Le souper se passe entre souvenirs et projets pour les vacances.
Après une heure devant le feu, je suis sous le charme du couple, Aimée est enlacée par Brice. Il a beaucoup de chance.
- Tu as de superbes jambes, j’imagine que ton corps est aussi beau que tes jambes. Tu es sublime juste dans ton grand pull.
- Brice, Tu me taquines. J’aime passer des heures l’été, à nager, faire des activités nautiques.
- Oui, si tu la voyais sur la plage, elle porte l’admiration des baigneurs. Mais elle n’a pas encore trouvée son chéri. On prend une des chambres pour nous deux. Si tu veux, tu peux nous rejoindre ou tu restes seule dans ta chambre. Demain, tu auras droit à ton cadeau.
- Bien, je monte me coucher. La chambre est à côté de la mienne. Le chalet est immense, on peut dormir à plusieurs. Tu éteins le feu, Brice, s’il te plait.
- Bien, mademoiselle, tu fais de beaux rêves.
- Merci, tu es trop gentil, Brice.
La nuit est agitée, entre les râles de plaisir d’Aimée par Brice combinés aux miens, en solitaire. Ce Brice me tente, mais il a un faible pour Aimée.
25 décembre
Vers 7 heures, je me lève la première, habillée d’une longue chemise de nuit de satin bleue, sous ma robe de chambre bleue, en mules blanches à petits talons, pour préparer le petit déjeuner. J’oublie mes lunettes de vue dans ma chambre.
A la cuisine, il y a des viennoiseries. Quelqu’un s’est déjà levé.
- L’hôtesse se réveille. Tu as pris du plaisir toi aussi, dit Brice, en s’occupant de préparer un petit déjeuner avec des œufs, du lard, du jus de fruits frais, des petites crêpes, mais il veut me gâter.
- Tu fais souvent des petits déjeuners pour disons plus de trois, dis-je, surprise et je lui fais un petit bisou sur la joue.
- Eh bien, ma chérie, tu l’as adoptée, toi aussi. Les petits déjeuners de Brice sont excellents, dit Aimée. Tiens, ton cadeau, ma chérie, c’est une idée de Brice, sans te connaître.
- Je vais prendre du poids, mais nous irons le dépenser sur les pistes. Merci, Brice, je peux l’ouvrir.
- C’est un livre sur la maternité et les couples homosexuels et lesbiens, tout un programme.
- Drôle d’idée, que tu as eu. Je suis disons pour une maternité avec un vrai homme hétérosexuel, pas comme mère porteuse.
- Tu es libre de le lire, de le mettre de côté ou de l’échanger, mon Miel. Je ne savais s’il allait te plaire. Tu fais la moue, tu es pensive. Tu as oublié tes lunettes.
- Oui, tu sais que mon emploi ne me permet pas d’avoir un bébé. Il faudrait que je modifie mon mode de vie, le mariage, les bébés, ma nouvelle vie et surtout quel homme va vouloir un bébé de nos jours, dis-je, embarrassée, les larmes aux yeux, d’émotion. Je vais les chercher, pour lire ton livre.
- Je sais, tu veux un bébé, mais aussi un bon emploi, sans te couper de tes amies, dit Brice, en séchant mes larmes.
- Parlons d’autre chose, vous avez vos tenues de ski, nous déjeunons et je dépense un maximum de calories, dis-je. Merci, Brice, tu es un homme qui connaît les femmes.
On sonne. J’attends d’autres amies.
C’est Diane, ma confidente au travail, une grande blonde aux cheveux mi-longs, 45 ans, 1,70 m, déjà mariée et divorcée, redevenue lesbienne.
- Ma chérie, tu es encore en chemise de nuit. Aimée, quel est ce beau jeune homme, c’est le chéri de ma belle secrétaire ?
- Non, Diane, c’est un ami d’Aimée, dis-je. Tu veux lui piquer.
- Si tu avais un ami comme cela, toi, je te promets que tu aurais déjà un bel avenir, dit Diane.
- Je vais m’habiller, direction les pistes, elles nous attendent, dis-je, en finissant ma cinquième petite crêpe. Elles sont délicieuses avec de la confiture, Diane, tu devrais les goûter. Anne Caroline n’est pas encore là, elle m’avait dit qu’elle viendrais, elle a trouvé un chéri elle aussi.
En sortant du chalet, que je ferme à clé, je découvre le parking avec la BMW sportive d’Aimée, la Porsche 911 de Diane, à côté de ma R5 que m’a prêtée une amie.
Nous skions une partie de la journée.
Nous allons au spa du chalet. J’exhibe mon nouveau bikini blanc, pour l’été prochain, sans mes lunettes de vue. Mes amies optent pour un maillot une pièce et Brice dévoile son torse musclé. Je suis aux anges.
- Que nous réserve-t-elle l’hôtesse, dit Brice ? Tu veux un coup de main.
- Oui, le frigo est plein. Brice, tu choisis le menu, encore une petite demi-heure, la douche et je suis à toi.
- Mon Miel, Brice est à nous toutes, dit Aimée. Mais, il fera la cuisine, te détendra et tu sais, il est où ton livre ?
- Je l’ai mis dans ma chambre, j’ai commencé à le lire. C’est très instructif. J’ignorais certaines zones de mon corps lors de mes caresses.
- Quel est le thème, ma chérie ? Tu es toute rouge, c’est la chaleur du spa, ou tout autre chose, dit Diane.
- Bébé… Couple… Amour… Plaisir… je suis anxieuse, en le disant.
- Quel programme, tu le commences quand, ma chérie ? Pour l’instant, va te rafraîchir sous une bonne douche froide, dit Diane.
Je quitte le spa. Je suis excitée, c’est Brice, Aimée, Diane qui me font de l’effet. Non, c’est l’altitude.
Je me douche, met mon gros pull blanc, moulant mes seins nus aux mamelons tendus et un jean sur mon slip de dentelle transparente blanche, en escarpins blancs à petits talons, maquillée, parfumée, coiffée de ma queue-de-cheval, avec mes lunettes.
- Les lunettes, tu dois pas oublier de les porter, dit Anne Caroline, qui nous a rejoint. Anne Caroline est la meilleure amie d’Hubert, elle m’a fait entrée dans la société. C’est une brune aux longs cheveux jusqu’aux reins, 45 ans, mariée avec un enfant avec Hubert. Je l’envie.
- Tu es séduisante en pull et jean, cela te va bien. Comme cela, nous avons un homme pour nous, mesdames. C’est le nouveau chéri de Shawn. Il faut faire des photos du couple.
- Désolé, c’est un ami d’Aimée. Cela aurait pu, mais pas encore. Mais j’étudie la question. J’ai besoin de réfléchir, sans être embarrassée.
- Embarrassée, dit Aimée, tout à l’heure, au petit déjeuner, tu avais les larmes aux yeux, c’est ton côté émotionnel qui ressort, tu es devenue aussi toute rouge il y a peu, tu hésites sur tes phrases. Tu nous caches quelque chose, mon Miel.
- Non, je suis célibataire pour l’instant. Aimée, tu as Brice.
- Mesdames, je suis à votre disposition, surtout toi la belle hôtesse. Ton corps parle pour toi, dit Brice. Préparons le déjeuner. Je me change.
Brice descends torse nu, en jean, pieds nus.
- Si tu cuisines comme cela chez Aimée, tu fais des ravages, dis-je, surprise. Tu comptes couper du bois aussi dans cette tenue, avec des bottes. Il en faut pour la cheminée.
- Elle est amoureuse, dit Anne Caroline, mais elle ne le montre pas, l’air de la montagne me la change. Joyeux Noël, j’espère que tes cadeaux de tes amies te plairont.
- Merci, préparons ce grand déjeuner. J’ai faim, dis-je.
Brice se met en quatre, chacune de nous l’aide et je me fais rêveuse tout en préparant ma participation.
Vers 13 heures, la table est mise.
- Shawn, tu présides et Aimée, Brice vous êtes de chaque côté. S’il te plait, Brice, tu laisses tranquille l’hôtesse. Nous l’aiderons pour le service.
Le déjeuner se passe sur divers sujets. Mon envie de bébé monte, après la lecture de nouveaux chapitres dans mon livre.
L’après-midi, c’est relaxation avec Brice, pour nous toutes. Il me masse, il sent que je suis très tendue, c’est une impression.
- Elle sera détendue pour ce soir, la belle Shawn.
- Merci, c’est tout mon année de travail. Je ne m’arrête jamais, j’aime que tous mes dossiers soient prêts avant les vacances de Noël, dis-je.
- Mais tu prends quand même des vacances en été, dit Aimée, une semaine pas plus. Tu n’as pas le temps de te laisser séduire sur place.
- Une semaine, dit Anne Caroline, puis jusqu’aux vacances de Noël, elle croule sous les dossiers de 8 à 20 heures, on le voit pas, sauf aux réunions, à la pause et aux repas.
- Si en plus, on rajoute un bébé, elle sera plus donnée de la tête. Elle devra l’amener avec elle. Il lui faut un homme attentionné, dit Diane. Tu la fasses sourire, galant, complémentaire.
- Oui, comme mon Brice, dit Aimée. Mais regarde ce style félin, elle chasse, mon chaton.
Vers 17 heures, après une courte pause au spa, on sonne.
- Il y a un invité surprise. Ne dites rien surtout, dis-je. Je suis restée habillée au cas où. Brice, je t’ai vu couper du bois, tu es sexy. Comme les hommes des magazines, tu me charmes.
J’ouvre à un colosse blond, 1,95 m, musclé, dans son manteau, aux yeux verts comme moi. Je fais glisser mes lunettes pour admirer.
- J’ai du faire erreur. On m’a indiqué que je pouvais voir Shawn à ce chalet. Brice, tu plaisantes. C’est cette beauté en pull, jean, le regard qui en dit long. Je la voyais en tailleur jupe, bas, escarpins à hauts talons, sans lunettes, les cheveux en chignon, la femme d’affaire.
Aimée nous rejoint, drapée de son peignoir blanc, pieds nus.
- Oui, elle fait les deux. Ici, elle est mode chasse décontractée et au travail, c’est la chasseuse d’hommes d’affaire, dit Aimée. Je te taquine.
- Je suis Sven, un ami Suédois de Brice. Nous faisons l’amour tous les deux, Aimée nous rejoint aussi, tu peux venir, la séduisante.
- Bien, deux hommes pour nous quatre, mesdames. Les paris sont ouverts, dis-je, intimidée.
- Brice est déjà réservé, ma chérie. Mais si tu veux, je te le prête avec Sven. Tu as tes chances.
- J’oublie, joyeux Noël, la séduisante hôtesse, dit Sven. Tiens, c’est pour toi. C’est un cadeau mixte. Ouvre-le.
Entre, il fait froid. Brice a coupé du bois, tu l’aideras aussi pour la semaine. Tu cuisines aussi, tu m’aideras…
- Doucement, chaque chose en son temps, d’abord, voyons tes amies. Je connais Aimée.
- Voici Diane et Anne Caroline, des amies célibataires comme ma chérie. Tu as l’embarras du choix. Tu aurais du garder ton bikini ce soir.
- En bikini, j’ose imaginer les désirs qu’elle doit donner aux hommes, dit Sven, en me faisant un discret bisou dans le cou. Tu as de superbes cheveux. Une bouche qui dit est-il l’homme idéal ? Des yeux qui brillent, je suis amoureuse. J’imagine sous ton pull et ton jean, tes trésors intimes.
- Eh bien, je te laisse deviner, monsieur. Brice a du droit à un avant-goût depuis son arrivée, dis-je. Merci, des chocolats et un pendentif pour moi ou pour ces dames.
- Non, pour toi, porte-le, il va sublimer ton regard, dit Sven. Laisse-moi te le mettre.
- Regarde-toi dans une glace, dit Diane, qui nous rejoint. Il est aussi séduisant que Brice, mon chaton, qui ronronne secrètement. C’est un vrai poète.
Le pendentif me va à merveille. J’aurai du mettre du vernis rouge, je vais me refaire une beauté.
- Tu t’en vas, dit Brice.
- Non, je reviens, j’ai un raccord à faire, dis-je.
Je panique en mettant mon vernis à ongle rouge. Je manque de faire tomber mon pot, mais Brice vient à mon secours.
- Tu vernis les ongles d’Aimée. Elle ne m’en jamais parlé. Tu fais cela très bien, dis-je, surprise. Tu veux vernir ceux de mes pieds, si tu veux.
- Plus tard, pour le souper, tu es radieuse. Sven te fait de l’effet. Tu n’as pas vu, dans ses œuvres au lit. Aimée en raffole.
Je n’ose avouer que je suis encore vierge.
Nous redescendons.
- Le raccord est fait, dis-je.
- Retire tes lunettes, un instant, dit Sven. Tu es encore plus belle.
- Mais, je ne pourrais pas lire mon livre ou les noms pour les cadeaux, désolée, mon Sven…
- Tiens, mon Sven, tu as bien dit mon… note Brice.
- J’ai voulu dire monsieur Sven, désolée, en rectifiant la phrase.
- Non, tout le monde a bien entendu mon Sven, dit Anne Caroline. Il faut préparer ce souper, deux hommes pour nous aider. Il y a assez de bois pour ce soir. Shawn, tu prends les opérations en marche. Tu t’occupes de mettre les cadeaux près du sapin, la cuisine Brice, Aimée et Sven et avec Diane, la table et la décoration. Shawn, il me faudrait aussi des bougies, pour être plus romantique et aussi, on fera plein de photos de notre soirée. Tiens, la première Sven et Shawn. Shawn, tu mets une belle robe ce soir, tu sais celle que tu portes lors de tes soirées…
- Oui, ma robe dos nu ou ma robe décolleté en V, fendue discrètement, j’ai une ou deux dans ma garde-robe, hauts talons, cheveux libres, sexy, en somme. Pour illuminer la soirée, tu veux que je sois…
- Naturelle, dit Sven, mais élégante, tel un bal de princesses, avec leurs chevaliers servants, comme dans un rêve.
- Bien, je vais me préparer. Il me faudra une bonne heure, mon bain, ma mise en beauté, ma robe, dis-je.
- Elle tremblait comme une feuille, tout à l’heure, dit Brice. Aimée, tu peux rester à ses côtés. Détends-toi, deux hommes pour une soirée, cela te perturbe.
- Non…
- Viens, je vais m’occuper de toi, la princesse, dit Aimée. C’est un travail de précision, ton vernis sur les ongles de tes mains. Ce n’est pas toi, c’est Brice.
- Oui, tu es jalouse, dis-je.
- Non, je sais qu’il peut faire des miracles, dit Aimée. Une heure chrono, nous allons te faire séduisante.
Vers 20 heures, je suis la première habillée, ma robe dos nu avec un discret décolleté en V, blanche, longue jusqu’à mi-mollet, fendue sur les côtés, maquillée, parfumée, les ongles des pieds vernis, des sandales blanches à talons de dix centimètres, les cheveux libres. Je descends l’escalier.
Tiens, la princesse, dit Sven, pour un miracle, elle est splendide, même avec ses lunettes. Brice, on va se préparer, la princesse a besoin de ses assistants. Mesdames, Shawn va vous aider un peu.
Nous alternons les rôles et tout est prêt vers 22 heures. Tous les dames ont mises des robes sexy. Messieurs ont sorti les costumes, mettant en valeur leurs torses musclés. Aimée décide que j’ouvre le bal, en dansant avec Sven, une valse, chose que je maîtrise mal. Sven rectifie mes erreurs et sous les applaudissements, nous ouvrons le souper.
- Il y a quelques progrès, pour la débutante belle d’Eros. Mais on peut dire que la valse a du charme à son bras, dit Sven.
- Tu me mets en valeur, dis-je. Je suis pas adepte des danses de salon, mais plutôt des danses classiques, à la barre, tutu, ballerines, toute ma jeunesse.
- Mais tu peux prendre des cours, je serais ton professeur, dit Brice. Un joli corps doit s’exprimer. Tu as souri pendant toute la valse.
Le souper commence avec mes cadeaux : un chaton en peluche, un recueil de bébés animaux et un autre sur les chatons et enfin, un ensemble de lingerie osée.
Mes amies sont gâtées aussi, Brice et Sven sont aussi gâtés par Aimée.
- Désolé, Brice et Sven, je penserais à vous d’ici là. Vous aurez des cadeaux, je me tiendrais à vous les offrir.
- Disons, on peut se voir au salon avant la Saint-Valentin, des couples homosexuels et lesbiens, tu as vu l’invitation à ton nom, dit Brice. Elle se trouve où ? Tiens, c’est cette enveloppe. Garde-la.
- La date tombe alors que j’ai un voyage d’affaires important à New York. Si je l’annule, les clients vont me questionner, dis-je.
- Tu iras à la date, dit Anne Caroline. On peux décaler le voyage à New York. Tu devrais rester plus souvent en France, les clients peuvent faire le voyage. A moins, que tu tombes enceinte, tu devras restreindre tes voyages.
- Enceinte, entre Noël et la Saint-Valentin, comment ? je me questionne.
- Nous verrons d’ici une semaine, comme tu plais à Brice et à ton Sven, dit Aimée. C’est un peu pour cela, qu’ils sont là, ils aiment tes amies et surtout toi.
J’ai droit à une série de bisous par les deux, tout en faisant le service.
- Brice, tu t’en occupes ce soir, puis Sven, mesdames, vous aurez droit aux mêmes plaisirs. Toi, Shawn, tu t’offres, sans pudeur, de l’érotisme, du charme, le grand jeu.
- Je vais être à la hauteur, dis-je.
- Tu dois l’être et Brice demain, tu la couvres de baisers coquins, s’il le faut, la baigne, la caresse. On doit entendre que toi et Brice, dit Aimée.
Le défi sera difficile à relever, je suis vierge, mais je dois m’offrir.
Vers 23 heures, alors que je suis prête à monter me coucher avec Brice, Sven m’interpelle :
- La danseuse classique, une partie d’échec entre toi et moi, cela te tente, tu as la semaine pour la gagner.
- Les échecs, ce mot n’ai pas dans mon vocabulaire, mais j’aime un peu jouer aux échecs, je ne suis pas très experte, dis-je.
- Bien, Aimée, tu prépares l’échiquier et demain, la partie commence. Tu joues les blancs.
- Nous verrons demain, après ce que me réserve Brice. Sven, tu devrais être aussi à la hauteur avec Anne Caroline, ce soir, dis-je.
- Tu me réserves Sven, bon, comme c’est toi l’hôtesse. Je serais à la hauteur, le chaton. Tu prends ta peluche pour ton futur bébé.
Je la prends avec moi. Nous passons un long moment dans un bain relaxant, puis je fais de mon mieux. Les préliminaires me font jouir, puis la suite est un concert de râles, je deviens femme dans le plaisir. Il m’inonde dans tous les sens du terme.
26 décembre
Vers 7 heures, un vent frais entre dans la chambre. Je suis toute nue sous mes draps. Brice n’est plus là. Je prends ma peluche contre moi.
Je me lève et me couvre avec mon peignoir et je ferme la fenêtre. Je suis frileuse, Brice.
Je descends, en peignoir, les cheveux emmêlés, je suis toute trempée.
- Brice, tu voulais me réchauffer. Tu aurais du mettre le chauffage. Je vais me réchauffer à la cheminée et je joue un coup sur l’échiquier.
- Sven a pris beaucoup de plaisir avec ta Anne Caroline. Toi aussi, je ne savais que j’avais une beauté inspirée, dès que l’écrin s’est ouvert. Tu étais sacrément excitée, autant que quand c’est avec Aimée.
- Excitée, tu m’intimides, c’était…
- Une succession de vagues de désir, dit Aimée. Oui, je ne sais lequel de vous deux à pris plus de plaisirs, toi ou mon Brice ?
Je suis pensive. Déflorée, j’ai pris du plaisir, mais je ne vais pas le révéler.
- Beau coup, pour la belle d’Eros, j’ai hâte de voir ce soir au lit. Brice, tu prends Anne Caroline, une experte. Si Shawn atteint un tel plaisir, elle augmente les chances. Je donne deux coups supplémentaires à jouer dans la journée. Déjeunons et allons skier, tu as la chair de poule. Tu es frileuse, même toute nue.
- C’est toi, qui a ouvert la fenêtre, dis-je surprise.
- Oui, je voulais te voir nue, mais ce sera donc ce soir. La robe d’hier a mis en éveil mes sens, tes mamelons pointés toute la soirée. J’imagine entre tes cuisses, Brice, elle vaut le détour.
- Oui, cela fait bien longtemps, que j’ai vu de sublimes trésors, dit Brice. Aimée ne peut l’égaler.
- Messieurs, Sven donnera son avis. Je réserve le mien, dès que mes amies auront goûtés aux vôtres. Désolé, pour hier, j’ai failli m’étouffer, mais j’ai adoré.
- Sven, tu devrais la satisfaire entre les fesses. Pour son écrin, tu la satisfaire aussi dit Brice.
- Je suis plus détendue, qu’hier, dis-je.
- Tiens, une novice en amour, dit Anne Caroline. Si tu tombes enceinte avec ces messieurs, tu l’aurais bien méritée. Brice, je veux que ma chérie prenne la totale ce soir avec Sven.
Je joue les deux coups dans la journée, entre deux câlins de Sven, près de la cheminée et au spa. Je suis excitée.
- Bien, tu commences à être excitée. Tu joues bien aux échecs. Encore deux coups de ma part et nous irons préparer le souper. Tu portes un slip sous ton gros pull. Tu es joueuse on dirait. Tu veux me cacher tes trésors intimes. Retire-le de suite et tu restes les fesses nues jusqu’à la fin de la partie le temps qu’il faudra.
- Bien, si tu as envie de voir mes trésors intimes, dis-je gênée.
- Cela me plait, dit Sven, en soulevant discrètement mon pull. Ecarte juste un peu les cuisses et caresse-toi, agenouillée sur le coussin devant la cheminée, le pull un peu relevé.
Il me défie. J’obéis et je jouis.
Je passe le reste de la journée, les fesses nues, même sous ma robe d’hier soir. J’ai une étrange sensation de désir.
Au lit, pendant la nuit, Sven me prend en alternant douceur et fessées. Cela me rappelle ma jeunesse.
J’ai droit à la totale, rien n’est oublié. Mes chances de tomber enceinte vont augmenter.
29 décembre
Cela fait deux jours, que Brice et Sven ne m’ont pas prises, je suis toute excitée de connaître les avis de mes amies.
Les avis sont partagés entre Brice et Sven. Sven annonce :
- Belle d’Eros, ta voix va départager tes amies.
- Allez, dit nous, quel est celui qui t’a mener au plaisir ? dit Diane.
- J’hésite…
- Elle hésite, c’est vrai pour un débutante, dit Brice. Tu n’as pas beaucoup d’expérience, tes amies oui.
- Tu préfères dans ton écrin ou par les fesses, dit Sven.
- Les deux, je ne connaissais par les fesses, je l’ai découvert dans un roman érotique, dis-je.
- Tu lis des romans coquins, dit Aimée. Cela t’inspire ensuite. Tu te caresses, tes rêves érotiques ont de séduisants Adonis comme tu dis, qui te donnent du plaisir. Tu m’as cachée cette excitation.
- Verdict, belle d’Eros, nous attendons, dit Sven.
- Brice mais aussi toi, Sven, je ne sais plus. J’avais tellement envie avec vous deux, mes invités surprises, dis-je, embarrassée.
- Les deux donc, nous allons te prendre tous les deux ce soir à tour de rôle, pour peaufiner ton verdict.
- Ce soir….
- Oui, ce soir, voir simultanément, pour pimenter ton choix, dit Sven. Tu n’as jamais connu ce plaisir. C’est excitant, tu cherches quelle vague va te submerger, quand une autre arrive et tu seras bien inondée.
- D’accord, je serais prête, pour vous deux. J’ai déjà perdu la partie d’échec, je vais me rattraper au lit, dis-je.
- La partie d’échec n’est pas encore perdue, tu as droit à trois coups aujourd’hui, dit Sven. Joue-les et tu auras ma réponse.
Je les joue, tendue par la pression de ce qui m’attends ce soir.
- Ton fou est en diagonale, pas à angle droit. Rejoue cette pièce et ton cheval fait l’inverse.
Mes reins me brûlent de désir en rectifiant mes coups antérieurs.
- C’est mieux, cela mérite une petite fessée sur tes fesses nues. Tu ne mets plus de slip depuis la dernière fois, dit Sven, me contraignant à baisser les yeux, tel un enfant puni.
- Non, regarde, caresse…
- Bien, deux jours, bientôt, trois, disons un mois sans slip, pour erreur de déplacement, dit Brice. Aimée, tu vérifieras quand elle sera de retour chez elle, qu’elle respecte les règles du jeu.
- Bien, les déplacements sont corrigés, la partie reste encore ouverte, dit Sven. Maintenant, la fessée, tu me présentes tes fesses, en baissant ton pantalon de ski.
Je suis toute docile, devant mes amies.
J’ai droit à deux belles fessées, qui marquent bien mes fesses.
- Rhabille-toi, ce soir, double plaisir, n’oublie pas, dit Sven. Je repars de bonne heure, je ne pourrais rester plus longtemps. J’attends les résultats dans un mois.
Le soir, j’ai droit à la double totale. Je ne sais plus où donner du plaisir. Je suis à moitié évanouie à l’aube. Brice et Sven me laissent pour Aimée.
30 décembre
Vers 10 heures, je pars la dernière, après avoir tout remis en place. Je revêts mon tailleur fuchsia, avec ma jupe droite, sur mon-porte jarretelles et mes bas blancs, mes bottes en cuir noir à petits talons, je laisse l’échiquier en l’état, en notant la position des pièces si Sven veut continuer la partie. Je ne porte même pas mes dessous de mon Noël, ordre de Sven. Il me conduit vers un nouveau plaisir inconnu pour moi, la vierge.
Ma R5 me ramène à Lyon, où je rentre en train, en région Parisienne.
Ce nouveau désir m’excite.
Vers 21 heures, j’arrive à mon appartement, épuisée.
Mon répondeur déborde de messages dont un de Sven :
Alors, belle d’Eros, tu gardes toujours tes cuisses écartées, à toute condition, chez toi ou au bureau, tu gardes ta belle bouche entrouverte, tes superbes yeux verts seront cachés, ne regardant que les hommes sous la ceinture, tu restes nue sous tes tenues. Les hommes connaissent la signification. La partie d’échec n’est pas encore finie. J’espère que ton séjour au chalet t’a plu. Ne m’appelle pas, je te contacte même au bureau, tu décroches, peu importe si tu es contactée par un client ou tu reçois un client. Tu as révélée ton côté caché. Tu aimes être exhibée, nue, devant tout le monde, mais tu n’ose le réaliser. Ce soir, tu dors nue, les volets et les rideaux ouverts. Bonne nuit, si tu es rentrée.
Je repasse le message, absorbée par la voix de Sven.
Je note ses instructions sur un carnet. Je suis nue, cuisses écartées, devant d’éventuels voyeurs. Je suis toute excitée.
Je vide mes valises. Mes slips ont tous disparus, même mes soutien-gorge avant même de faire ma valise.
Je soupe, puis regarde un film érotique pour me caresser, sans oser le faire, par crainte d’appels de Sven. Mais il me laisse tranquille.
31 décembre
Vers 11 heures, je suis invitée chez Aimée, nue sous mon manteau, en bottes et c’est tout. Sven et Brice m’attendent. Aimée habite à deux rues de chez moi. J’ai fait le trajet en taxi, un peu gênée.
- Bien, tu coopères. Tu as retirée tous tes dessous et tes tenues non conformes. Aimée, tu vérifieras. Promènes-toi nue dans l’appartement, comme si nous n’étions pas là. Tu t’es caressée en écoutant mon message.
- Non, je me suis retenue, j’avais le droit, dis-je, les yeux constamment baissés.
- Cela dépendait de ton comportement au chalet. Tu me sembles très joueuse, tu veux pimenter le désir. Tu gardes ta toison et ton écrin velus. Aujourd’hui, double plaisir, tu vois l’enjeu. Nous inverserons les rôles demain, avec Brice. Aimée, tu la filmes, elle doit être docile. Elle mouille, impatiente. Nous avons jusqu’à minuit, pour choisir le moment. Nous restons à l’appartement pour l’instant.
J’aide Aimée. Je dois écrire toutes mes émotions vécues au chalet, avec ma plus belle écriture, sans aucune faute. J’ai très envie de me donner.
Vers 14 heures, Sven vient relire les pages.
-Très bien, lors de ton retour au bureau, le 5 janvier, tu répèteras l’opération pour Hubert. Il sera ainsi que ce tu as fait.
- Oui, Sven, je le ferais.
- Tu le feras, quand je te le dirais. Anne Caroline a hâte de te revoir, témoin de nos ébats. Elle t’a vue sans que tu soupçonnes sa présence. Elle sait beaucoup de détails sur ces ébats. Hubert doit les connaître. Tu te pèses tous les jours, depuis ton retour.
- Oui, tu notes tes écarts.
- Oui, avec vos instructions…
- Tu as appris les instructions par cœur. Je te donnerais de nouvelles bientôt.
-Tu n’es pas assez excitée, ma belle d’Eros. Je vais jouer avec tes mamelons tendus, je vais les pincer. Tu gémis en silence. Tu prends du plaisir sous les fessées, voyons un peu.
C’est un vrai supplice. Je mouille.
- Bien, quand tu seras enceinte, si tout ce passe bien, tes mamelons sont plus douloureux que mes étirements. Voyons ce ventre, c’est un peu tôt. Ton gynécologue t’annoncera la date de ton accouchement lors des prochains rendez-vous.
- J’ai une…
- Non, elle est remplacée. Cesse de t’offrir qu’à des femmes, tu dois aimer les deux.
- Oui….
- Tu es une sacrée coquine, n’est-ce pas Brice ?
- Oui, dire que depuis cinq ans, elle refuse d’être enceinte, dit Brice. Hubert connaît ta raison.
- Non…
- Il ne le sait pas, s’il découvre que tu es enceinte. Il te garde, docile, dit Sven.
- Bien, on la prend pour son double plaisir, jusqu’à l’heure du souper, pour bien l’inonder. Tu coopères.
Vers 20 heures, pantelante, je dois porter un bijou entre les fesses, à la demande de Sven. Il me supplie de m’asseoir entre ses cuisses, libérant mes reins pour jouer la partie d’échec en cours.
- Je rêve, ton cavalier a fait un coup à angle droit puis en diagonale, tu refais le coup correct. Tu es sacrément excitée pour une telle erreur de déplacement.
- Elle a encore envie, dit Aimée.
- Non, elle attendra demain soir. Elle reste ici. Tu devais de sortir, tu seras absente.
- Hubert et Anne Caroline m’attendent ce soir…
- Pas ce soir, Aimée tu contactes Anne Caroline en lui annonçant que son invitée a un contre-temps mais qu’elle sera présente le 5 au bureau. Je t’inonde encore. Cela te déconcentre.
- Brice prend la et elle reste là ce soir.
Je dors, caressée uniquement par Aimée, devant Sven et Brice, pour la nuit, avec mon bijou en place.
Le lendemain, dès le lever du soleil, les caresses reprennent mais par Sven puis Brice et enfin Aimée. Je suis prise en double plaisir l’après-midi et le soir, puis la partie continue. Je perds par un coup inattendu de Sven.
- Tu viens de perdre ta première partie. On recommencera le 5. Tu te fais un échiquier sur une feuille et tu m’indiqueras tes coups à chaque appel. Bien, tu peux rentrer chez toi. Aimée, tu vérifies bien pour les tenues. Mets un pull et tes bottes, Aimée tu la ramènes en voiture. Elle a besoin de repos. Elle ne maîtrise pas son corps.
4 janvier
Vers 10 heures, Sven me contacte :
- Ton gynécologue t’attends le 7 à 18 heures. Aimée te donnera son adresse. Tu seras nue sous ta robe de Noël, interdiction de te caresser, à partir du 5. Donc, tu es libre de te faire plaisir. Tu as réfléchi à ta prochaine partie d’échec. Tu connais bien les déplacements des pièces.
- Oui, Sven, je les connais.
- Bien, nous verrons. Hubert attends tes explications pour ton absence, tu te souviens aussi.
- Oui, il en aura. Je dirais…
- Je lui expliquerais comment une vierge est devenue une belle d’Eros. Peut-être que ton Hubert se montrera intéressé. Tu prends un peu de poids. Le gynécologue va te peser, fouiller tes trésors intimes, voir davantage. Tu es docile.
- Oui, je serais docile avec lui, comme avec toi et les autres hommes, c’est ton désir, Sven.
- Je n’avais pas prévu comme cela, mais si tu le désires.
- Tu as eu combien d’orgasmes au chalet ?
- Trente avec vous deux au total, c’est mieux qu’avec…
- Je sais. Tu maîtrises ton plaisir désormais. Tu jouis quand on te le demande, pas sans autorisation. C’est une des nouvelles règles. Demain, tu retournes voir Hubert et Anne Caroline. Tu mets ton tailleur bleu avec ta jupe droite, une guêpière et tes bas blancs, une exception, tes sandales à hauts talons, tout le monde doit voir tes jambes gainées, aucun ne peut savoir que tu as le reste du corps nu, excitée. Un conseil, découpe discrètement tes jupes pour t’asseoir plus facilement.
- Bien, je le ferais dès ce soir.
- Très bien, je te laisse. Hubert sera ravi de sa nouvelle poupée docile. Je l’ai contacté, pour lui expliquer ton absence. Il était surpris que tu sois ma chérie. Caresse-toi, jouis, car demain, tu dois être prête, ma chérie.
Il raccroche.
Je passe la journée, à savoir que ce me réserve Sven, demain et le 7, que me réserve le gynécologue.
Mes caresses me font pas autant de plaisirs que ceux avec Brice et Sven. Je n’arrive pas à prendre mon plaisir, même les godes réalistes, simples et doubles ne me comblent pas.
5 janvier
Vers 8 heures, j’arrive à mon bureau, après un quart d’heure de marche, dans mon tailleur, sous mon manteau. Mes bas me protègent du froid. Ma respiration est perturbée par la guêpière que j’ai du lacer.
Je dois passer par le bureau de Anne Caroline.
- Minute, ma belle Shawn, alors, Sven et Brice, tu prends du plaisir avec aux dernières nouvelles. Hubert m’a raconté le motif de ton absence le 31 décembre. Bien, tu as ratée quelque chose, les vidéos du chalet. Des commentaires de ta part auraient pimentés la soirée. Nous n’étions que deux, Aimée nous a remis les vidéos.
Les vidéos du chalet, elles existent.
- Tu es très élégante. Prends un café et réponds à tous les appels et fait tes vœux.
- Bien, Anne Caroline, je le ferais.
- Hubert, t’attends dès que possible, le gynécologue c’est pour quelle date ? J’espère qu’une petite rondeur de ton ventre sera visible d’ici là.
- Le 7 à 18 heures…
- Tu prends ta journée du 7 et tu la rattrapes le 10. Diane attends aussi de tes nouvelles, ton répondeur est rempli. Vide-le.
- Oui, j’ai de nombreux appels de nouveaux amants. Je suis très demandée.
- Bien, tu t’offres aux hommes. Va travailler, je t’ai à l’œil pour les appels.
Je prends mon café, les collègues me dévisagent en recevant chacun leurs petits cadeaux. J’ai promis un à Sven et à Brice. Je dois les acheter.
Assise sur mon fauteuil, j’écarte discrètement ma jupe.
Je rédige les documents.
Le téléphone sonne.
Mais c’est l’appel de 10 heures 10, qui m’intrigue :
- Le fou en diagonale et le cavalier en angle droit, attends la position de la reine. Les vidéos sont bien arrivées à destination. Belle d’Eros disponible le 10.
- Je dois déplacer les fous et les cavaliers pour libérer la reine. 10 pas disponible.
Trois clients attendent d’entrer chez Hubert.
Ils doivent patienter.
- Lève-toi et conduis les et tu reprends la ligne.
J’obéis.
Hubert me voit furtivement. Je reprends la ligne.
- Motif, je suis au bureau.
- Passe-moi Hubert, le mot sera diagonale. Tu attends la suite.
Je passe la ligne.
- Monsieur, diagonale est en ligne pour vous.
- Merci, je te veux dans une demi-heure dans mon bureau avec un carnet et un stylo, un café pour moi et ton chemisier grand ouvert entièrement sans ta veste.
- Bien, monsieur, je serais ponctuelle.
Quel drôle de message, si Anne Caroline me voit.
Il n’y a plus d’appels téléphoniques. Je me rends à l’heure indiquée, en tenue exigée.
- Bien, nous avons à parler de certains faits du chalet et ton attitude depuis le retour du chalet. Tu portes une guêpière désormais. Tu as les fesses nues, je présume. Tu portes un bijou. Bien, tu vas me rédiger en détail ton séjour au chalet, assise, sans ta jupe à mon fauteuil, cuisses écartées. Je te laisse une heure pour les premières lignes. Les autres tu les rédigeras jusqu’à 18 heures, cela te laisse largement le temps. Mais avant, tu vas m’offrir tes fesses.
- Bien, monsieur, je suis à votre disposition.
- Dire que tu ne pouvais pas le faire, auparavant, tu te montres plus coopérative avec les hommes, cela pourrait jouer sur ton avenir. En plus, si tu es enceinte, cela implique d’autres talents. Tu m’informeras dès que tu es enceinte.
- Bien monsieur, elle est grosse. J’ai…
- Ne dit rien, prends du plaisir.
Anne Caroline m’observe par la porte entrouverte. Je jouis, inondée par Hubert, que je récompense.
- Bien, au travail, tu joues aux échecs. Tu as commencé une nouvelle partie. Tu me montreras tes coups.
Peu avant midi, je quitte le bureau, tenant ma jupe, exhibant mes jambes gainées.
- Bien, tu prends du plaisir avec Hubert. Cela faisait longtemps que j’attendais cela de toi.
- Je n’aurais pas du, Anne Caroline.
- Si, par les fesses, les chances de grossesses sont impossibles par là, tu es très intelligente. Tu t’améliores depuis le chalet. Continue ta rédaction la plus détaillée possible, avec les prénoms des invités et le niveau de plaisir que tu as eu avec eux.
C’est une tâche compliquée mais je le fais, tout en répondant au téléphone, faisant entrer les clients, sans ma jupe, exhibée. Je suis toute excitée. Je reçois les coups de Sven et je joue sur ma grille. J’ai juste le temps d’aller me soulager, en me libérant d’un peu de sperme de Hubert.
Vers 18 heures, j’ai presque fini, les quatre pages détaillées. Je me suis donner du plaisir à les rédiger.
Hubert vient me voir.
- Tu aurais du faire certains coups autrement. Mais on verra si tu gagnes la partie. Tu me donnes les pages.
- Il me reste quelques lignes pour finir, c’est la fin de la journée du 30.
- Finie et tu les mets donne ensuite. Tu veux encore me satisfaire, penche-toi sur le bureau et je vais te faire jouir.
Anne Caroline me rejoint. Je n’arrive plus à écrire, prise par le désir.
- Bien, tu le récompenses. Tu apprends vite.
- Demain, je te veux à partir de 10 heures. Une poupée docile doit se ménager.
J’y serais.
6 janvier
Vers 6 heures, je me réveille, d’une nuit très agitée, mes envies de faire l’amour augmentent, sans même me caresser, en sueur, nue sous mes draps, qui sont trempés de mouille et de sueur. Je me douche, pour me rafraîchir. Je me pèse, tiens j’ai pris quelques grammes en plus, c’est l’effet du Noël. Je vais faire de l’exercice.
Je m’habille de mon tailleur avec ma jupe fuchsia, sans mes dessous, ni ma guêpière, mes escarpins blancs à talons de dix centimètres, les cheveux libres et mes lunette et je vais me promener vers le parc voisin.
Je marche une bonne heure et je me pèse à mon retour, nue. L’écart n’a pas varié.
Je me rends à mon bureau, vers 10 heures, à pied.
Des clients m’attendent.
- Messieurs, elle est à votre disposition. Retire ta jupe et laisse prendre par les fesses, cela conclura notre contrat.
Je me soumets, largement inondée.
Je reprends ma partie d’échec jusqu’à 18 heures.
En sortant de l’immeuble, pantelante de mes nombreux ébats au bureau, même chez Hubert devant Anne Caroline, j’ai droit à un discret bisou dans le cou et une voix masculine connue :
- Tiens, la belle d’Eros est de sortie. Tu aimes ce que te font les clients et Hubert. Demain, tu restes de repos, promenade dans le parc, un petit restaurant avant le rendez-vous de 18 heures.
- Sven, c’est moi.
Je me retourne. Il n’y a plus personne. J’ai rêvé.
Je suis troublée.
Un appel téléphonique vers 22 heures, vient me troubler.
- C’est ton chéri, ce soir, tu peux te caresser, tu seras plus excitante. Tu as pris un peu de poids, ton bébé est en toi. Tu es une poupée docile.
On raccroche. C’est encore Sven, je le sais.
7 janvier
J’hésite à aller au restaurant, mais je cuisine nue dans mon appartement.
Je choisis mon tailleur avec jupe blanche, sur mon corps nu, mes escarpins blancs à talons de dix centimètres, à mes pieds nus aux ongles vernis en rouge comme à mes mains. Je garde toujours mon pendentif.
Vers 18 heures, j’arrive à l’adresse de mon gynécologue. Sven m’accueille en blouse blanche.
- Tu es ponctuelle. Mets-toi à l’aise, tu as l’habitude.
- Oui, tu vas me caresser aussi, me prendre.
- On verra, si le résultat de l’échographie. Si tu as un bébé, tu suivras mes instructions. Finis les longs voyages, les sorties, mais tu pourras te faire plaisir à mes amis, par les fesses.
- Pour mes amies ?
- On verra, d’ici la Saint-Valentin.
- Je me laisse faire lors des examens, que maîtrisent Sven.
- Voyons, une forme est en place. Excellent travail, tu es enceinte. Tout le monde va le savoir, parmi tes amis bien sûr, même Hubert. Brice sera satisfait, nos ébats ont servi à quelque chose. Tu étais stérile, non tu était tellement excitée, vierge, que tu es enceinte. Tu dois le garder, peut importe le père. On verra pour la suite. Nue, tu verras les modifications de ton corps, ainsi que les voyeurs.
- Je peux me rhabiller, s’il te plait.
- Non, je dois faire une dernière chose, te prendre par les fesses. Tu es suffisant excitée et cela comme cela à chacun de tes rendez-vous ici.
- Je ne peux refuser. Tu vas m’inonder encore.
- Tu mets ton bijou à la fin et tu te laves chez toi.
- Bien, donne-moi du plaisir, alors.
J’ai droit à six plaisirs qui m’épuisent. Je me douche devant Sven, me rhabille.
Je rate mon taxi pour le retour, suite à ce long ébat. Je dois rentrer à pied.
Mais un séduisant étalon de 60 ans, brun, stationne sa Porsche 911.
- Mademoiselle, je peux vous raccompagner. Il va pleuvoir et il fait noir, c’est risqué.
- Merci, monsieur, de votre gentillesse, je suis…
- Prudence Hermine, la fille d’un de mes meilleurs amis de l’armée, tu es resplendissante. Cela fait très longtemps, que je t’ai pas vu. Ni au Noël chez tes parents ni au jour de l’An, pourtant tu es toujours là. Tu as envie d’être avec des amis. Nous n’allons pas chez toi. Tu vas dormir à mon hôtel particulier sur Paris. Tu n’es pas encore prête pour avoir un chéri, m’ont dit tes parents, à ton âge. Une superbe femme sans bébé ni chéri est impossible. A moins que tu te fasses inséminer, pour avoir un bébé.
- S’il te plait, Octave, ce débat est clos. J’ai envie d’un bébé en temps voulu. J’ai passé mes vacances avec mes amies Diane, Anne Caroline, Aimée et ses amis Brice et Sven, deux hommes qui s’aiment. Je dois rester heureuse sans chéri.
- Tu me sembles déprimée, sans un chéri. Tu dois en trouver un rapidement et faire avec lui un bébé.
- Je suis heureuse, seule.
- Tiens, tu te promènes les jambes et pieds nus par ce temps, toi qui aime porter souvent les bas.
- Non, je suis frileuse, mais j‘aime montrer mes jambes. Je pourrais dormir tranquille dans ma chambre.
- Oui, je suis seul pour l’instant. Tu m’as parlé de Sven, c’est un grand spécialiste en gynécologie. Il paraît qu’il abuse de ses patientes, mais il n’y a aucune preuve.
- Sven abuse de ses patientes. S’il avait abusée de moi, je l’aurai remarquée.
Arrivés à l’hôtel particulier, je demande :
- Où sont les toilettes, j’ai une envie pressante ?
Il m’indique le chemin.
- Je me soulage. Est-ce l’effet de ma grossesse ? Je me mets à pleurer sans raison.
Je sors des toilettes. J’essuie mes larmes.
Je monte à ma chambre et ferme la porte. Je trouve un grand tee-shirt blanc de nuit pour dormir.
Octave me rejoint.
- Tu ne viens pas manger. J’ai fait ton plat favori.
J’arrive. Je ne sens pas très bien.
- Mets une jupe avec ce tee-shirt, tu seras moins indécente.
Je le rejoins au salon, pieds nus.
- Pour une jeune heureuse, tu pleures. Tu es déprimée, tu as besoin de changer d’air. Fais une pause, va à la montagne quelques jours ou à la mer. Tu as droit de te reposer. Tu es totalement épuisée. Tu travailles trop. Enceinte et surmenée, tu auras des soucis.
- Bien, je prends des vacances à la mer, pour me reposer, loin de la foule. J’accepte.
Le téléphone sonne soudain, Octave décroche :
- Allô, oui, vous voulez Prudence, elle est là. Je vous la passe, c’est Brice.
Je prends le combiné.
- Oui, Brice, tu es courant, je le sais. J’ai besoin de réfléchir, je pars dès demain me ressourcer. Je ne dirais pas où je vais, ni à quiconque. Cela m’attriste de savoir que l’on joue avec moi. La partie d’échec est stoppée pour l’instant. Merci pour le chalet, tu attendais quelle réaction de ma part. Je dois m’offrir, un bébé ensuite et le mariage avec le père. Je n’ai pas un mot à dire… S’il te plait, ne m’interromps pas, je suis responsable de mes actes. Je suis majeure, j’aurais être inséminée par un père inconnu. Mon travail passe avant tout. Je vais démissionner s’il le faut. Je vais me reconvertir. Merci de ton appel, Brice, tu penses à moi.
Je raccroche.
- Quel accueil, tu lui as fait. C’est quoi cette histoire de bébé, de chalet, insémination artificielle, Prudence…
- Je suis majeure, on a joué avec moi. Je prends le premier train pour Calais et je serais pas joignable. Je n’ai pas besoin de bagages, je m’achète tout sur place.
- Bien, je te dépose à la gare et tu te débrouilles seule. Tu rentres quand ?
Quand j’en sentirais le besoin, j’ai besoin d’être apaisée. Pour le bébé, on verra plus tard.
8 janvier
Octave me dépose à la gare.
Arrivée à Calais, je me loge sur place, me fais discrète.
Hubert et Anne Caroline téléphonent partout. Mais je suis portée absente. Je leur envoie juste une carte postale de Calais, sans mon adresse sur place.
Mais durant les deux jours, je les passe au lit, victime de soudaines nausées. La femme qui m’héberge :
- Tu es enceinte, mademoiselle. Le père est au courant. Tu en as pour neuf mois. Tu vas devoir suivre un régime, faire du sport et cesser certaines activités. Nue, on voit bien que ton ventre s’arrondit tout doucement. Tu n’as plus tes règles, tes seins sont douloureux. Tu ne veux pas l’admettre. Je suis une gynécologue à la retraite. A ta place, je rentrais, prendre des dispositions sur ton emploi et ton avenir. Tu as pensé à ta vie après l’accouchement.
- Je suis une femme active. Je continuerais à travailler, avec mon bébé.
- Toutes les femmes enceintes le disent, mais un surmenage les bloque au lit, jusqu’à l’accouchement.
- Bon, je rentre chez moi. Je fais le point.
10 janvier
Dans le voyage du retour, je suis victime d’un malaise. Un élégant homme d’affaires de 30 ans m’invite à consulter un ami médecin.
A l’issue de la visite, il me met en repos d’une semaine. Je dois prévenir Anne Caroline depuis le cabinet du médecin.
- Anne Caroline, je ne suis plus en l’état d’être à mon poste. Je suis enceinte, victime de surmenage et j’ai besoin de repos.
- Tu es enceinte, d’où ton départ soudain. Hubert pourrait te virer, mais un certain Octave l’a informé de ta sortie d’un cabinet gynécologique, de ta drôle de soirée chez lui. Tu as les symptômes d’une grossesse non désirée, par Sven et Brice. On garde ton poste que l’on fait remplacer pendant une semaine. Si les nausées persistent, Sven et Brice devront assumer leurs rôles de pères à temps plein, pendant ta grossesse. Madame la vierge qui devient mère.
- Je m’excuse de mon départ. Je ne suis pas où j’en suis, travail avec ce bébé soudain, ces pères qui jouent de moi. Aimée doit bien rire, elle aussi, ma présumée amie. Nous réglerons en temps voulu. Que désires ces messieurs, me laisse seule avec mon bébé. Voir, j’attends des jumeaux, on peut rêver.
- Des jumeaux, en attendant, j’ai une amie gynécologique qui va te faire des examens plus sérieux. J’envoie l’adresse au médecin qui s’occupe de toi. Tu la verras dans une semaine.
- Bien, je reste au repos, pas un mot à quiconque, sauf Hubert, Octave en qui j’ai confiance et mes parents bien sûr.
Ce sera transmis.
Le docteur prend les coordonnées.
17 janvier
J’arrive par le premier train et je prends un taxi pour rejoindre la clinique. Je passe la journée pour divers examens complets. Ma grossesse est normale, malgré ma déprime, mon déni de grossesse et mes ambitions de continuer à travailler. Je décline l’invitation de la Saint-Valentin. Sven devra s’expliquer sur son comportement. Je ne suis pas sa chérie encore.
Vers 22 heures, alors que je suis dans une chambre à la clinique, au repos après mon épuisante journée, un inconnu en blouse blanche fait irruption :
- Tiens, belle d’Eros, tu es hospitalisée. Tu m’as désobéi, enceinte et tu ne veux plus jouer avec moi, tu as un amant.
Un docteur entre :
- Monsieur, les visites sont terminées. J’appelle la sécurité.
- Non, je suis gynécologue, cette femme a pris goût à certains plaisirs qu’elle refuse désormais.
- Sven, tu t’éloignes de ma vie. On ne se verra plus. Tu cesses de me harceler. Cela va finir au tribunal.
Je perds connaissance.
Quand j’émerge, je suis sous assistance respiratoire.
- Elle revient à elle. Je veux une enquête sur cet individu, dit le docteur. Cette demoiselle a besoin d’un homme serviable. Octave, un ami de longue date, va l’accueillir chez elle.
J’approuve la décision, en signant mon bon de sortie pour le lendemain.
21 janvier
Vers 7 heures, j’émerge dans une luxueuse chambre. Octave est à mes côtés, ainsi que le docteur de la clinique.
- Je suis où, pas dans la clinique.
- Tu as dormi pendant 48 heures. Je t’ai fais transférer à Monaco, dans un lieu discret. Tu seras au calme. Personne n’est au courant de ta présence. Ni même Hubert, repose-toi. Tu as vue sur la mer. Sven t’a violée, les examens sont formels, ainsi que Brice je présume. Des clients t’ont prise aussi sur ordre de Sven, en échange d’enveloppes bien fournies. Ils ont remis l’argent aux autorités et l’argent est pour toi, pour les frais prochains.
- Je me suis fait piégée au chalet. Merci, est pour le bébé ?
- Des jumeaux, c’est Diane, qui est gynécologue reconnue, qui l’a confirmée. Elle a été choquée comment ces messieurs ont abusée de toi. Elle ne devait pas le révéler à quiconque des événements du chalet. Elle a témoignée.
- Bien, Diane est de mon côté. Hubert et Anne Caroline vont l’être. Messieurs, je veux une conciliation si possible ou un procès. Je vais garder mes jumeaux, les élever seule et je trouvais l’homme qui sera à mes côtés, dès que je serais autorisée à sortir.
- Repose-toi, tu suis un régime adapté. S’il te plait, arrête de te promener nue, mais aussi de quoi te vêtir, alors que je quitte le lit et que je retire ma chemise de nuit.
- Désolée, je vais me vêtir. J’ai envie de marcher un peu et j’ai très faim. Je vais me faire livrer des dessous de grossesse et des tenues adaptées.
Revêtue d’une élégante robe de grossesse, mon ventre s’est arrondi un peu, en mules à petits talons, je découvre mon appartement.
- Nous sommes à quel étage. Quelle superbe vue, l’air marin va me redonner du tonus. Je peux faire des exercices ici, marcher dehors, mais juste ce qu’il faut, me ménager, aucune activité physique de bureau, bien. Je peux me caresser, si j’en éprouve le besoin.
- Mais, Prudence, tu es libre de toute activité, sauf de bureau. Six mois sans aller au bureau, pour l’instant, dit Octave.
- Donc jusqu’en juillet, mais il me reste encore trois mois supplémentaires, jusqu’en octobre.
- Tu seras très occupée de juillet à octobre, les jumeaux vont t’occuper avant leurs naissances, dit le docteur.
- Je dois penser à eux à tout instant, heureuse d’être ici, libre, enceinte, désirable. Octave, je te plais. Je plaisante.
- Non, une femme enceinte heureuse est l’objectif à tenir, dit Octave. Tes tenues sont déjà prêtes, pour chaque mois.
- On dirait mon professeur d’économie, il faut tenir un objectif en économie.
- Viens manger, vue sur la mer.
Je me plais ici, jusqu’en octobre. Mes jumeaux vous auraient droit à une superbe vue pour votre accouchement.
13 février
Vers 10 heures, je reçois un appel téléphonique de ma mère, vêtue de mon tee-shirt blanc un peu trop grand, une jupe noire un peu longue, pieds nus, sans maquillage, à peine réveillée :
- Ma Prudence enceinte d’un homme que tu ne connais pas, de jumeaux, tu comptes assurer seule leur éducation, j’attends une explication.
- Je ne pouvais pas savoir ce qu’il m’a piégé au chalet. Je ne vais pas avorter, ni me faire inséminer. Je resterais seule avec mes jumeaux, ici. Je tiens à eux et surtout, je veux qu’ils soient heureux ainsi que moi. Désolée de te décevoir, je suis un peu naïve, ce jeu j’aurais du pas y jouer.
- J’attendais mieux de toi ma fille, intelligente, belle. Donc, tu assumes tes erreurs. Tu as besoin d’un homme, d’un vrai, pas d’un dragueur, d’un homme qui ne veut assumer un bébé, car ton Sven et ton Brice, ce sont leurs styles. Ils mettent enceinte et la femme avec le bébé ensuite. Tu n’es pas mariée en plus. Ils envisageaient aussi ton mariage pour divorcer ensuite et te laisser toute seule, c’est classique.
- L’épouser puis j’aurai divorcée, pas question. Tu as une solution. J’ai besoin d’un homme.
- Il n’est pas loin. Sur Monaco, tu as le fils d’Octave, Oscar Alexandre, un avocat, cela peut te servir, 35 ans, élégant. Il est célibataire, galant, pas une de ses dames ne réclame ses services. Mais disons, il a besoin de ton aide en échange. Il participe à des soirées et une galante compagnie comme toi serait souhaitable.
- Tiens, dame de compagnie, il sait que je suis au moins enceinte, déprimée, à la rue, virée, seule et mère de jumeaux par un pervers…
- Tu as vu où que tu es à la rue. Disons, que Hubert et Anne Caroline continuent à payer ton superbe salaire, tu n’es pas une De Val Mont Royal, pour rien. Jamais, ma fille ne sera à la rue, tu gardes ton poste et même tu as des bonus pour ta maternité. Ton père tient à ce que tu sois heureuse.
- Quel prénom tu m’as dit ?
- De Val Mont Royal.
- Non, le prénom de l’avocat, je vais avoir besoin de ses services. Je dois le voir le plus tôt possible à mon appartement. Je vais redorer le blason de la famille. Une Prudence humiliée va mettre tout le monde à ses pieds, pour être prise pour une naïve, donnée en spectacle. Il va y avoir du spectacle, mère. Ce sera désormais Madame Prudence, la reine du savoir-vivre. Tu sais que à la limite, il m’a utilisée comme une pute, mère.
- Oscar Alexandre, tu veux son numéro de téléphone, son adresse. Octave va te les donner. Tu peux me répéter, ton dernier mot : une pute, dans une bouche de ma fille.
- Oui, j’ai été sa pute, vierge, docile à dresser. J’ai compris son jeu un peu trop tard. Hubert a joué sur son échiquier. Hubert va devoir s’expliquer à père. Il compte me faire prendre par les fesses, après mon accouchement, en spectacle devant les clients. Je me mets à mon compte, je fais le nécessaire à Monaco, n’en déplaise à certains. Je vais te laisser, j’ai beaucoup à faire avec mes jumeaux. Tu viens à mon accouchement, j’espère. Ta fille va montrer son vrai visage.
- Oscar sera à la hauteur de tes ambitions, à bientôt, peut-être à Monaco.
Octave me rejoint, avec Oscar Alexandre, un bel homme, athlétique.
- Prudence, voici Oscar Alexandre, mon fils, il est intimidé, mais il s’occupe de toi personnellement en termes juridiques et judiciaires.
- Prudence, tu es séduisante. Désolé, pour tes soucis, cela arrive. Mais je ferais très attention sur mes propos. Tu dois être une femme heureuse de tes jumeaux.
- Oscar, tu connais mon caractère, ma mère a du en parler. On touche à mon corps, pour faire quelque chose que je ne veux, le retour va être brûlant, au sens propre et au sens figuré. Je ne suis pas celle que l’on pense. Maintenant que je suis enceinte, je dois assumer mes erreurs. Me considérer comme une pute, une vierge à prendre, pour se faire plaisir…
- Tu te fais du mal, pense au bonheur d’avoir tes jumeaux, dit Oscar, en mettant les mains sur mon ventre.
- Tu as raison, l’appel de ma mère m’a mise dans un tel état. Je suis au bord…
- Non, tu ne vas pas faire ça. Tu as besoin de changer tes pensées. Ton avenir, femme au foyer, avec tes jumeaux, ou femme active, avec du personnel pour tes jumeaux, dans une grande villa, avec tes amis.
- Les amis, ils m’ont oublié depuis le Noël du chalet, quelle journée. Mon carnet d’adresse se vide, je raye. Désolé, on peut plus se voir, tu me déplais, raison invoquée. Enceinte, je ne suis plus resplendissante, le De Val Mont Royal est passé de mode, pour les soirées. Nous verrons. Tu as besoin de compagnie pour tes soirées, je ferais mon possible à mes rondeurs.
- Des amis, mais sur Monaco, tu ne connais personne. Tu sors peu, des femmes enceintes ont besoin de se rencontrer pour leurs exercices. Tu as peur de montrer tes rondeurs, tu es sublime, même sans maquillage. Viens que je t’embrasse, en faisant attention à ton ventre.
En tout cas, mes jumeaux remuent, ils approuvent ta venue.
Il m’embrasse avec délicatesse sur la bouche.
- Mais soit plus direct, tu sais c’est le premier vrai baiser sur ma bouche depuis bien longtemps. Oui, sur une plage Grecque, il y a cinq ans, encore vierge, j’ai embrassé un garçon sans style, pas ceux des magazines. Il m’a embrassé longuement et il ne m’a laissé ni adresse, ni numéro de téléphone. Tu ressembles à lui, c’était en Crète. Ce jour, je portais mon bikini fétiche, un blanc, et mes cheveux étaient coiffés d’une queue-de-cheval fétiche, plus mes lunettes de soleil. Ce garçon m’a complimenté aussi sur mes yeux verts. Si c’est toi, c’est un miracle.
- Crète il y a cinq ans, dit Oscar, voyons un peu. Il faudrait que je te voie en bikini, pour me rappeler.
- Tu veux une photo de moi. Je ne possède pas de téléphone portable, mais voyons, un peu, dans mes cartons de mon déménagement de la région Parisienne. Oui, j’en ai une, tiens la même date.
- La ressemblance est frappante. Ce garçon tu ne l’as jamais revue ensuite lors de tes vacances suivantes. Il n’a pas donné de prénom, aucun détail.
- Non, tu lui ressembles. Je peux me tromper, sans mes lunettes de vue. Si quand il s’est rhabillé et il m’a laissé un verre de jus de fruit, avec les initiales O A sur un morceau de voile de planches à voile. C’est curieux comme méthode de drague. C’est pas classique. Si O A c’est toi, tu connais ma passion nautique. Oui, la poupée de soie et d’acier, c’est moi, mon surnom en Crète.
- La poupée de soie véliplanchiste, oui, dit Oscar, mais d’acier, tu es musclée, je ne vais pas remarquer.
- Nous avons le couple réuni cinq ans, après, dit Octave, en nous enlaçant. Oscar, tu as fait une retrouvaille ici à Monaco. Aujourd’hui, ta poupée de soie est enceinte et tu vas l’aider à mener à terme son accouchement, l’éducation de ses jumeaux, lui apprendre à être heureuse, tu l’épouses et tu…
- Je le dépucèle aussi, j’imagine, dis-je dans un éclat de rire. C’est que j’ai ressenti lors du baiser de Crète, tu n’étais pas très à l’aise avec moi. Je te faisais peur, car je suis belle et intelligente.
- Oui et non, Prudence, si tu le fais, comment je vais te remercier, dit Oscar.
- Tu me passes la bague au doigt, tu me fais ta déclaration n’importe où à Monaco, sur un yacht, dans un restaurant, à mon réveil, même maintenant ou quand tu le souhaites, je ne vais te perturber pour ta journée et sera notre secret à tous les trois, maman me l’a caché.
- Tu as de drôles d’idées pour une déclaration, dit Octave. Voyons, les options proposées, Oscar, tu trouves la date et le lieu et ta chérie Prudence sera surprise.
- Chérie Prudence, j’aime ce titre. Chérie Prudence de Val Mont Royal, futur épouse d’Oscar, soyons galant.
- Non, ce sera Chérie Prudence Comtesse de Hauts Mon Plaisir, c’est ton futur titre. Car dans la famille, tu seras considérée comme une comtesse avec tous les honneurs dus à ton rang.
- Comtesse, c’est véridique. Laisse-moi prend une grande bouffée d’air.
Après une sortie sur la terrasse, je m’oxygène.
Tu veux dire que je suis une authentique Comtesse dès que je t’épouse. Bien, ta chérie Comtesse Prudence de Hauts Mon Plaisir va te donner de deux superbes bébés que nous éduquerons, nous leur mettrons les couches, nous les aiderons à leurs premiers pas et d’autres aventures.
- Tu souris, cela me plait. Bien, tu te changes, te maquille un peu, tu mets des chaussures, la Comtesse aux pieds nus. Tu te coiffes, soit élégante, n’oublie tes lunettes. La limousine nous attend. Elle se présentera à la sortie de l’immeuble.
-Une limousine, je rêve. Je me prépare, j’en ai pour…
- Oscar, tu la prépares, d’ici un quart d’heure qu’elle soit belle.
Oscar est à mes petits soins.
- Je suis valide, mon chéri. Si tu t’occupes de moi, avec autant de soin, je te garde. J’espère que ton engin comblera mon écrin, dès ce soir. Tu seras obligé, mon chéri. Bien sûr, pendant ma grossesse, ton aide et d’autres personnes pourront m’aider à mon appartement ou dans une résidence plus grande, pour nous cinq plus les rares amis que j’ai encore.
- Bien, on verra ce soir. Pour l’instant, c’est direction un bon restaurant, pour sceller notre future union. Tu seras ma fiancée avant, je te laisse deviner quand.
- Tu es bien mystérieux. Tu me connais à peine, non, on se perd de vue en Crète et tu me fais sourire à ton retour. Tu es très coquin. Cela te fait l’effet. Suis belle, ces sandales à hauts talons vont me faire cambrer un peu, sinon je peux mettre des nu-pieds.
J’ai à peine le temps de finir ma phrase en sortant de l’ascenseur, que je monte en douceur à l’arrière de la limousine. J’ai mis une robe de grossesse au décolleté en V bleue, mettant en valeur mes seins dans mon soutien-gorge.
- Madame Prudence, on peut faire une halte à une boutique pour vos nu-pieds, annonce une voix féminine.
- Ce n’est pas nécessaire. Tout ce monde, c’est l’effet limousine.
- Si, tu vas te choisir tes nu-pieds, pour le restaurant. Il faut soulager ton dos. Je n’avais pas à ton confort, dit Oscar.
- Tu es excusée, ton arrivée après l’appel de ma mère. Je suis pas encore remise.
Nous arrêtons à une boutique. Les gens me laissent passer. Je fais des essayages, avec une vendeuse dévouée. J’hésite entre trois paires à ma taille. Oscar me les paye.
Nous allons au restaurant connu sur Monaco.
Vers midi, je suis accueillie par le directeur :
- Oscar, voici enfin Prudence, depuis que j’attends de découvrir cette mystérieuse naïade de Crète. Enceinte de combien de mois, Madame ? Les toilettes sont au rez-de-chaussée en cas de besoin.
- D’un mois, bientôt deux mois, si mes calculs sont bons. Oscar est un homme serviable. Mes nu-pieds sont autorisés dans votre restaurant, sinon je mets mes sandales à hauts talons.
- Aucun souci, votre table a vue sur la mer. Les menus sont déjà réservés. Un jus de fruit pour Madame Prudence, Oscar, de rigueur.
- Oui, il faut penser à ces deux futurs bébés aussi. Elle doit être à l’aise sur sa chaise.
- Prudence et Shawn, s’il te plait, mon chéri. Ils sont baptisés ainsi.
- Bien, allons déjeuner, dit Octave.
Nous allons à la table réservée. Je suis sous le charme.
- Prudence et Shawn, tu as tout prévu, le jour de leur naissance, début octobre selon tes calculs, de superbes bébés comme leur sublime maman, dit Oscar. Je te taquine et disons une prochaine naissance l’année suivante, d’une fille.
- Une fille ensuite, tu serais d’accord, pour une fille de toi. Laissons faire la nature. Merci, pour le jus de fruit, j’avais soif. Le service est excellent. La serveuse me plait, si elle est disponible, il en faudrait une pour l’appartement. Tu sais quand tu ne seras pas là, à ton cabinet, je resterais à l’appartement, seuls avec mes jumeaux.
- Mais Comtesse, vos vœux seront réalisés. Buvons à Prudence, Shawn et Prudence futur comtesse. Tu dois trouver un autre prénom pour ta fille Prudence, tu imagines quand on va t’appeler, dit Oscar.
- Je vais réfléchir, Pénélope Prudence, cela te convient, mon chéri.
- Bien, je ferais écrire sur leurs berceaux Pénélope Prudence et Shawn Octave Oscar, dit Octave.
- Pénélope Prudence Hermine, les prénoms complets, tu le donneras dès sa naissance, dis-je, lors d’un grand sourire.
Les jumeaux sont d’accord.
Après le dessert, je dois me soulager.
La serveuse vient m’aider.
- Je suis valide.
- Vous savez, une nausée peut arriver à tout moment, Madame Prudence. Je suis Hermine, j’ai eu écho que vous cherchez une aide. Je peux m’organiser dès ce soir, si vous êtes d’accord.
Aux toilettes, je me soulage, quand soudain, je dois me lever et rejeter mon déjeuner, un peu dérangée. Hermine me remet mon slip et rabaisse ma jupe, par pudeur.
- Venez vous nettoyer votre si beau visage. Nettoyez votre intimité, suite au dérangement.
- Merci, je vais retarder mon chéri et son père. Merci de votre gentillesse et votre attention. J’ai l’habitude d’être seule, cela me change un peu.
- N’ayant crainte, c’est vous l’invitée du restaurant. Il faudra penser à vous remplir l’estomac dans l’après-midi et boire aussi.
- Bien, Hermine, votre directeur doit avoir les coordonnées de mon chéri.
Je sors des toilettes. Personne n’a osé me déranger.
Oscar me prend la main.
- Tu vas un peu mieux, tu es toute pâle.
- Désolé, pour le déjeuner, je suis un peu dérangée.
- Nous allons arranger ce désagrément. Monsieur le directeur, le yacht « Perle d’Hermine » est-il à quai ? Le propriétaire m’a dit qu’il serait à quai pour le 15.
- Non, vous confondez avec son frère jumeau, le « Pénélope des Mers », sous pavillon des Bahamas. Le « Perle d’Hermine » est sous pavillon des Bermudes, c’est le même propriétaire.
- Bahamas, Bermudes, tu commences à m’intéresser davantage mon chéri, dis-je, surprise. Ces yachts appartiennent à un de tes riches clients.
- Je ne peux révéler l’identité de mes clients, même à ma future épouse. Tu comprends, c’est si toi, tu me donnais l’identité de tes clients à ton bureau. Un peu de discrétion.
- Bonjour, la discrétion, ma visite aux toilettes, je suis désolée.
Vers 13 heures, nous allons au port Hercules, en limousine. La conductrice se fait mon guide sur Monaco.
Le « Pénélope des Mers » est un superbe yacht de cent mètres, tout confort, avec une passerelle donnant accès à un ascenseur privé, au pont inférieur.
- Tout ce luxe pour nous, trois, tu me flattes, dis-je, surprise.
- Mais, tu n’avais eu le privilège de naviguer sur un yacht, toi, qui voyages beaucoup.
- Non, ce sont les aéroports et les chambres d’hôtel, mon univers, pas les yachts, désolée. Cela dépend de l’intimité des clients, dis-je.
- Quelle beauté, Prudence, la poupée de soie, c’est un miracle, dit un élégant homme en uniforme blanc, élégant, brun, 35 ans, qui m’attend devant la sortie de l’ascenseur au pont principal. Prudence, enceinte, tu es sur Monaco de passage, tu n’es plus sur New York, Miami, Londres, Sydney, où sont certains des propriétaires de ce yacht et de son frère jumeau. Tu n’as pas du les rencontrer. Crète il y a cinq ans, tu te souviens peut-être de la fois où tu as dérivée un après-midi avec ta planche à voile et que le yacht « Vénus IX » t’a recueillie. Tu étais à bout de force, avec un coup de soleil. Mais je me souviens, tu avais le sourire, fière de ton exploit.
- Tu as dérivée avec ta planche à voile. Tu voulais faire un exploit, la poupée d’acier. Car il faut du muscle pour tenir une telle distance, dit Oscar.
- Oui, une bonne dizaine de miles de la plage, elle a souri pendant le retour à terre, dit le capitaine. Dan Victor, tu te souviens, j’étais à l’époque un membre d’équipage. J’ai te mis de la crème pour apaiser ton dos brûlé. Tu es très pudique, mais avec le membre féminin d’équipage, Pénélope, la Néo-Zélandaise, pas de pudeur, tu as passé le voyage retour en cabine à lui apprendre le Français dans un drôle de jeu. La porte était fermée. Tu as rigolée avec elle.
- Tiens, tu aimes aussi les femmes, je ne suis pas jaloux que ma chérie aime les femmes. Qu’est devenue cette Pénélope, tu as des nouvelles, ma chérie ?
- Pénélope est devenue conductrice de limousine aux dernières nouvelles, pour les yachts de la même société, dit Dan. On t’offres un rafraîchissement, une douceur, vous, messieurs, aussi. Une courte sortie en mer, si cela te convient.
- Un quart d’heure en longeant la côte et en restant dans les eaux monégasques, est-ce possible, mon capitaine Dan ?
- Je le fais après ta pause repas. Je contacte Pénélope que son amie Prudence est à bord du « Pénélope des Mers », anciennement « Vénus IX », nous avons gardé le même pavillon et le même port d’attache, dit Dan. Allô, Penny, j’ai une invitée qui t’a appris quelques notions de Français en Crète. Oui, en personne, quoi, tu l’as conduit depuis aujourd’hui. Monte à bord, j’ai un uniforme à ta taille. Vous pourrez discuter entre femmes. Elle est sublime enceinte, même qu’il y a cinq ans. Tu stationnes la limousine, elle est ta cliente privilégiée. Bien, arrive, Penny, je me mets une part de côté.
- Penny, dis-je, c’est elle la conductrice de ma limousine. Qui a loué ses services, je dois le remercier ? Que de souvenirs, cette Crète, je dois penser à mon avenir, un voyage de noces en Crète, aux Bahamas ou aux antipodes, chez Penny.
Dans l’instant, je découvre ma Penny, une séduisante blonde aux cheveux coiffés en chignon, avec sa casquette, en tailleur et pantalon blancs, pieds nus, 1,85 m, 25 ans.
- Prudence, je ne savais pas que c’était toi ma passagère. Olivia qui a voulu te faire une surprise. Tu te souviens d’Olivia, la Norvégienne, la brune qui n’arrêtait de te faire des caresses surtout de tes seins et des baisers Français, quand elle est venue nous rejoindre.
- Olivia, oui, elle est sur Monaco. Elle doit occuper une fonction importante, dis-je.
- Olivia est une de mes assistantes. Je te vois bien vous trois ensemble, dans mes rêves coquins, dit Oscar.
- Mais toutes les trois dans une cabine, c’est un concert de râles. Capitaine Prudence, larguons les amarres. Penny, tu t’occupes de ces messieurs. Prudence va nous sortir un quart d’heure en mer, le long des côtes, dit Dan.
- Penny, je suis fiancée, tu peux avec ces messieurs, je te taquine.
- Fiancée, mes compliments, le bébé est pour quand et tu te maries quand, ma chérie.
- Les bébés, des jumeaux pour octobre, le mariage nous réfléchissons. Olivia est aussi le nom de ma mère, je te l’ai présentée au port, dis-je, pensive.
Je suis les instructions de Dan, tout le monde m’observe à la passerelle. C’est un gros navire, je le manœuvre en douceur.
Nous prenons le cap jusqu’à cinq nautiques et longeons les côtes jusqu’à la limite des eaux Monégasques. Je suis fixée sur les écrans.
- Regarde, quand même le paysage, mon second peut te remplacer.
- Non, le capitaine Prudence tiens la barre.
Je prends le téléphone du bord.
- Capitaine Prudence, tout le monde est en forme.
- Ici Penny, désolé ton Oscar n’est pas à l’aise. Je m’en occupe.
- Merci, Penny, je le saurais pour la prochaine sortie. Je change de cap pour le retour au port.
Vers 15 heures, à la rentrée au port, je suis guidée pour l’amarrer par Dan, qui prend les commandes. Tiens, il y a une personne qui nous attend.
Je vais voir mon Oscar. Il est tout pâle.
- Va respirer, un bon coup. Je vais t’apprendre mes exercices de respiration pour mon accouchement. Penny, tu peux le conduire à mon appartement. Une invitée de dernière minute m’attends.
- Non, Prudence, c’est Olivia. Elle voulait te revoir.
- Mon Olivia, je vois que toi Penny, tu maîtrises à la perfection le Français, mademoiselle baiser Français, dis-je dans un éclat de rire.
Olivia est très élégante dans un tailleur pantalon fuchsia, en sandales blanches à petits talons, les cheveux libres blonds, mi-longs, 1,80 m.
- Prudence, ma chérie, tu es fiancée à mon patron. Cela fait cinq ans que je n’ai pas eu de tes nouvelles. Mais une amie que l’on retrouve, c’est pour bientôt ?
- Pour octobre, je t’invite au mariage de ton patron. Penny, toi aussi, les équipages des deux yachts, voyons, mes parents et au fait, le second membre masculin, du fameux jour, Marc, l’Italien, tu ne cessais de parler avec ses mains pour me séduire.
- Marc, dit Penny, voyons un peu. Marc…
- Marc, le fameux Marc, dit Olivia, en me faisant un langoureux baiser sur la bouche. Le Marc, l’homme que tous les clientes voulaient à leur service. En tout cas, pour toi, il a voulu être désagréable avec toi, car tu étais avec Penny et Olivia, il était très jaloux.
- Jaloux, disons un peu gênée de me voir, prendre du plaisir, dis-je. Soyons honnête, j’étais vierge encore à cette époque.
- Je croyais que tu avais un chéri pour tes vacances en Crète, dit Penny. Il se prénommait O A. Tu devais être secrètement amoureuse de lui. Tu rougis, tu le retrouves ici cinq ans après. Marc t’a oublié, tu sais entre frères on se dit.
Le téléphone portable de Penny sonne.
- Allô, Pénélope, à votre service, désolé, la limousine est réservée au nom d’une cliente anonyme. Elle est réservée jusqu’à octobre. Répétez un peu, la poupée de soie est-elle ma cliente ? Je ne peux vous le dire. Donnez-moi votre identité, monsieur, sinon je raccroche. Je dois raccompagner ma cliente et ses amis. Maître Marc de Hauts Mon Plaisir, le frère cadet d’Oscar, dans ce cas, je vous passe son assistante Olivia. Vous cherchez si « Perle d’Hermine » est à quai, pas avant le 15. Hermine est séduisante en bleue. Je vais raccrocher, ma cliente s’impatiente, elle a besoin de repos. Hermine, c’est pour toi.
- Maître Marc, que me vaut le plaisir de cette surprise, vous défendez mes intérêts sur une affaire me concernant, suite à un comportement déplacé. Je vois, en quoi, puis-je vous être utile ? J’ai mon chéri à m’occuper, ma soirée à préparer. Je perds mon temps. Nous verrons ceci plus tard dans la semaine. Quoi, tu es non loin de mon immeuble, tu pouvais pas me le dire plus tôt. Ne dis rien, tu es le frère cadet de mon futur époux, tu es au courant, tu voulais me faire une surprise, un peu ratée.
Vers 17 heures, nous rentrons à l’immeuble, avec Olivia. Penny conduit.
A l’entrée de l’immeuble, je retrouve le fameux Marc, qui a un peu changé, 30 ans, mais il est tout aussi séduisant.
- Hermine, tu es resplendissante. C’est Oscar le père officiel. Je ne vais pas te déranger sur ton passé, cela est l’affaire de la justice et de ta vie privée. On se fait la bise.
- Merci, pour la bise, donc, tu es au courant, de ma grossesse. Ma présence presque anonyme à Monaco, le clan de Crète se reconstitue. Donc mes amis qui ont confiance en moi. Les autres ne comptent plus pour moi.
- Marc, tu arrêtes avec le retour vers le passé. Hermine et Shawn sont la priorité de ma chérie, dit Oscar.
- Oui, Prudence est venue pour changer d’ambiance, dit Penny, montons voir cet appartement. Tiens, qui est cette demoiselle, ma chérie ?
- Hermine, d’un restaurant Monégasque, qui vient m’aider pour mes futurs bébés, dis-je. Voici mes chéries Olivia, Penny et le frère cadet de mon chéri, Marc.
Nous faisons la bise. Nous montons.
Marc tente de me faire une réflexion au salon :
- Donc, tu es enceinte suite à un…
- S’il te plait, Marc, cela suffit. Je veux être heureuse, tu ne comprends pas les femmes. Deux bébés à s’occuper avant leur naissance, c‘est une grande organisation. Je ne vais pas déprimer encore, ni pleurer sur ma situation. Je suis majeure, j’assume mes erreurs.
- Prudence doit être heureuse ici, dit Penny. Le problème sera traité au tribunal, d’ici là, tu défends ses intérêts, bien. Tu ne veux caresser son ventre, d’ici quelques temps, on verra bien tes rondeurs. Tu es une Valentine heureuse, fiancée et bientôt mariée. Tu as préparée quelque chose pour ce soir. Prudence, je viens avec toi à la salle de bains, tu n’es pas très en forme, l’air marin t’a fait du bien. Hermine et Olivia voyez comment organiser un souper, elle doit avoir une petite faim.
A la salle de bains, j’annonce :
- Marc, cesse de me perturber, je vais le gifler s’il continue. On n’en parlera au tribunal et pas avant. Oscar va le remettre dans le droit chemin. Il se prend pour Sven et Brice, dis-je les larmes aux yeux. Il me fait jouir lui aussi. Je suis la chérie d’Oscar, c’est tout.
- Essuie tes larmes, dit Penny. Où est la Prudence que j’ai connue, souriante, gaie, que l’on caresse jusqu’au plaisir. Eros t’a oublié.
- Pas d’Eros s’il te plait, belle d’Eros cela s’est fini, dis-je, Sven…Comtesse d’accord.
- Pardon, tu es très émotive, dit Penny. Viens, te doucher, tu es en sueur. Je vais te masser un peu, il faut te détendre. Je vais dire à Oscar deux mois. Tu te douches, je surveille la porte.
Oscar vient nous rejoindre. Penny lui fait un bref compte-rendu sur le comportement de Marc.
- Prudence, il va s’excuser, je te le promets. Prudence, tu m’entends.
Je fonds en larme, sous la douche. Je suis au bord de la déprime. Je manque de glisser dans la douche.
Penny vient me rattraper.
- Assis-toi et détends-toi. Cesse de pleurer, tu es grande.
J’enfile mon peignoir à peine les cheveux séchés, avec mes lunettes et je gifle Marc devant tout le monde, avant de finir de me préparer.
- Eh bien, Prudence, dit Marc, surpris, quel accueil, tu…
- Oui, tu veux coucher avec moi, enceinte, comme je suis ta cliente. Je vais me changer et je reste dans ma chambre. Vous souperez sans moi, désolée, de ton comportement. Je suis une future Comtesse Hauts de Mon Plaisir, fille de Val Mon Royal, je suis prise pour une naïve, merci pour ton habitude. Je vous quitte, je rejoins ma chambre, si Oscar tu as quelque chose à me dire. Tu sais où me trouver. J’attends tes excuses, sinon tu as interdiction formelle de venir me voir jusqu’au procès. Tu sais ce que cela signifie.
Mon départ vers la salle de bains fait grand bruit. Il est 18 heures.
Habillée de ma robe de grossesse fuchsia, pieds nus, je retire mes lunettes et je m’allonge seule dans mon lit, pensive. Je laisse ma porte entrouverte. Il me faut au moins deux bonnes heures pour me calmer.
Vers 19 heures, Penny me rejoint.
- Tu viens prendre au moins l’apéritif. Marc va te présenter ses excuses.
- Non, il vient avec Oscar, me les présenter, Penny tu le fais venir, s’il te plait. L’affaire sera close. Traitée ainsi un de Val Mon Royal, quel accueil, j’aurais mieux fait de ne pas le connaître sur le yacht.
On frappe à ma porte.
- Entrez, dis-je. Je me mets sous ma couette.
- Prudence, dit Oscar, Marc te présente ses excuses.
- Non, il me les fait à mes pieds, tel un chevalier qui a perdu son honneur, dis-je.
- Marc, tu viens s’il te plait, dit Penny, en haussant le ton.
- Mademoiselle a des sautes d’humeur, enceinte, dit Marc, en me fixant du regard. Les excuses de ma part par Maître Oscar sont irrecevables. Tu couches avec Sven, cela te permet tout.
- Tu défends aussi Sven, c’est plaisant comme tableau, dis-je. Mon avocat couches avec Sven, je présume, ou Brice ou les deux, ils sont homosexuels.
- C’est véridique, dit Penny, choquée.
- Oui, c’est pour mieux tromper leurs chéries, tu vois Marc donnant du plaisir aux deux. C’est vrai par les fesses, pour un homme, c’est très excitant, dis-je, avec un grand sourire, détendue.
- C’est choquant, dit Penny. Tu défends ces messieurs aussi, Maître Marc. Tu n’aimes plus les dames à défendre, même la future épouse de ton frère. Tu nous fait honte.
- Alors, ces excuses, je veux la vérité sur qui tu défends, Maître. La pute ou les violeurs, jouons carte sur table, dis-je, en jouant avec mes ongles longs.
- En plus, il t’a prise comme une pute, dit Penny et Olivia.
- Oui, mesdames, alors, j’attends. Je viendrais souper, avec les excuses, les intérêts qu’il défend et aussi, il me donnera les sommes en jeu, en dommages et intérêts, les frais engagés.
- Je vais m’occuper du souper, dit Olivia, avec Hermine.
Marc est très embarrassé.
- Alors, Marc, dit Oscar, je dois m’occuper de ma chérie, ce soir. Violée comme une pute, dans un chalet à Noël, tu imagines ma future épouse humiliée.
- Bon, je m’excuse. Je ne savais pas que j’allais défendre la future épouse de mon frère. Il ne fallait pas me gifler en public. Je n’assure uniquement que ta défense et non pas celle de tes violeurs qui sont en préventive jusqu’au procès. Il semble que les de Val Mont Royal demandent des comptes eux aussi, dont une certaine Olivia. Pour les sommes, les premières estimations sont au cabinet que je partage avec Oscar et son assistante Olivia. Cela te suffit pour venir souper avec nous.
- Bien, je m’excuse de t’avoir gifler. Je suis épuisée par toute cette affaire depuis Noël. On a joué avec moi, je joue à mon tour. J’espère te voir à mon mariage s’il y a lieu. Je peux repousser la date en fonction de ma grossesse.
- Non, Prudence, nous allons fixer une date et la tenir. Tiens, j’oubliais ce bracelet pour ta cheville droite, ton cadeau pour ma fiancée, un saphir.
- Merci, c’est ta première déclaration. Je l’accepte. Marc, tu sais à quoi t’en tenir avec moi.
- Je serais désormais plus discret sur cette affaire, je t’ai offensée, dit Marc.
- Allons souper, j’ai faim, mes jumeaux aussi. Dans les prochains jours, je veux un suivi complet sur le dossier, dans le respect de la confidentialité. On ne me cache rien. Je me montrerais gentille jusqu’à un certain point. Les mots « pute » et « Eros » sont bannis en ma présence. Je vous laisse deviner la raison, messieurs. Penny est au courant, je fais passer le mot à Olivia et Hermine. Je suis assez claire.
Pendant le souper, les discussions portent sur ma maternité, mes goûts divers, mes occupations futures et surtout sur comment je vais dépuceler Oscar, je garde secrète ma mission.
Vers 23 heures, l’appartement se vide. Penny reste avec moi et Hermine la serveuse, elles vont dormir ici. J’ai une chambre de disponible, la future chambre des jumeaux.
- Oscar, tu viens dans notre chambre. Tu n’as pas quelque chose à faire, dis-je, devant Penny et Hermine, en me déshabillant, comme si j’allais me coucher.
- Non, tu fais allusion à quoi, ma chérie, surpris.
- Oui, dit Penny, curieuse, le baiser Français, ou caresse d’écrin ou saut de l’étalon.
- Quelle imagination, ma Penny, oui, un saut de l’étalon pourquoi pas, mais il faudrait que je sois confortable pour le faire. Si ton engin est en forme, une coulée est possible.
- Que c’est romantique, une coulée lors d’un saut de l’étalon, j’imagine la scène. Tu vas l’exécuter ce soir.
- Oui, il le faut, sinon, plus tard durant ma grossesse.
Oscar se plie à mes désirs et nous faisons l’amour un bon quart d’heure.
Je n’ai pas pris la pilule par oubli et comme c’est une première fois, Oscar s’abandonne.
Il m’inonde l’écrin. Si j’ai un troisième enfant, je connais le père.
Nous passons le reste de la nuit à nous caresser, Penny nous rejoint, évoquer nos joutes lesbiennes. Mais ce soir, ce sont des caresses qu’elle me donne, Oscar joint ses doigts sur mon corps.
- Oscar, tu joues bien aussi. Penny soit son guide sur mes secrets de mon corps, dis-je, offerte.
17 février
Vers 10 heures, ma mère Olivia m’appelle :
- Ma chérie Prudence, tu as giflé Maître Marc. J’ai appris qu’il défend tes intérêts et joue avec tes sentiments.
- Oui, il m’a humiliée devant son frère en plus. Mais, l’affaire est close entre nous. Il suit mon affaire, en suivant mes instructions, mon chéri Oscar le surveille de près. Au fait, tu souviens de mes amies Penny, Olivia et l’ancien membre du yacht « Vénus IX » qui m’avait secouru au large, ils sont à Monaco, quelle coïncidence. Penny et Olivia sont de séduisantes jeunes femmes. Dan m’a demandé de tes nouvelles. Avec papa, tu as passé la soirée à bord du yacht. J’avais un certain Marc, qui détestait mes aventures avec Penny et Olivia, qui n’a cessé de m’interdire de monter à bord. J’ai passé la soirée seule au bungalow. Le même Marc devenu avocat défend mes intérêts. Il a intérêt à bien se comporter. Sinon, je garde Oscar et je prends un autre avocat, dit-le à papa. Je ne suis pas d’humeur, je dois être heureuse, pas à pleurer sur mon sort.
- Tout va s’arranger, ma Valentine fiancée. La déclaration s’est faite sur le yacht, je présume.
- Cela aurait pu, mon Oscar a eu le mal de mer. Il l’a fait dans ma chambre le soir, c’était moins romantique, mais je l’attendais nue. Il aime mes rondeurs, les jumeaux sont très actifs quand je suis avec Oscar.
- Tu envisages un autre bébé plus tard, après ton accouchement. Il faudra bien te reposer entre les deux, ma chérie. Tu es la fille la plus heureuse. Au fait, tu fais même la une de la presse des princesses, tu seras comtesse. Enceinte, princesse, tu as un mari, de futurs bébés, chère Comtesse, je te taquine.
- Oui, Comtesse, je ne demandais pas tant. Je te laisse, j’ai de longues journées d’occupation. Je suis mon programme de grossesse à la lettre.
Marc se montre gentil avec moi et même il me fait des cadeaux pour moi et mes jumeaux.
Vers 20 heures, je reçois un appel sur mon téléphone personnel de mon appartement :
- Shawn, c’est moi Aimée. Tu ne me donnes plus de tes nouvelles. J’ai eu du mal à te trouver. Tu es fâchée. Ton bébé se porte bien.
- Aimée, qui t’a donnée mon numéro personnel, donc tu sais où je me trouve ? Autre chose, je gère ma vie privée. Je ne dirais rien sur ma nouvelle vie. Tu ne seras pas ni à mon accouchement et encore à d’autres événements de ma vie privée.
- Shawn, pardonne-moi, j’ai dragué un certain Marc, au tribunal à Paris. Il est séduisant.
- Tiens, encore Marc, il me cherche. Tu annules ce numéro de ton téléphone portable. Tu ignores ce Marc, c’est un conseil. Tu vas trouver un autre homme, rapidement.
- Tu es en colère, ma Shawn chérie. Tu couches avec Marc, tu es jalouse.
- Aimée, tu veux être convoquée pour atteinte à ma vie privée et autres problèmes, avec mon avocat. Je ne suis pas ta Shawn chérie.
Oscar me rejoint. Je suis au salon, en chemisier blanc sur mon ventre arrondi et jupe ample noire, pieds nus, avec ma queue-de-cheval.
- Tiens, je te passe mon avocat. Tu lui parles de Marc, il sera te répondre. J’ai d’autres pensées, Sven tu le revois j’espère. Va coucher avec lui, monsieur le violeur, le pervers, le faiseur de bébés et j’en passe…
- Aimée, ma chérie a fait table rasée du passé. Je n’ai pas votre nom sur son carnet d’adresse. Vous obéissez à ses instructions, sinon la justice va s’occuper de vous. Marc sera rayé de toute visite à Paris et aura des soucis pour violation du secret professionnel. C’est ce que vous voulez, Aimée, le tribunal jugera de ses écarts.
- Non, maître, je m’excuse. Passez-moi Shawn…
- Elle vient de partir dans sa chambre, elle n’est pas au mieux de sa forme. Elle n’est pas d’humeur à vous reparler, Aimée. Vous souhaitez son malheur. Elle risque peut-être de perdre son bébé. Vous en serez la cause, je vous laisse méditer. Je ne veux plus aucun appel de vous et de vos connaissances, comme Sven et Brice. Sinon, vous aurez des soucis plus conséquents.
- Bien, même la voir, pour m’excuser devant elle, s’il vous plait, dit Aimée en pleurs.
- Je ne pense pas qu’elle soit pour l’instant d’accord. Reprenez-vous, votre ancienne amie a été prise pour une pute naïve par vos amis. Choisissez vos amis, je vous laisse.
Il raccroche.
Je suis en pleurs. Il vient me consoler.
Marc devra s’expliquer devant d’autres avocats à Paris et à Monaco. Je le fais retirer de tes affaires. Les excuses n’ont pas suffies.
Penny me voit en pleurs.
- Qui a appelée, pour te mettre en pleurs, ma Prudence ?
- Aimée, l’amie de Sven et Brice, ceux qui m’ont baisée et mise enceinte. Elle souhaite que je reste son amie, en couchant avec Marc, qui lui a donné certainement mon numéro de téléphone. Il est sympa, ton frère, Oscar. Il veut que je sois d’une humeur…
- Repose-toi, j’annule tout pour ce soir. Penny reste avec elle. Aimée, Sven, Brice et maintenant Marc, vont avoir de très gros. Marc est retiré de tous futurs événements, la famille ne va lui pardonner vis-à-vis de ma chérie, ma Comtesse.
- Merci, dis-je, les yeux rougis, je vais me reposer. Il m’a fallu deux heures pour me calmer la dernière fois. Mon chéri, tu peux dormir sur le canapé, si tu veux ou avec moi, mais pas de caresses sinon pour m’apaiser.
- Bien, j’annule tout. Je le fais reporter à une date ultérieure, quand tu seras mieux.
- Oscar, elle est toute fiévreuse, elle a la chaleur de poule. Calme-toi, Prudence.
Je m’endors sous les draps. Je passe deux jours au lit, mangeant un peu.
20 février
Après une visite du docteur, qui me suit depuis mon malaise à la clinique, j’émerge, épuisée.
- Bonjour, Prudence, dit Penny, tu as besoin de prendre l’air. Marc a quitté Monaco, il est convoqué et autre nouvelle, Aimée est interrogée. Sympa comme amie, je l’aurai rayée de mon carnet d’adresse, si elle m’avait fait le coup. Ne dis rien, Oscar, tu sais qu’il a annulé le 17, une présence à une soirée prévue de longue date, sur invitation, pour les amies du comité des yachts, toutes des femmes. Je devais m’y rendre, mais je suis là à te veiller. Tu étais très attendue. La prochaine la date n’est pas encore fixé. Dan t’a attendu sur le yacht. Il pense beaucoup à toi, son capitaine en second. Tu souris. Tiens, le « Perle d’Hermine » doit s’amarrer, le « Pénélope des Mers » a mis le cap vers les Bahamas, qu’il atteindra dans deux semaines. Tu ne verras plus ton Dan et son équipage. C’est pour cela, qu’il t’attendait. Mais, dès que possible, il te réserve un accueil avec même tes parents.
- Merci, il est trop gentil. On ne peut le joindre, je suppose, même par courrier. Je n’ai pas de téléphone portable.
- On peut le contacter, mais ce sera un peu plus long, dit Penny. Tu souris encore, ce sont les jumeaux qui te font sourire.
- Je ne sais pas, j’ai l’esprit ailleurs. Je me fais discrète à Monaco, non, on me fais…
- Tu as dit pas de mots grossiers, on dirait ma maman quand j’étais jeune, dit Penny.
Je reste un mois à me remettre, avec des sorties, mes nouvelles amies, du comité des yachts.
23 mars
En fin d’après-midi, Penny me conduit à bord du « Perle d’Hermine », en me présentant à sa séduisante capitaine, Désirée, 30 ans, brune aux yeux verts comme moi, en tenue.
- Désirée, voici ma chérie Shawn Prudence Hermine, tu te souviens la fameuse véliplanchiste qui a dérivée jusqu’au « Vénus IX » en Crète, il y a cinq ans. Dan s’en souvient comme cela avait eu lieu hier. Elle est enceinte, elle a quelques soucis, même elle aime les yachts. Ma chérie, Désirée est la sœur de ton Dan.
- Mon Dan, tu tiens à ce que tous les hommes, soient mes chéris. L’unique chéri est Maître Oscar, qui va éduquer mes jumeaux, dis-je. Je vous ai déjà vue quelque part, capitaine Désirée, à Fuerteventura, où je m’y rends aussi. Sur le yacht « Orchidée IX », amarré au port, vous étiez alors chef de cabine, j’ai eu un souci avec ma voile.
- Oui, la jeune beauté en bikini blanc, sur sa planche à voile, dit Désirée. Tu étais à cinq miles de la plage, avec ta voile déchirée. Non, ce n’est pas à Fuerteventura, mais en Crète.
- Ma voile déchirée, c’est en Crète, curieux, dis-je, surprise.
- Oui, le morceau de voile O A, c’est ta voile, dit Penny. O A est aussi Albane Olivia, la propriétaire des deux yachts que tu connais. Elle va me tuer, si tu apprends son identité.
- Non, Albane serait contente de la revoir. Une idylle amoureuse qui renaît ici, à Monaco.
Je perds soudain connaissance et je connais aussi des contractions.
Je suis hospitalisée en urgence.
Vers 23 heures, Penny m’apprend la nouvelle :
- Tu as perdu tes jumeaux, désolée. Mais tu as de la chance, un autre embryon a pris la place. Donc, tu pourras avoir un bébé. Un événement a perturbé ta grossesse. Oscar est un peu triste, mais tu reprends ta grossesse à zéro. Nous allons t’aider à être heureuse.
- Je suis à nouveau enceinte, après ma fausse couche. J’ai fait une fausse couche. Mon corps me redonne une seconde chance. J’ai hâte de connaître l’heureux élu, mon fiancé, mon futur époux. Je vais me reposer. Passe le bonjour à Désirée, elle m’a conduite ici.
- C’est Penny, les autorités se sont mises en quatre pour le transfert en urgence. Tu dois rester quelques jours. La naissance tient pour octobre, dit Oscar.
Oscar, ces derniers jours ont causé la perte de mes jumeaux. Je m’excuse, dis-je, les larmes aux yeux.
- Non, cela arrive. C’était ta première grossesse non désirée.
- Non désirée, c’est vrai. J’avais une grosse envie d’un troisième bébé de toi.
- Un troisième bébé…
- Oui, si j’avais les jumeaux, j’aurai tout fait pour un bébé de nous deux. Bon, laisse-moi me reposer. Quand tu veux, tu m’épouses, pour l’avenir ce bébé.
Le docteur arrive, avec les échographies :
- Eh bien, ce bébé a déjà un mois et il y aurait une possibilité qu’il soit deux. Comme pour la première grossesse, c’est un miracle. Albane Olivia souhaite que ta grossesse se passe bien. Elle était là, lors de ton sommeil. Elle souhaite vous engager dès votre accouchement.
- Un mois déjà, mais Oscar, nous n’avons rien fait depuis un mois. J’ai eu mes soucis de santé, tu te souviens, dis-je pensive. Albane, elle est venue. Je peux la voir, si elle est encore là.
- Elle est très occupée, mais elle viendra. Repose-toi. Disons que la coulée a rempli sa fonction, dit Oscar, en plaisantant.
- La coulée…
- Tu te souviens pas, dit Penny, prête à partir. Oui, disons pour une première fois, tu as bien réussi, monsieur le fiancé avec ta fiancée.
Je suis dans le brouillard, avec mon réveil.
- Tu parles de quoi, ma Penny chérie. Il s’est rien passé le 13, dis-je, avec des grands yeux.
- Entre disons 23 heures et cinq heures du matin, tu te souviens pas, dit Penny. Tu as pris beaucoup de plaisir, mieux qu’avec moi. C’était bref.
Le docteur se questionne.
- C’est le hasard, nous allons dire, dit-il. Votre chéri ou c’est vous, votre première fois, cela peut arriver. La veille de la Saint-Valentin, c’est un choix volontaire.
- Oui, comme à Noël, la veille, j’avais un couple avec un landau avec un bébé, dis-je, rêveuse. Bientôt, ce sera tous les deux et nos bébés, c’est romantique. Je dois dormir un peu.
Penny repart avec le docteur et Oscar.
28 septembre
Vers 23 heures, je suis bien allongée dans ma chambre, je dois accoucher prochainement de mes jumeaux Pénélope Prudence Hermine et Shawn Octave Oscar, comme prévu auparavant.
Soudain, je ressens une contraction.
- Chéri, viens vite, ils vont sortir.
- La valise est prête, Penny t’attends au pied de l’immeuble, il y a une ambulance si nécessaire, sous escorte.
- Je dois m’habiller, je m’épilerais après, dis-je.
Je mets ma robe fétiche bleue de grossesse, pour mon neuvième mois de grossesse.
Nous montons dans la limousine, mais je me sens mieux allongée sur la civière.
Le convoi se dirige vers la maternité.
Je suis placée en salle de travail. Oscar reste dans la salle d’attente, Penny est avec moi, Dan est venu aussi. Le docteur est là.
L’accouchement est très long, mes jumeaux sortent à quelques minutes d’intervalle. Il est presque 22 heures le 29 septembre.
Oscar me rejoint dans ma chambre.
- Enfin, tu as tes bébés tant désirés. Tu m’épouses, ma chérie.
- Oui, je veux un mariage tout simple. Je serais ta Comtesse aux pieds nus, si tu le veux, sur une plage des Antipodes, chez Penny.
- Tu veux venir en Nouvelle-Zélande, pour ta lune de miel, ma chérie. D’accord, tu seras reçue comme une princesse. Un yacht peut être affrété aussi à Auckland.
- Auckland, mais la capitale c’est Wellington, dis-je, pensive. Ou Oakland, en Californie, non, Auckland, en Nouvelle-Zélande, rêveuse, mes bébés doivent découvrir le monde, comme moi.
- Tu souhaites une limousine aussi, en plus de ton yacht, un jet privé, pour la Comtesse.
- Mais oui, avec mes amies Olivia, Désirée et toi, plus Dan, Oscar, Octave, mes jumeaux et peut-être ils iront une petite sœur et un petit frère, je veux une grande famille.
Deux ans plus tard
Vous ne rêvez pas, je vis en Nouvelle-Zélande, dans ma grande maison, avec mes jumeaux et j’attends tout comme Penny, un heureux événement. Ma fille est sourde, mais je communique sans difficulté avec elle.
Le yacht « Naïade Prudence » est à quai à Auckland, c’est ma deuxième maison, avec mes capitaines Dan et Désirée. Olivia est restée assistante de mon Oscar. Mes parents se sont installés ici avec moi. Ils veulent grandir mes enfants.
J’ai gagné mon procès. Je suis libérée.
Un miracle n’arrive jamais seul, Hubert m’a promue au niveau de la zone Asie et Pacifique, pour la formation des secrétaires des pays de la zone et je suis au sein d’une fondation pour les enfants sourds, dont je suis la marraine.

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